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113. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

Philipin éteint la lumiere pour faciliter la fuite de son maître qui va se jetter dans les bras de la mere ; elle le retient par la manche : Philipin dit que c’est celle de son habit.

114. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

De ce livre imprimé du temps de Henri IV, j’ai pris le dessin de l’habit d’Arlequin. » Ce costume, comme on le voit, est bien différent de celui qu’Arlequin adopta par la suite : il porte ici une jaquette ouverte par devant et attachée par de mauvais rubans ; un pantalon étroit, collant, couvert de morceaux d’étoffes placés au hasard, et sans doute de diverses couleurs.

115. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Cette troupe ne réussit pas dans sa première représentation au gré de madame de Calvimont, ni par conséquent au gré de M. le prince de Conti, quoique, au jugement de tout le reste des auditeurs, elle surpassât infiniment la troupe de Cormier, soit par la bonté des acteurs, soit par la magnificence des habits. […] Dans ce moment, le duc de La Feuillade lui saisit la tête des deux mains, et la frotte rudement contre les boutons de son habit, en répétant : « Tarte à la crème ! […] Quand celle-ci entra en scène pour le remplir, le parterre demanda avec tant de chaleur mademoiselle De Brie, qu’on fut forcé de l’aller chercher chez elle, et qu’elle se vit obligée de venir jouer dans son habit de ville. […] Comme elle prévoyait bien que cette pièce attirerait beaucoup de monde, mademoiselle Molière avait à cœur de s’y faire remarquer par l’éclat de sa toilette : elle commanda donc un habit magnifique sans en rien dire à son mari, et, le jour de la représentation, elle se mit de très bonne heure en devoir de s’en vêtir. […] Déshabillez-vous vite, et prenez un habit convenable à la situation où vous devez être. » Nos Elmires ignorent probablement cette anecdote, ou du moins les soins de l’amour-propre l’emportent chez elles sur leur respect pour les intentions de l’auteur.

116. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

On a inventé aux tables une grande cuiller pour la commodité du service ; il la prend, la plonge dans le plat, l’emplit, la porte à sa bouche, & il ne sort pas d’étonnement de voir répandre sur son linge & sur ses habits le potage qu’il vient d’avaler. […] Coquelet a fourni des habits pour son régiment.

117. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Elle aime à dépenser en habits, linge & nœuds : Que voulez-vous ?

118. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Il me rapporte peut-être les quarante mille francs que j’ai prêtés aux fripiers pour faire des habits de masques.

119. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Molière s’incline, le duc alors lui prend la tête et la frotte rudement contre les boutons de son habit, en disant, tarte à la crème, Molière, tarte à la crème . […] Molière avait sa part des faiblesses qu’il savait si bien reprendre dans les autres : une de ses manies était de jouer la tragédie qu’il jouait mal ; et plus d’une fois il exigea de Mignard, son ami, qu’il fît violence à son goût, en le peignant, dans quelque rôle tragique, sous ce costume bizarrement mêlé d’antique et de moderne, qu’on appelait alors l’habit romain.

120. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Coquelin, en habit noir, parmi ses camarades en costume, s’avance vers la rampe.

121. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

I :   Toujours au plus grand nombre ou doit s’accommoder,   Et jamais il ne faut se faire regarder ;   L’un et l’autre excès choque, et tout homme bien sage   Doit faire des habits ainsi que du langage,   N’y rien trop affecter, et sans empressement   Suivre ce que l’usage y fait de changement.

122. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Dans les Précieuses ridicules, ce sont deux valets qui laissent la livrée pour endosser les canons et l’épée721, et perdre sous le bâton leur marquisat de Mascarille et leur vicomte de Jodelet 722 : ce ne sont que deux valets rossés ; mais l’habit est rossé aussi, et il est impossible de ne pas songer que les faux marquis ne méritent pas seuls ce traitement.

123. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Ménage prétend qu’il alla jusqu’à faire acheter un des habits de l’abbé Cotin, pour le faire porter à l’acteur chargé du personnage . […] L’habit noir, le manteau, les cheveux courts, la calotte et le rabat même, dont la forme n’était pas celle d’aujourd’hui, leur étaient communs à tous ; et le même habillement qui convenait à un poète de condition laïque, était, à peu de chose près, celui que devait porter un abbé courant le monde et fréquentant les ruelles.

124. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Les hommes n’étaient pas tous de la même taille. « La liberté enfantait des colosses et des choses extraordinaires228. » Mais, dans notre siècle de fer, l’uniformité est partout, dans la coupe des habits, dans les usages du monde et dans la forme des gouvernements. […] « Je veux, Sancho, et c’est tout à fait nécessaire, je veux, dis-je, que tu me voies tout nu sans autre habit que la peau, faire une ou deux douzaines de folies.

125. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

On l’aurait renvoyé à ses tréteaux, à ses chandelles, à son rouge et à son blanc et, puisqu’on allait bientôt toucher à la plaie de sa vie, à son martyre conjugal, on l’aurait renvoyé à son habit de Sganarelle.

126. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Il n’est que ce métier pour brusquer la fortune : Et tel change de meuble & d’habit chaque lune, Qui, Jasmin autrefois, d’un drap du sceau couvert, Bornoit sa garderobe à son justaucorps vert.

127. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

D’ailleurs, Monsieur, on portoit autrefois l’or & l’argent dans la bourse ; la mode a changé, on le porte sur les habits.

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