Il eût porté en toutes les professions qu’il eût choisies une grande autorité, une force, une conviction. […] Toute sa maison se compose d’une pauvre servante et d’un petit garçon ; le gendre qu’il s’est choisi est riche en vertus, et c’est là tout. […] Quand Forlis arrive chez son ami, son ami S’écrie qu’il a mal choisi l’heure : C’est mon ami, je vais l’embrasser simplement. […] Il est bien heureux vraiment que la femme du Mari à bonnes fortunes s’appelle Adèle, c’est là un nom bien simple et bien choisi, pour un si grand génie ; au train dont y allait le poète comique, Adèle aurait bien pu se nommer Amanda. […] Toujours société choisie, Et, ce qui me paraît surprenant et nouveau Grand monde et bonne compagnie !
Le cardinal de Mazarin étant à l’extrémité, quatre médecins, choisis parmi les plus fameux de la capitale, consultèrent sur sa maladie.
Parlez, choisissez.
Il est plus logique de supposer ce fait que de croire que Lully, pour faire sa cour au roi, a été choisir le rôle d’un des deux opérateurs.
Tous ces hommes, qui ont entouré de tant d’éclat les premières années de son règne, il ne les a ni formés, ni choisis, ni surtout remplacés.
Ce dernier sens est raisonnable : le premier serait injuste ; et c’est celui qu’a choisi Voltaire, peut-être uniquement pour s’écrier : « Qui donc aura ce prix, si Molière ne l’a pas ?
D’un chêne grand et fort, Dont près de deux cents ans ont fait déjà le sort, Je viens de détacher une branche admirable, Choisie expressément de grosseur raisonnable, Dont j’ai fait sur-le-champ, avec beaucoup d’ardeur, (II montre son bras.)
En effet, la Mothe suppose que le « peuple singe », voulant élire un roi, avait décidé de choisir celui qui aurait pu saisir en sautant un fruit « pendant au bout d’une branche assez haute ». […] LA NOURRICE Ma foi, vous avez fait là un pauvre choix : vous ne vous entendez pas à choisir un homme. — Va ton chemin, fillette, sers Dieu.., Ah ! […] Or, il n’est pas rare que nos universités choisissent Molière pour but de leurs recherches.
Le malheureux Don Pedre feignit d’être malade, & se représentant qu’il avoit choisi une femme idiote, qui non seulement l’avoit offensé en son honneur, mais encore qui ne croyoit pas s’en devoir cacher, il se ressouvint des bons avis de la Duchesse, détesta son erreur, & reconnut, mais trop tard, qu’une honnête femme sait garder les loix de l’honneur, & que si, par fragilité, elle y manque, elle sait du moins cacher sa faute. . . . .
Je n’ai rien à choisir que Moncade ou la mort.
N’y aurait-il pas eu effet de l’absurdité à choisir deux provinciales, pour attirer la risée sur deux femmes de la cour ; deux bourgeoises pour représenter le ridicule de femmes de haute naissance ; deux vieilles folles de petite condition, dont la vanité est de se faire une cour d’hommes de qualité, pour ridiculiser des femmes du premier rang, dont les hommes de la plus haute condition sont la société nécessaire, habituelle, sont les amis la famille ?
Les jeunes filles, dans Molière, n’attendent pas toujours l’ordre d’un père à se choisir un époux ; elles se révoltent même quelquefois ; mais, dans leur révolte même, le père ou la mère gardent pour elles un caractère sacré ; elles lâchent d’éluder ou de fléchir leur volonté, mais elles ne l’enfreignent pas.
de la Bruyere a senti qu’en accumulant tant de traits de distraction sur Ménalque, il ne faisoit pas un portrait naturel ; aussi a-t-il dit lui-même : « C’est moins un caractere particulier qu’un recueil de faits de distraction : ils ne sauroient être en trop grand nombre s’ils sont agréables ; car les goûts étant différents, on a à choisir ».
Celui-ci, en effet, sent que, pour plaire et triompher, il doit, comme tous les imitateurs de la nature choisie, prendre dans plusieurs modèles de quoi composer son image, et s’élever même, s’il se peut, au-dessus des perfections relatives qu’il a rassemblées en elle. […] Les académiciens présens ont promis de penser chacun de leur côté à cet objet, et de proposer leurs inscriptions, entre lesquelles l’Académie choisira celle qui lui paraîtra la plus convenable. […] L’Académie a choisi, d’une voix unanime, pour le buste de Molière, l’inscription suivante, proposée par M.