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147. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

L’une défend qu’on y effarouche la pudeur, l’autre ne veut pas qu’on y blesse le respect dû aux parents, la troisieme ordonne d’y ménager les égards que les hommes se doivent mutuellement.

148. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Molière était obligé d’en demeurer aux termes de la comédie, et l’art même lui défendait de mettre sur la scène autre chose que les lettres de Célimène et les avances mielleuses d’Arsinoé 470 ; mais pourtant, quand il montre la jeune coquette refusant d’aller ensevelir dans un désert ses fautes et son repentir471, il laisse deviner la vie qu’elle mènera dans v le monde : Peut-être avant deux ans,......

149. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Injustes, qui me châtiez d’avoir défendu, moi toute seule, Molière et Regnard, et Marivaux, et Lesage, tous nos vieux dieux insultés, dont j’étais, moi seule, le grand défenseur ! […] Elle était habile et droite ; elle jugeait bien de toutes choses, grâce à ce sang-froid qui ne l’a pas quittée ; elle était une vraiment grande artiste et une femme comme il faut, sans exagération, sans excès ; prudente, au contraire, et réservée avec un petit fonds d’orgueil, soit dans les petites, soit dans les grandes aventures de sa vie ; attentive, et ne négligeant aucun détail, elle protégeait et défendait sa gloire avec le même zèle que sa fortune.

150. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Quant à l’abbé, il part, dès le mois de mars 1664, avec l’expédition organisée pour défendre la Hongrie contre les Turcs et meurt à Venise le 9 janvier 1666. […] Armande ne manqua donc pas, dans l’occasion, d’employer cette tactique, féminine entre toutes, qui consiste à attaquer au lieu de se défendre.

151. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

« La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’école de Moliere, on apprend aussi les maximes les plus ordinaires du libertinage contre les véritables sentimens de la religion, quoi qu’en veuillent dire les ennemis de la bigoterie ; et l’on peut assurer que son Tartuffe est une des moins dangereuses pour nous mener à l’irreligion, dont les semences sont répandues d’une manière si fine et si cachée dans la plupart de ses autres pièces, qu’on ose assurer qu’il est infiniment plus difficile de s’en défendre, que de celle où il joue pesle et mesle bigots et dévots le masque levé. » Il faut avouer néanmoins que celles qui jouent certaines professions et certaines passions peuvent être fort utiles. […] En 1666, Floridor, qu’on ne vouloit pas reconnoitre pour gentilhomme parce qu’il étoit acteur jouant la comédie, défendit bien sa cause, et la gagna contre les traitans, faisant valoir une déclaration du Roy Louis XIII rendue en 1641, très favorable pour la comédie et les comédiens.

152. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Les Furies chargent de leurs accusations et de leurs clameurs l’enfant de Clytemnestre défendu par Apollon. […] À partir du moment où les lois, dans leur forme prosaïque, se sont constituées et commencent à prévaloir, l’aventureuse liberté des personnages chevaleresques se trouve jetée en dehors des mœurs, et si elle ne renonce pas à sa mission céleste de faire régner la justice, de venger les opprimés, de défendre les orphelins, les filles et les veuves, elle tombe dans le ridicule, et finit en prison ou à l’hôpital234.

153. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Il avait une enfant entre les mains ; il l’a élevée dans une ignorance absurde, dans une innocence coupable ; il lui a refusé l’éducation qui est nécessaire à une femme, qu’elle était en droit de recevoir et qu’il avait le devoir de lui donner ; qu’il ne s’en prenne qu’à lui si Agnès s’est trouvée sans résistance, sans un appui intérieur, sans une force morale et intellectuelle pour se défendre de la première attaque, du premier jeune homme qui a passé sous ses yeux.

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Il l’exhorte à la défendre contre le Capitaine, qui vient avec plusieurs poltrons comme lui assiéger dans les regles la maison de Thaïs, & fuit bientôt après, en disant à ses braves soldats d’aller se reposer à la cuisine.

155. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Et il était défendu de rire.

156. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Virginia les appelle des scélérats et des monstres, et se défend avec une énergie excessive.

157. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Il est vrai que, dans La Critique de l’École des femmes, Molière s’est défendu comme d’un crime contre la comédie d’avoir commis un bon mot. […] L’on trouve même dans ses pièces en prose, des indices de cette humeur satirique et didactique qui est proprement étrangère à la comédie ; on peut la reconnaître dans la manière dont il s’attaque continuellement aux médecins et aux procureurs, dans ses dissertations sur le ton du grand monde, et en général partout où l’on voit qu’il ne se contente pas d’amuser, mais qu’il veut combattre ou défendre des opinions, en un mot que son intention est d’instruire.

158. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Veut-on apprécier à sa juste valeur cette jolie scène du Bourgeois gentilhomme (la neuvième du troisième acte) où Cléante, après avoir stigmatisé les torts et les défauts de Lucile, prend tout à coup sa défense en entendant Covielle abonder dans son sens, croit-on qu’il soit indifférent de connaître la brouille qui existait alors entre Molière et sa femme et les discussions du poète avec son ami Chapelle, qui s’appliquait à envenimer la plaie, en dénigrant celle que le mari irrité, mais toujours épris, se. sentait malgré lui conduit à défendre ? […] Les factums de Guichard sont les écrits d’un homme qui se défend en attaquant ceux qui lui nuisent ; on ne pouvait pas, apparemment, attendre de lui un panégyrique, et de la vivacité de ces attaques il ne suit pas nécessairement qu’elles soient toutes des calomnies. […] Je ne puis cependant me défendre de remarquer que c’est très peu de temps après cette conquête de sa pleine liberté que. se placent l’affaire Guichard, dont l’issue fut un échec pour sa réputation, et l’aventure du président Lescot.

159. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Cependant le bruit courut, par la suite, que Chapelle avait une grande part dans la composition des pièces de son ami ; et Chapelle ne s’en défendait pas assez bien.

160. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Je ne m’en défends point, dans cette peine extrême ;    Oui, Tircis, je vous aime.

161. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Je suis bien loin de me laisser éblouir par l’esprit de Marivaux ; je l’estimerois au contraire bien plus s’il en avoit moins : cependant j’entreprendrai, dans cette occasion, de le défendre ; je m’en vengerai peut-être assez dans le reste de cet ouvrage.

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