Honneur à la belle aux pieds nus, Et si de la chaussée.
Ce qui étant venu à la connaissance de l’acquéreur, il fit faire des sommations au curé de lui rendre les honneurs qui lui y étaient dus comme son nouveau seigneur. […] Nous nous sommes donc mis en quête du tableau lui-même qu’on nous disait disparu, et nous l’avons trouvé dans un des vestibules d’honneur du Palais-Bourbon. […] En 1876, le Cercle de la critique musicale et dramatique, dont j’avais l’honneur d’être le président, décida sur la proposition de M. […] Reste à préciser laquelle de ces deux maisons eut l’insigne honneur d’abriter le poète ? […] Là figureront tous les malfaiteurs qui ont blessé l’honneur de notre poète, cette vie de sa vie.
Un Auteur auroit le plus grand tort s’il s’occupoit sérieusement d’un genre trop facile pour faire honneur.
Il est sans contredit bien flatteur de contribuer aux plaisirs de son Roi, de son Maître, sur-tout quand il se déclare le protecteur des talents, qu’il encourage les Artistes en applaudissant à ceux qui se distinguent, & en laissant tomber sur eux de ces regards favorables qui font autant d’honneur au protecteur qu’au protégé.
Il est bientôt remplacé par Scapin, qui envoie chercher un Rôtisseur, ordonne un repas magnifique au nom du maître de la maison ; & lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie, il lui dit qu’Arlequin & sa femme, obligés d’aller en ville pour une affaire de la derniere conséquence, l’ont chargé de faire les honneurs pour eux.
Quand il avait distingué une femme dans les salons de Versailles, le mari ne lui causait pas grand souci ; peut-être même croyait-il de bonne foi lui faire beaucoup d’honneur, tant il était pénétré de sa qualité divine.
Aussi quelle réception l’attendait dans la capitale, au retour de ces campagnes, où il s’était toujours passé quelque chose à son honneur !
Elle me touche assez pour m’en charger moi-même ; & sans autre docteur, je vous dirai que l’honneur d’être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m’accorder. […] Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables ; je me suis acquis dans les armes l’honneur de six ans de service, & je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d’autres, en ma place, croiroient pouvoir prétendre ; & je vous dirai franchement que je ne suis pas gentilhomme.
Est-ce là cet homme d’honneur ? […] Oui, sur mon honneur, je vous la promets. […] En un mot, il aime l’argent plus que réputation, qu’honneur & que vertu, & la vue d’un demandeur lui donne des convulsions ; c’est le frapper par son endroit mortel, c’est lui percer le cœur, c’est lui arracher les entrailles ; & si....
« Je ne vois, dit l’auteur de la pièce, rien de si ridicule que cette délicatesse d’honneur qui prend tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux plus innocentes paroles, et s’offense de l’ombre des choses.
Un peuple qui a mis long-tems son honneur dans la fidélité des femmes, & dans une vengeance cruelle de l’affront d’être trahi en amour, a dù fournir des intrigues périlleuses pour les amans, & capables d’exercer la fourberie des valets : ce peuple d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet, qui quelquefois par une expression vive & plaisante, & souvent par des grimaces qui rapprochent l’nomme du singe, soûtient seul une intrigue dépourvûe d’art, de sens, d’esprit, & de goût. […] La fin du regne de Charles V. ayant vû naître le chant royal, genre de poésie de même construction que la ballade, & qui se faisoit en l’honneur de Dieu ou de la Vierge, il se forma des sociétés qui, sous Charles VI. en composerent des pieces distribuées en actes, en scenes, & en autant de différens personnages qu’il étoit nécessaire pour la représentation. […] Le grec né moqueur, par mille jeux plaisans Distila le venin de ses traits médisans ; Aux accès insolens d’une bouffonne joie, La sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. […] C’est cependant à ce philosophe, dit M. de Voltaire, que l’archevêque de Paris, Harlay, si décrié pour ses moeurs, refusa les vains honneurs de la sépulture.
L’Académie française lui rendit après sa mort des honneurs qu’il avait mérités de son vivant : on assure que lorsqu’il mourut il était sur le point de quitter le théâtre pour se faire recevoir. […] Le rôle d’Axiane, que mademoiselle Duparc joua dans la tragédie d’Alexandre de Racine, lui fit beaucoup d’honneur, et cet illustre poète fut si frappé de ses talents, qu’il forma le dessein de la faire passer à l’Hôtel de Bourgogne, où il avait résolu de donner ses ouvrages ; il en fit faire la proposition à mademoiselle Duparc, qui l’accepta. […] Item, plusieurs peintres célèbres Étaient de ces honneurs funèbres. […] Lorsque La Motte donna sa tragédie des Machabées, il confia le rôle du jeune Misaël à Baron ; et le costumier du théâtre, imaginant sans doute que les enfants juifs étaient vêtus et coiffés comme ceux des bourgeois de Paris, lui fit prendre un toque d’enfant et des manches pendantes : on conçoit qu’il devait avoir, ainsi vêtu et coiffé, une tournure passablement originale, aussi fit-on l’épigramme suivante : Le vieux Baron, pour l’honneur d’Israël, Fait le rôle enfantin du jeune Misaël, Et pour rendre la scène exacte, Il se fait raser à chaque acte.
Mais pour un tas grossier de frivoles Esprits Admirateurs zélés de toute œuvre insipide, Que non loin de la place, ou Brioché préside, Sans chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le savoir de I*** L’Art poétique, chant III, v. 359-428 Que la Nature donc soit votre étude unique, Auteurs, qui prétendez aux honneurs du Comique.
Moliere, qui avoit écouté son ami avec assez de tranquillité, l’interrompit pour lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux : ouï, lui répondit Chapelle, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’être, mais je ne me serois pas fait une si grande peine pour une chose que mon honneur m’auroit conseillé de faire, & je rougis pour vous de vous trouver si incertain. […] Son mariage lui ôtoit & l’honneur, & le repos : il n’avoit pas même la consolation de haïr sa croix ; je veux dire la personne qui lui causoit tant de troubles.