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146. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252

Je veux désabuser les gens, & pour cet effet il faut que ce soir vous & moi nous commencions le bal. . . .

147. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

On ne jette les yeux qu’en passant sur les pauvres, & on les arrête sur les riches ; si le riche étoit autrefois pauvre, on ne fait que murmurer & en médire, & le pis est que, quand on a commencé, on ne finit point. . . . .

148. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

La comédie régulière ou soutenue, comme on disait encore, n’a commencé qu’au quinzième siècle.

149. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Commencez à l’épousseter, et gardez-vous de faire mal aux habits qui ne sont pas coupables.

150. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Sa famille qui le destinoit à la charge de son pere, en obtint pour lui la survivance ; mais la complaisance qu’avoit euë son grand-pere, de le mener souvent à l’hôtel de Bourgogne, ayant déjà commencé à développer en lui le goût naturel qu’il avoit pour les spectacles, il conçut un dessein fort opposé aux vûës de ses parens ; il demanda instamment, & on lui accorda avec peine, la permission d’aller faire ses études au collége de Clermont. […] Elle commença le 7 mai, & dura plusieurs jours. […] 53 Il éxigea, ce jour-là, de ses camarades que l’on commençât la représentation à quatre heures précises.

151. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Les auteurs commençaient par imaginer une suite et une confusion singulière d’incidents : c’était là l’invention. […] Molière commença par la farce. […] C’était l’usage ; et Molière, acteur et auteur tout à la fois, devait commencer par là.

152. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

C’était un grand pas de fait vers la peinture des mœurs et des caractères : il fut donné à ce même génie d’achever l’ouvrage qu’il avait commencé. […] Mais, tel qu’il est, enfin, le Menteur commence l’ère de la comédie nouvelle, de la vraie comédie, en France, de même que naguère le Cid avait ouvert celle de la tragédie véritable. […] Ses expositions sont des scènes vives et animées, qui, commençant l’action, ou, mieux encore, la supposant commencée, mettent tout d’un coup le spectateur au fait du personnage principal, et quelquefois même lui donnent une idée du sujet entier de la pièce. […] La troupe de Molière y commença ses représentations le 4 novembre 166048. […] Tout ce qu’il demanda, ce fut que le spectacle commençât à quatre heures précises.

153. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Le théâtre qui commençait à fleurir alors, détermina Pocquelin à s’associer avec quelques jeunes-gens qui avaient du talent pour la déclamation.

154. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

Je commençai à m’apercevoir que toutes mes précautions avaient été inutiles, et ce qu’elle sentait pour moi était bien éloigné de ce que j’aurais souhaité pour être heureux.

155. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Nous aurons le loisir de nous entretenir Sur nos arrangements : mais commençons par boire. […] Il ne lit pas les noms des acteurs avant que la piece commence, comme fait un lecteur dans son cabinet : je ne sais pas pourquoi il prend cette peine ; je sais encore moins pourquoi on les imprime à la tête de l’ouvrage.

156. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Mon titre écrit, j’allais bravement commencer, quand tout à coup je sentis comme un regard animé et mélancolique à la fois qui se posait sur mon épaule : c’était le regard de ce brave Henri, qui est bien l’homme le plus naturellement mécontent qui se soit jamais rencontré en mon chemin. […] — Commence donc et à ton aise.

157. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Comme il est le héros de son ouvrage, il commence par faire son portrait sous le nom de Zelmis; et, soit à titre de romancier, soit à titre de poète, soit par la réunion de ces deux qualités, il se dispense absolument de la modestie. […] Enfin le sorcier, poussé à bout, avoue que son pouvoir commence à tomber depuis qu’il est vieux et qu’il perd ses dents; qu’autrefois il lui aurait été facile de faire ce qu’on lui demandait, quoiqu’il n’eût jamais envoyé son démon plus loin que Stockholm.

158. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Il le met en face de Descartes et se plaît à rapprocher une philosophie qui commence à la conscience du moi, de la poésie qui dictait à Corneille le Moi de Médée, le Qu’il mourût du vieil Horace, le Soyons amis d’Auguste et la réponse, deux fois répétée, de Polyeucte : Je suis chrétien . […] On s’étonne que la révolution française ait commencé par une déclaration des droits de l’homme ; mais ne voit-on pas que c’est là un des tics du génie français et qu’il n’a fait en ce cas que ce qu’il avait fait cent fois?

159. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Le public au contraire qui n’est pas du secret, & qui n’entend pas finesse à ce qu’on lui dit, commence par bâiller, & finit par huer.

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