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194. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

. | Comme il marchoit à côté de moi, je lui demandai si je pouvois lui être utile à quelque chose. — Vous devez me connoître, me dit-il, j’ai fait des livres. — Soit, je vous en estime davantage. | Je mourois d’envie de me débarrasser du personnage : je marche vîte ; je m’arrête ; je parle tout bas à mon valet : je suois à grosses gouttes. . . . . . . […] Sortis, il me demande : Etes-vous à cheval ?

195. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

Il faisait plus que rire… Il parlait toujours de Thomas Diafoirus ; et quand je lui demandais de l’argent, il me disait : Clisterium donare, ensuita purgare … Il y a de quoi se pendre

196. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55

Veymar demande du renfort.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258

Le Vieillard lui demande mille pardons.

198. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82

Segrais raconte que le cardinal envoya Boisrobert à la marquise, pour lui demander son amitié, mais à une condition trop onéreuse pour elle, qui ne savait ce que c’était de prendre parti, et de rendre de mauvais offices à personne.

199. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

« Ce que vous me demandez n’est plus un mystère qu’en province.

200. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Lenoir, sieur de La Thorillière, était un gentilhomme qui se sentit une vocation si décidée pour l’état de comédien, qu’il demanda à Louis XIV la permission de quitter l’armée où il servait comme capitaine de cavalerie, pour entrer au théâtre du Marais. Le roi fut surpris de cette demande, lui donna quelque temps pour faire ses réflexions ; et, La Thorillière ayant persisté dans son dessein, il y consentit. […] À la demande du roi, il composa, dans ce goût, la comédie du Mariage forcé, qui fut représentée, pour la première fois, au Louvre, le 29 janvier 1664 : le roi dansa dans une des entrées. […] Ce qui n’est pas une bouffonnerie plus ou moins agréable, mais un chef-d’œuvre de vérité comique, c’est la première scène de la pièce, celle où Sganarelle demande à Géronimo son avis sur un mariage auquel il s’est résolu d’avance ; lui fait jurer d’en dire franchement sa pensée, tandis que lui-même il a déjà juré de conclure l’affaire ; et, quand ce sage ami finit par approuver en riant une sottise qu’il ne voit pas moyen d’empêcher, le remercie bien sérieusement de son excellent conseil, et lui promet de le suivre avec docilité.

201. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Le scrupule grammatical, qui gêne le développement des autres branches de la poésie française, convient parfaitement à la comédie ; là du moins la versification n’a pas besoin de s’écarter du langage habituel ; ce qu’on lui demande n’est pas de donner au dialogue plus d’élan et de dignité, de l’élever au-dessus de la vie réelle, c’est seulement de le rendre plus vif et plus élégant. […] Un vieux célibataire demande sa fille en mariage, cette circonstance éveille déjà ses soupçons lui fait craindre qu’on n’ait eu connaissance de ses richesses. […] En revanche, on lui reproche un jeu trop frivole dans l’expression des sentiments ; mais, est-il juste de demander à un léger prestige tel que l’opéra, la sévérité du cothurne tragique ? […] Il est vrai que ce n’est pas ce que les auteurs tragiques ont coutume de leur demander, et si l’on ne peut attribuer aux poètes ce manque de mesure dans l’expression des mouvements passionnés, ce que nous avons reproché aux acteurs, peut-être est-ce eux que l’on doit accuser de ce que l’art de la déclamation se pare d’un éclat superficiel, plutôt qu’il ne puise ses moyens au fond de l’âme7.

202. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Il ne brille certainement point par la chasteté du sujet ; et le dialogue, s’il est un modèle de style, n’est pas toujours un modèle de décence : cependant les mêmes hommes qui traitaient Molière d’empoisonneur public, et qui demandaient des bûchers pour l’auteur de Don Juan et du Tartuffe, applaudirent sans réserve à la comédie d’Amphitryon. […] Que me demandez-vous ? […] — Ma chère enfant, répond l’hypocrite, ne soyez point surprise ; ceci n’empêche pas que ma sainteté ne soit toujours parfaite ; elle réside dans l’âme, et ce que je vous demande n’est qu’un péché du corps. […] Pour être abbé je rien suis pas moins homme 5 ; vous voyez que je suis jeune encore, vous ne devez point balancer à m’accorder les complaisances que je vous demande… Personne ne pourra se douter de ce qui se passera entre nous, car on me croit plus saint que vous n’avez pu vous l’imaginer jusqu’à présent. […] Il ne faut pas demander s’ils avaient de l’embonpoint, menant une si bonne vie.

203. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Qu’un père eût résolu de mettre sa fille au couvent ou de la marier à quelque déplaisant personnage, elle devait subir sa volonté sans révolte et plus tard ne demander qu’à la religion l’oubli de ses chagrins. […] M’avez-vous, avant le mariage, demandé mon consentement et si je voulais bien être à vous ? […] Agnès ne sait rien, demande si l’on fait les enfants par l’oreille.

204. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Ce n’était donc pas du peuple que devait sortir la voix qui demande justice ! […] Cette muse charmante, il faut le dire, n’a chanté ni le monument, ni la statue, comme semblait le demander le programme, elle a fait mieux, elle a chanté Molière ; elle a dit en vers harmonieux dans un rythme varié et puissant les illusions, les souffrances, les talents de ce rare génie ; la passion cruelle qui fit le tourment de sa vie, et le charme de ses beaux ouvrages ; en un mot, elle a compris le poète, elle a peint sou âme, elle nous a donné l’homme tout entier. […] Alors à quatorze ans il vient demander place Sur les bancs du collège ; il étonne, il dépasse Tous ses jeunes rivaux.

205. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198

Un de grande importance, Qui demande, Monsieur, votre convalescence.

206. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Molière, pressé par le temps, non seulement ne put écrire en vers que le premier acte de sa pièce et la moitié de la première scène du second acte, mais encore fut forcé d’ébaucher ou de tronquer, dans une prose souvent négligée, des situations qui demandaient à être traitées délicatement ou approfondies. […] Après la mort de Molière, et à la demande de sa veuve, Thomas Corneille la mit en vers ; elle fut donnée en cet état le 12 février 1677, fut jouée treize fois d’abord, et est restée depuis au courant du répertoire.

207.

Treize vaisseaux de guerre, il ne demande pas moins pour la représentation de sa Seigneuresse ; et, comme tout le monde se récrie, il offre aussitôt par contraste La Mégère amoureuse. […] S’il a vu jouer le rôle d’Elmire, je ne demande pas par qui ; mais assurément ce n’était pas par Mlle Mars. […] » Tartuffe pourrait lui demander si elle se moque ; car elle n’a raisonnablement pas lieu d’en douter. […] Je me suis souvent demandé comment voyageaient les troupes de campagne. […] Armand Landrin en avait pris avant 1870 un calque, et sur notre demande il a bien voulu le mettre à notre disposition avec une gracieuseté dont nous lui témoignons publiquement nos vifs remerciements.

208. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385

Il est cruel, belle Julie, que ma feinte tendresse pour Madame d’Escarbagnas dérobe à mon amour un temps qu’il voudroit employer à vous expliquer son ardeur ; & cette nuit j’ai fait là-dessus quelques vers que je ne puis m’empêcher de vous réciter sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de lire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poëte.

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