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164. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

— Non ; elle aurait été effrayée par les Femmes savantes qui étaient en préparation. » Et, comme il arrive si souvent, d’un mot d’esprit est née une légende, d’une légende une tradition et d’une tradition un fait considéré comme historique. […] Voilà qui est bien, mais sur ces deux actes il y en a un qui prépare point du tout la venue du scélérat et il n’y a que le premier qui la prépare, du reste avec un très grand art. […] Comptez encore que s’il vous naît un fils, ce que j’espère, il se peut qu’il soit d’un sang à couvrir de gloire votre nom, déjà agréable, par sa bravoure son esprit et son mérite. […] Car précisément il a peint, toujours, L’auteur qui n’était pas pour l’être plus que pour être autre chose et qui, par conséquent, si nos définitions de plus haut sont exactes, n’a pas de caractère à lui et n’a que le caractère de sa profession. […] C’est un bourgeois riche et avec une certaine largeur d’âme qu’il n’y a aucune raison qu’il ait perdue.

165. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

La fin du xvie  siècle avait vu naître, de la double imitation des anciens et des Italiens modernes, un essai de comédie, où des traits de mœurs véritables et des indications de caractères se rencontrent parmi des scènes de nuit, des travestissements, des reconnaissances, dans un dialogue assaisonné d’obscénités. […] C’est tour à tour de sa vanité et de sa malveillance, et plus souvent de ces deux vices à la fois, que vont naître les situations où nous le verrons engagé. […] L’intérêt, dans la comédie, devait naître désormais de cette variété infinie du cœur humain, lequel contient plus de coups de théâtre que n’en peut créer l’imagination du dramaturge le plus fécond.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Paul Scarron, à Paris l’an 1610, de Paul Scarron, Conseiller au Parlement.

167. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445

Mon dessein est de me servir de ces mêmes exemples, pour leur faire voir que tous les incidents peu vraisemblables tiennent ordinairement ce défaut du peu de vraisemblance qui regne dans ce qui les fait naître.

168. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479

J’ose dire hardiment qu’un homme assez favorisé des cieux pour naître aujourd’hui avec autant de génie que Pocquelin, ne pourroit se flatter de monter aussi haut sur le Parnasse.

169. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

« Vous prétendez, madame, que le nous parle de cette autorité inhérente à la personne, distincte de celle qui naît du pouvoir donné par la république, et que je vous en dis quelque chose qui n’ait jamais été dite.

170. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Monsieur de Montausier était à Rambouillet, il n’apprit pas cette affaire. » Le duc de Saint-Simon a aussi parlé des avanies du marquis de Montespan ; mais, seulement en 1673, il n’en a parlé que plus de vingt années après, et sur des traditions fort suspectes ; l’on verra même qu’il en a adopté de fabuleuses ; il n’aimait pas M. de Montausier, et n’était pas fâché de trouver la duchesse de Montausier digne de reproches auxquels son mari n’aurait pas été étranger.

171. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Ce goût naît du besoin de voir la vie où elle n’est pas. […] Du rapprochement de l’une avec l’autre naît un vif et sympathique intérêt.

172. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273

Plaute, poëte comique, à Sarsine, ville d’Ombrie, aujourd’hui la Romagne.

173. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398

L’intérêt est l’ame de la piece : sans lui un drame, quel qu’il soit, ne fait que naître & mourir.

174. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Francesco Andreini et Isabelle laissaient un fils, Giovanni-Battista Andreini, en 1579, qui se distingua dans l’art qui avait illustré ses parents.

175. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

Molière put être mélancolique dans sa vie privée, nais il n’eut certainement pas cette mélancolie pleine de langueur et d’abattement des âmes maladives.

176. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Le plaisant de cette piece doit naître nécessairement des confidences multipliées que l’amant fait à son rival, du caractere d’Arnolphe qui rit des malheurs arrivés aux maris, qui craint cependant pour lui, & doit la disgrace qu’il redoute si fort, précisément aux précautions qu’il prend pour l’éviter. Le comique naît encore de la simplicité de l’héroïne, qui blesse mortellement son jaloux sans penser faire le moindre mal, & le lui avoue avec l’ingénuité la plus piquante.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Simon prend tout cela pour des faussetés imaginées par Dave : celui-ci tâche de gagner sa confiance, en lui disant que l’accouchement de l’Andrienne n’est qu’une feinte pour rompre le mariage projetté, & qu’on poussera l’artifice jusqu’à lui montrer un enfant nouveau . […] Dave porte l’enfant nouveau , & ordonne à Mysis de le mettre sur des herbes devant la porte de Chrémès.

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