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179. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Sully tremble pour le Roi : Concini est piqué de ne pouvoir aller mettre fin à son aventure avec Agathe, comme il l’avoit projetté. […] Celui-ci donc chez sire Gasparin Tant fréquenta, qu’il devint à la fin De son épouse amoureux sans mesure.

180. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

On a cru reconnaître dans Clitandre et Acaste, à qui Molière a prêté un genre de fatuité différent, de-Guiche, le plus léger, le plus fin, le plus ironique des-marquis, et de Lauzun, avec sa silencieuse hardiesse, son impertinent éclat et sa fatuité résolue13. […] Génin, voulut une fois épancher noblement la douleur qui navrait son âme : de là vient que le Misanthrope, sans action, est si intéressant; c’est le cœur du poëte qui s’ouvre, c’est dans le cœur de Molière que vous lisez sans vous en douter; tout cet esprit si fin, cette délicatesse élevée, cette jalousie vigilante et confuse d’elle-même; cette fière vertu, rebelle à la passion qui la dompte, c’est Molière, c’est lui qui se plaint, qui se débat, qui s’indigne ; c’est lui que vous aimez, que vous admirez, de qui vous riez d’un rire si plein de bienveillance et de respect46. 

181. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Il a affaire à un fâcheux, à un homme oisif, qui se retirera à la fin : il l’espere, & il prend patience. […] Il me semble que Merlin imitant son confrere en fourberie, se peignant, à son exemple, comme un fin renard qui se moque d’un vieux hibou & d’une vieille chouette, le disant à Géronte & à Mad. […] Parlons plus sérieusement : où sont les témoins nécessaires pour la validité d’un testament, & pour mettre monsieur le Conseiller Garde-note à l’abri d’une triste fin ?

182. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Elle fut ensuite représentée à Paris, sur le théâtre du Petit-Bourbon, les uns disent au commencement, les autres à la fin de décembre 1658 ; et Molière, selon toute apparence, y remplit le rôle de Mascarille.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Dans le Baron d’Albicrac, le personnage annoncé ne se montre jamais : on charge seulement, vers la fin de la comédie, un valet de paroître sous son nom, pour dénouer la piece ; aussi est-elle aussi mal dénouée que mal intitulée.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499

Quand je fus mise au jour, la nature, peu fine, Pensant faire un chef-d’œuvre, avançoit sa ruine.

185. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

Les écrits du temps n’indiquent pas les femmes qui faisaient partie de la société dans cette deuxième période, à la fin de laquelle la marquise avait atteint sa trente-cinquième année, et sa fille sa treizième.

186. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

Il est certain que ce mariage fut la première cause qui mit fin à ce qu’on peut appeler le règne de l’hôtel Rambouillet, c’est-à-dire à ses nombreuses réunions, à l’appareil des conversations de haut intérêt, à l’influence, à l’autorité des opinions qui y prévalaient.

187. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

La décence ne permet pas de pousser plus loin la citation ; mais d’après le commencement de la scène on peut juger de la fin. […] C’est une analyse raisonnée et écrite de mémoire par un spectateur qui avait assisté à l’unique représentation de l’ouvrage ; la fidélité de l’extrait, l’enchaînement exact des scènes, les citations des passages les plus remarquables et même des vers les plus heureux, l’apologie fine et mesurée de la moralité de la pièce, la raison supérieure, le tact sûr, le goût exquis dont cette production est empreinte, tout, jusqu’à l’impartialité bienveillante qui la distingue, ont dû faire penser que Molière seul avait pu si bien se connaître, se défendre et se juger. […] Molière a fait un autre changement à la fin du second acte ; il en a supprimé la dernière scène ; Dorine, restée seule après la réconciliation des jeunes amants, était abordée par Elmire, Cléante et Damis ; ils concertaient les moyens de rompre le mariage entre Panulphe et Marianne, et décidaient que le seul moyen de l’empêcher était d’en faire parler à l’hypocrite par Elmire, parce qu’ils commençaient à soupçonner qu’il ne la haïssait pas. […] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules, la corruption excusée et toujours plaisante… « La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez ! 

188. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Et il prétend justifier à la fin sa comédie si pleine de blasphème à la faveur d’une fusée qu’il fait le ministre ridicule de la vengeance divine ; même, pour mieux accompagner la forte impression d’horreur qu’un foudroiement si fidèlement représenté doit faire dans les esprits du spectateur, il fait dire en même temps au valet toutes les sottises imaginables sur cette aventure10. » On voit que Don Juan ne fut pas plus à l’abri de la critique des dévots que ne l’avait été le Tartuffe, mais peut-être, comme le dit un des apologistes de Molière, est-ce l’une de ces pièces que l’on continue à poursuivre dans l’autre : « À quoi songiez-vous, Molière, dit cet apologiste, quand vous fîtes dessein de jouer le Tartuffe ? […] Célimène, c’est le monde lui-même dans ce qu’il a de plus exquis et de plus perfide, la beauté sans la bonté, l’esprit sans le cœur, la richesse et tous les dons du dehors sans aucun des dons de l’âme ; c’est l’élégance et la grâce, le bon goût irréprochable, la diction juste, fine, perçante, la repartie implacable, la cruauté enjouée, la fierté feinte : c’est la coquette idéale, usant et abusant de tous ses dons, déchirant le plus noble cœur avec une grâce homicide, victime à la fin de ses ruses, mais prête à recommencer, n’ayant rien à craindre tant qu’elle aura vingt ans. […] Voici la fin du passage : « Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et tournant un hypocrite imaginaire, ou si vous voulez un hypocrite réel, et tournant en sa personne les choses les plus saintes en ridicule, les pratiques les plus louables et les plus chrétiennes, lui donnant selon leur caprice un caractère de piété la plus austère, ce semble et la plus exemplaire, mais dans le fond la plus mercenaire et la plus lâche : damnables inventions pour humilier les gens et les rendre tous suspects ! 

189. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

FIN.

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Le Docteur survient, qui prie Magnifico de mettre fin à ce débat, en mariant Béatrix avec Flaminio. […] Il est singulier de voir une jeune personne mettre fin à une dispute amoureuse par quatre mots bien expressifs dans un raccommodement : Remenez-moi chez nous.

191. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Il rioit avant de conter, & personne ne rioit de ses contes ; il visoit souvent à être fin, & il tournoit si bien ce qu’il vouloit dire, qu’il ne savoit plus ce qu’il disoit. […] Si cela continue, l’ouvrage sera court : je n’en ai fait que trois pages, & me voilà presque à la fin.

192. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

On peut voir à la fin de cette Piece dans le II. […] Et des efforts qu’il se faisoit pour se retenir dans la prononciation, il s’en forma un hoquet, qui lui demeura jusques à la fin. […] A la fin ne sachant plus que dire sur le Mogol, il offrit ses soins à Moliere. […] Un jour qu’il dînoit en nombreuse compagnie avec M. le Marquis de M*** dont le Page, pour tout domestique, servoit à boire, il souffroit de n’en point avoir aussi souvent que l’on avoit accoûtumé de lui en donner ailleurs ; la patience lui échappa à la fin. […] Est-il possible, lui dit-il, que vous ne reviendrez point de cette fatigante crapule qui vous tuera à la fin ?

193. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Ses gendres & ses filles qui mouroient d’impatience de le voir à la fin de sa carriere, parcequ’ils convoitoient ses trésors, lui persuaderent de s’en dépouiller : vous ne devez, lui-dirent-ils, songer qu’à vivre tranquillement, & à mettre un espace entre le temps & l’éternité ; votre vie achevera de s’user par les soucis que votre bien vous cause.

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