Notre Auteur, ou, pour ne pas répéter ce mot si souvent, le Héros de ce petit récit, après avoir fait cette Pièce, reçut des gens de qualité plus de mémoires que jamais, dont l’on le pria de se servir dans celles qu’il devait faire ensuite, et je le vis bien embarrassé, un soir, après la Comédie, qui cherchait partout des tablettes pour écrire ce que lui disaient plusieurs personnes de condition dont il était environné ; tellement que l’on peut dire qu’il travaillait sous les gens de qualité, pour leur apprendre après à vivre à leurs dépens, et qu’il était en ce temps, et est encore présentement, leur Écolier et leur Maître tout ensemble.
Nous cherchons ton secret, ô sublime Molière !
Les quatre poètes avaient de bonne heure cédé au penchant qui, de tout temps, a porté les écrivains et les artistes à se chercher. […] Selon Grimarest, Condé « envoyait chercher souvent Molière pour s’entretenir avec lui, » et il lui aurait dit un jour : « Je vous prie, à toutes vos heures vides, de venir me trouver ; faites-vous annoncer par un valet de chambre ; je quitterai tout pour être à vous. » Il déclarait, en effet, ne s’ennuyer jamais avec un homme dont la science et le jugement étaient inépuisables. […] Je n’ai pas en besoin de chercher longtemps ce morceau ; il a été plusieurs fois reproduit et avec éloges.
Ils se trouvent ensemble ; Tartufe croit avoir trouvé l’occasion favorable : il cherche, par de légeres galanteries, à faire naître l’instant de placer sa déclaration : il se présente, il le saisit bien vîte, & débite d’un seul trait cette tirade.
Diderot, juste, impartial comme tous les grands hommes, dit encore dans sa Poétique, page 31 : « Que j’aie un plan à former : sans que je m’en apperçoive, je chercherai des situations qui quadreront à mon talent & à mon caractere.
Ce ne sont plus deux furieux qui cherchent à terminer bien vîte leur combat par des coups mortels, ce sont au contraire deux athletes qui, placés dans la position la plus favorable pour faire admirer la souplesse, la grace & la vivacité de leurs mouvements divers, se fournissent tour-à-tour les moyens de les développer aux yeux du spectateur charmé.
Ils ferment la porte et me cherchent.
Nos cercles fourmillent de modernes Cotins, qui s’y sont glissés en rampant comme le serpent ; qui s’y sont accrédités à l’aide d’une épître, d’un drame, ou d’un bouquet insipide, & y traitent du haut de leur orgueil, intimident les Auteurs naissants, qui cherchent à s’y répandre dans l’espoir de s’instruire. […] L’homme cherche à s’élever au-dessus de lui-même.
Tout paroît aisé dans l’art de la comédie pour quelqu’un qui n’en a pas la moindre connoissance ; il n’est point de jeune Auteur qui ne pense pouvoir faire une comédie toutes les semaines ; mais, à mesure qu’il fait un pas dans la carriere, les difficultés croissent autour de lui, & sont autant de barrieres qui l’empêchent de voler à ce terme brillant qu’il croyoit toucher, & qu’il ne voit plus que dans le lointain ; il cherche alors, s’il est prudent, à régler sa marche sur celle de ses prédécesseurs.
Cléante, Marianne, Elise & Frosine s’assemblent pour chercher les moyens de faire renoncer Harpagon à ses prétentions sur la main de Marianne, & pour la conserver à Cléante.
Un honnête homme lui reproche ses indignes procédés pour Fanni : ils la cherchent ensemble, ils voient sur un chemin écarté un enfant de sept ans, beau comme le jour, qui, la larme à l’œil, leur peint ses besoins, ceux de sa mere & de son grand papa : ils le suivent ; le Lord reconnoît Fanni, se jette à ses pieds, lui demande pardon : elle lui présente son fils & le conduit vers le lit de son pere.
Après, poussant plus loin cette triste figure, D’un cocu, d’un jaloux, il en fait la peinture ; Tantôt à pas comptés vous le voyez chercher Ce qu’on voit par ses yeux, qu’il craint de rencontrer ; Puis, s’arrêtant tout court, écumant de colère, Vous diriez qu’il surprend une femme adultère, Et l’on croit, tant ses yeux peignent bien cet affront, Qu’il a la rage au cœur et les cornes au front.
On continua de chercher les moyens de doter chaque diocèse d’un séminaire. […] Aussi bien faut-il chercher ailleurs que dans un envahissement des Jésuites et de leurs partisans la raison de ses mauvais rapports avec le Jansénisme, mauvais rapports antérieurs, du reste, à la grande bataille de 1650-1661 entre les Jésuites et les Jansénistes et aux décisions d’Innocent X (1653) contre les disciples de Saint-Cyran.
Vous devriez, dit-il à sa sœur en s’adressant en réalité à tout le trio pédantesque, Ne point aller chercher ce qu’on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu’on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
« Vous devriez, » dit Chrysale à Philaminte en s’adressant à Bélise, Ne point aller chercher ce qu’on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu’on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous315.