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194. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222

Ses cheveux étoient en désordre, ses pieds nus ; la douleur étoit peinte sur son visage, un torrent de larmes couloit de ses yeux, elle n’avoit que de méchants habits ; enfin elle étoit faite de maniere, que si elle n’avoit eu un fond de beauté à toute sorte d’épreuves, tant de choses n’auroient pas manqué de l’éteindre & de l’effacer.

195. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416

Je soutiens qu’il est bon, & bon par excellence, Et qu’il n’y manque pas la moindre circonstance.

196. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

C’est là qu’il a pris le caractere de M. de Sotenville, qui reproche sans cesse à son gendre l’honneur qu’il lui a fait en lui donnant sa fille ; & celui de Mad. de Sotenville, qui ne croit pas qu’une femme née d’elle puisse manquer à son devoir.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Gripaut, attiré par le bruit qu’on a fait, se cache dans l’obscurité, entend le Chevalier dire au Marquis que si Catho échappe à sa poursuite, il ne manquera pas Manon sous le nom du Prince.

198. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

D’Orval laisse entrevoir qu’il est amoureux de Rosalie, & qu’il part pour ne pas manquer à son ami Clairville.

199. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

La première scène du premier acte, où Armande et Henriette exposent leurs différents caractères ; la deuxième, où Clitandre avoue à Armande qu’il ne l’aime plus ; la quatrième, où Bélise veut toujours voir une déclaration d’amour dans tout ce que lui dit Clitandre ; au deuxième acte, les scènes cinquième et sixième, où Martine est chassée, parce qu’elle a manqué à la grammaire ; la septième, où Chrisale se plaint aux femmes savantes et leur parle raison ; au troisième acte, les scènes 1, 2, 3, 4, 5, où Trissotin lit ses vers, où il se prend de querelle avec Vadius ; au cinquième acte, la scène première, où Henriette témoigne à Trissotin sa répugnance, et où celui-ci persiste ; la scène troisième, où le notaire ne sait auquel entendre, le père disant que le gendre est Clitandre, la mère disant que c’est Trissotin, Martine philosophant mieux que personne : voilà les scènes de cet ouvrage admirable qui doivent servir de modèles.

200. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

On acquerra ainsi le brevet d’amateur de raretés ; d’ailleurs, en s’accordant le superflu, on donnera élégamment à entendre qu’on ne manque pas du nécessaire.

201. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Elle ne manquait d’aucun moyen de l’être ; elle le fut, et au suprême degré.

202. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

N’y manque pas, au moins.

203. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Si la nature y manque, c’est l’École des Maris ou l’École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est « le beau mariage de la jeune Dorimène, fille du seigneur Alcantor, avec le seigneur Sganarelle, qui n’a que cinquante-trois ans… 0 le beau mariage, qui doit être heureux, car il donne de la joie à tout le monde, et fait rire tous ceux à qui on en parle523 ; » — si l’amour Savez-vous bien qu’on risque un peu plus qu’on ne pense À vouloir sur un cœur user de violence ; Qu’il ne fait pas bien sûr, à vous le trancher net, D’épouser une fille en dépit qu’elle en ait ; Et qu’elle peut aller, en se voyant contraindre, À des ressentiments que le mari doit craindre524 ?

204. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Trente pages de La Beaumelle contiennent cette histoire presque toute dialoguée, à laquelle il ne manque que l’appui d’un témoignage quelconque, ou au moins de quelque indication conforme dans les correspondances du temps.

205. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Je n’y manquerai pas lorsque je parlerai des différents genres de la comédie.

206. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Le suffrage qui lui manqua fut celui du Grand Condé.

207. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

L’avocat Braillardet, dans Le Divorce, de Regnard, plaide la cause de son client Sotinet contre Isabelle, femme de Sotinet : On ne manquera pas de vous dire que celui pour qui je suis est un brutal : j’en tombe d’accord.

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