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165. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Chapitre VI C’est ainsi que nous cherchons à relier, l’une à l’autre, ces diverses études de la comédie aux différentes époques de notre histoire, et nous espérons fort, pour peu que le lecteur nous soit en aide, arriver à quelque utile résultat. […] Aujourd’hui comme autrefois, nous ne manquons pas de ces gens à qui la fortune tient lieu de politesse et de mérite, qui n’ont pas deux pouces de profondeur, à qui la faveur arrive par accident ; seulement ces fortunes subites qui sont le déshonneur de la Fortune elle-même, arrivent, aujourd’hui, par d’autres moyens que les moyens d’autrefois, elles se produisent, dans des lieux différents, avec des caractères tout nouveaux.

166. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Le célèbre romancier proclame Molière le prince des poètes comiques, et, en dépit du préjugé national, si puissant dans son pays, met sans hésitation Shakespeare au-dessous du poète français, tellement que des critiques français ont dû faire eux-mêmes quelques réserves et convenir que Shakespeare représente une forme de comédie toute différente, difficilement comparable, mais dans laquelle l’auteur de La Tempête est incontestablement le premier. […] Depuis lors, Le Moliériste, dans la livraison du 1er avril 1881, en a donné une transcription un peu différente par le nouvel archiviste de l’Aude, M. […] En 1651, c’est différent ; on sait qu’il y était de sa personne au mois d’avril. […] En tout cas, ce n’est pas à Rouen, en 1658, que cette représentation aurait été donnée, car la composition de la troupe, alors bien connue, était fort différente de celle que constaterait la distribution d’Andromède. […] Qu’il vous souvienne donc de l’embarras où ce maître des dieux se trouva pendant cette guerre, sur les différents intérêts de la troupe céleste, pour réduire les trois déesses à ses volontés.

167. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Les différentes éditions, traductions ou imitations qu’on en a faites11, prouvent qu’elle eut un grand succès dans son origine.

168. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

  Je ne parlerai pas de l’art avec lequel le Conte est mis en action, puisque nous nous sommes interdit tout éloge ; mais j’ai cité le Galant Escroc exprès pour faire sentir les différentes nuances qu’il doit y avoir entre une Piece destinée au Théâtre public ou à un Théâtre particulier, pour conseiller aux Auteurs d’imiter M. 

169. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Les différents états de la société, leurs préjugés, leurs prétentions, leur admiration exclusive pour eux-mêmes, leur mépris mutuel et inexorable, sont des puérilités réservées aux Peuples modernes.

170. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Il ressuscite la vérité morte ; il nous rend par la magie d’une langue éternellement neuve, la vie même de nos pères, si différente de la nôtre, et pourtant, si semblable : passions, travers, physionomies, grimaces ; notre sottise d’autrefois, encore si bien portante aujourd’hui, et notre esprit de toujours, le talisman de la féerie gauloise, votre esprit à vous, l’esprit français, composé de bon sens, de bonne foi, de bon cœur, l’esprit de Rabelais, d’Henri IV et de Voltaire : notre esprit historique, national, qu’on nie de temps en temps chez nous, quand c’est la mode, mais que l’étranger nous envie toujours, — ce piquant, ce charme particulier de nos femmes, qu’elles soient la reine Marguerite, Sévigné, la marquise, ou Jenny l’ouvrière, — cette gaîté robuste et en quelque sorte fatale qui force le grand Corneille à écrire le Menteur, une fois en sa vie, et Racine à interrompre Andromaque pour lancer l’éclat de rire des Plaideurs, — cette immortelle bonne humeur, enfin, qui vit de nos gloires, qui survit à nos désastres et qui, loin d’abaisser notre caractère, est le meilleur argument de notre éloquence et Tarme la plus fidèle de notre valeur.

171. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Molière cesse désormais d’être Mascarille et devient Sganarelle ; il adopte un type moins déterminé, plus mobile ; Mascarille est toujours valet, Sganarelle est placé tour à tour en différentes conditions, tantôt valet ou paysan, tantôt mari, père ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport, aux derniers venus de la comédie de l’art, à Beltrame, à Trufaldin.

172. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Pour le personnage d’Orgon, la question est toute différente.

173. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

On ne voit donc pas, malgré La Bruyère, ce qu’il y a de contraire au caractère de Tartuffe dans les différents traits qu’il lui reproche. […] Célimène, Philinte, Éliante, Arsinoé, Oronte, les marquis, sont tous, à des degrés divers et sous des formes différentes, les images du monde.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Les doutes sont grands Pour définir s’il est des appas différents.

175. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Quant à l’œuvre de ses dernières années, cette merveilleuse Athalie, si différente de ses précédens ouvrages, si peu comprise par les contemporains, il faut aussi trop de complaisance pour y voir autre chose qu’une grande inspiration religieuse, due à ses souvenirs de Port-Royal, à ses amitiés jansénistes, enfin à la lecture assidue de la Bible, qui enhardit le génie de Racine et donna cette fois à son style une trempe singulière et une couleur d’un éclat inattendu.

176. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Un Auteur qui, dans un ouvrage à prétention, feroit usage de ces différents noms, & qui les placeroit aussi bien que le hasard, auroit beau prouver, par la liste des cuisiniers, des orfevres, & l’almanach du théâtre, qu’il est dans la nature, on lui répondroit, avec Boileau : Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable : Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

On parle de paix ; on projette de terminer les différents par le mariage de Delmire avec Don Rodrigue.

178. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Deux hommes si différents !

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