Lisardo lui fait part à son tour de son aventure avec la dame inconnue.
Valere, troublé, lui demande à quoi elle se détermine ; elle, plus troublée encore, lui demande à son tour ce qu’il lui conseille : l’amant est piqué qu’elle ne soit pas déterminée à tout sacrifier pour lui : ils se brouillent, ils se raccommodent : l’amante finit par promettre qu’elle ne sera pas à d’autre qu’à Valere.
— Je crois, dit alors Straton, que c’est à mon tour de parler, et je ne prends la parole que pour entretenir Pallante, dit-il en s’adressant à moi, de l’Auteur de L’École des maris, dont Clorante s’est malicieusement défendu de dire ce qu’il savait.
Il serait trop long d’énumérer ses succès dans les autres pays de l’Europe : en Angleterre, où dès le xviie siècle, son Misanthrope est grossièrement imité et devient un loup de mer brutal, jureur et ivrogne ; dans la Hollande, qui eut une part capitale à la publication de ses œuvres ; en Autriche, où son Don Juan inspire Mozart : en Italie, où les pièces de la Commedia dell’ Arte et celles de la Commedia Sostenuta, après lui avoir tant donné, lui empruntent à leur tour non moins abondamment.
Elle est fondée surtout sur un tour que joue le capitan, qui a lu une lettre que Pantalon envoyait à Venise, et dans laquelle il a vu le vrai nom de celui-ci et de sa fille.
Cette fois ce n’était pas la jalousie seulement qui faisait le tourment de la reine, c’était une fort légitime inquiétude sur son sort, sur le sort de son fils ; et comme Henri IV avait répudié Marguerite de Valois pour l’épouser, elle craignait d’être répudiée à son tour pour faire place à la princesse de Condé : ainsi, au supplice de l’amour négligé se joignaient le tourment de l’orgueil profondément blessé, le sentiment des droits les plus sacrés, outrageusement menacés, un esprit de vengeance sans retenue.
Les caractères. — Tous en opposition et se faisant ressortir mutuellement, témoin, comme nous l’avons déjà remarqué, la naïveté de l’innocente Agnès, avec les ruses et les efforts d’Arnolphe, pour conserver sa proie ; témoin encore l’aimable légèreté, la confiance d’Horace, avec l’étonnement de son rival sans cesse averti des tours qu’on vient de lui jouer, et dont il a cru se garantir. […] Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène, un sujet si propre à séduire le peuple ; et Molière ne pouvant résister aux sollicitations réitérées de ses camarades, fît paraître son Dom Juan, ou le Festin de Pierre, sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février. […] La décoration laisse voir le tombeau de Gonzalo, surmonté de sa statue ; dom Juan la prie à dîner, elle s’y rend, l’invite à son tour à souper dans sa chapelle, le fait servir par des lutins, l’embrasse ensuite, et dom Juan tombe mort après avoir demandé inutilement un prêtre et l’absolution. […] Ceux-là n’auraient, ce me semble, qu’à s’en faire donner à leur tour par ceux-ci, avec la ferme résolution d’en profiter ; et, grâce à cet échange, les voilà parfaits les uns et les autres. […] Dans La Cameriera nobile, Arlequin menace Célio de le battre ; Célio feint d’avoir peur, recule, puis se redresse, fait à son tour reculer Arlequin, et finit par le rosser.
Si bien qu’à mon tour il m’a pris envie de vous raconter cette bataille, une des plus hardies, qu’ait livrées Molière, et de laquelle date cette grande campagne contre les dévots, que, tout mort qu’il est, — pas si mort que ses adversaires le voudraient bien, — il poursuit encore aujourd’hui, grâce à Tartufe. […] Il va plus loin : il veut que la sienne …… En clartés peu sublime Même ne sache pas ce que c’est qu’une rime, Et s’il faut qu’avec elle on joue au corbillon, Et qu’on vienne à lui dire à son tour : Qu’y met-on ? […] si jeune encor, vous jouez de ces tours !
» — Même on se permettait, en ce temps-là, assez souvent, le style précieux, et les maîtres l’excusaient en disant : « Si l’on affecte une finesse de tour et souvent une trop grande délicatesse, ce n’est que par la bonne opinion que l’on a de ses lecteurs. » Nous avions donc une excellente opinion de nos lecteurs, et c’est pourquoi nous leur portions un grand respect, recherchant, avant tout, l’ornement, la parure et la grâce du discours. — À quoi bon, dira-t-on, et n’est-ce pas là une peine bien placée, écrire avec tant de zèle et tant d’ardeur une feuille éphémère, une chose qui dure à peine une heure et qu’emporte le vent du soir ? […] Dimanche, qui dans cette maison envahie attend son créancier des heures entières, cela veut dire : Allons, monseigneur, la dette, à son tour, monte et menace de tout engloutir ! […] Dimanche, voudra savoir, à son tour, ce que pèse votre manteau royal ! […] Tant pis pour toi, Sganarelle, te voilà tombé, à ton tour, de la mode dans la fantaisie. « En ce moment même tu expies ta dernière fantaisie, tu cherches qui te gouverne à cette heure, toi qui avais pris un prince, pour pouvoir te passer d’un maître. […] Le cabaretier, l’afficheur des comédiens, le capitan, le veilleur et l’ivrogne avaient leur tour. — Une fois, c’était la mascarade de la foire Saint-Germain, le balayeur (encore le balayeur !)
S’ils sont devenus honnêtes, humains, compatissants ; s’ils ne s’entendent plus avec des Greffiers, des Sergents, pour se procurer de fausses pieces ; s’ils ne donnent pas un carrosse brillant à leurs femmes aux dépens des parties, & avec le produit du tour de bâton, pourquoi les mettre sur la scene ?
Je leur demandai à mon tour, très sérieusement, s’ils se moquoient de moi.
Je m’en vais faire un petit tour en ville, & reviens tout-à-l’heure.
Frosine vient parler à l’Avare de ses amours ; il la quitte pour aller faire un tour à l’endroit où il a caché son argent.
Lors se tournant vers moi, M’accolle à tour de bras, & tout pétillant d’aise, Doux comme une espousée, à la joue il me baise : Puis me flattant l’espaule, il me fit librement L’honneur que d’approuver mon petit jugement.