/ 231
171. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

J’aime des fossoyeurs, qui, dans un cimetiere, Moralisent gaiement sur des têtes de morts.

172. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Cette crise faisant une concurrence fâcheuse aux divertissements de la scène, Molière partit pour la province, où, pendant douze années, à la tête de sa caravane, tout ensemble directeur, acteur et auteur9, il accomplit un noviciat singulièrement propre à former un poète comique. […] N’avait-il pas eu soin de lancer la foudre sur la tête de l’athée99 ? […] Sous ce coup inattendu, Molière ne courba point la tête. […] Mais ce chef nominal de la communauté est trop faible pour tenir tête au « dragon » dont il a peur. […] La Préface imprimée en tête de Tartuffe expose des arguments analogues à ceux de la Onzième provinciale, et les transporte dans la comédie.

173. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Laisse-moi faire, la machine est trouvée ; je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j’ai besoin.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Il faut bien se garder d’imiter Clavaret, poëte tragique : cet Auteur prétendit sauver le reproche qu’on faisoit à ses rivaux, en mettant ces mots à la tête de sa tragédie du Ravissement de Proserpine : « La scene est au Ciel, en la Sicile, & aux Enfers, où l’imagination du lecteur se peut représenter une certaine espece d’unité de lieu, les concevant comme une ligne perpendiculaire du ciel aux enfers ».

175. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

Un valet fourbe doit faire éclater, dans tous les embarras qu’un sort contraire lui oppose, ces tours vigoureux qu’une tête profonde peut seule concevoir, & qui étonnent le spectateur.

176. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Pendant que ce Prince était condamné dans sa patrie à avoir la tête tranchée, il se rendit à Bruxelles, pour commander les troupes confédérées de la maison d’Autriche contre la France.

177. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Elle écrit à sa fille, le 29 avril 1676 : « La reine a été deux fois aux Carmélites avec Quanto (madame de Montespan).Cette dernière se mit à la tête de faire une loterie ; elle se fit apporter tout ce qui peut convenir à des religieuses ; cela fit un grand jeu dans la communauté.

178. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Un jour Molière, dans le temps qu’il avait en tête le sujet de sa comédie, se trouvait chez le nonce du pape avec plusieurs ecclésiastiques au visage contrit et mortifié. […] Le prétendu mot de Molière pourrait bien avoir sa source dans une de ces deux anecdotes qui sont racontées dans le Ménagiana ; voici la première : « M. l’évêque de.… faisait une mission à la tête de douze prêtres dans tous les lieux de son diocèse.

179. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Les professeurs, fidèles à leur serment, ont « leurs robes longues à grandes manches, le bonnet carré sur la tête, et la chausse d’écarlate à l’épaule (7). » La séance va s’ouvrir. […] et qu’Aristote a bien raison, quand il dit qu’une femme est pire qu’un démon (26). » Et cet autre, que nous a conservé la rare science de Gros-René : La tête d’une femme est comme la girouette Au haut d’une maison, qui tourne an premier vent, C’est pourquoi le cousin Aristote souvent La compare à la mer.

180. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

De plus, ils eurent soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte et au commencement du troisième acte, que ces deux scènes et cet acte tout entier, dans les éditions précédentes, n’étaient point de la prose de M.  […] On peut même douter que le projet de cette comédie ait été fait, comme il est dit en tête du prologue, pour délasser le roi de ses nobles travaux . […] Grimm, dans sa Correspondance littéraire, raconte l’anecdote suivante : « Le docteur Malouin, vrai médecin de la tête aux pieds, et dont madame de Graffigny disait plaisamment que Molière, en travaillant à ses rôles de Diafoirus et de Purgon, l’a voit vu en esprit, comme les prophètes le Messie, ce bon docteur Malouin nous remontra un jour, pour nous guérir de notre incrédulité, que les véritablement grands hommes avaient toujours respecté les médecins et leur science.

181. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Pour donner plus de goût à sa traduction, Molière avait rendu en prose toutes les matières philosophiques, et il avait mis en vers les belles descriptions de Lucrèce. » (Mémoires sur la vie de Molière, en tête de l’édition d’Aimé Martin).

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Il a déja appris l’affaire, & elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

(Il la salue comme elle passe, & elle détourne la tête.)

/ 231