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62. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Auger dans l’avertissement de celle qu’il a publiée, que dans toutes les éditions, sans en excepter les plus belles et les plus estimées, le texte est scandaleusement défiguré ; et pour prouver cette assertion je n’ai besoin que de l’expliquer… Molière ne s’est jamais occupé de donner une édition de ses Œuvres. […] L’édition publiée en 6 vol., petit in-12, par Wettstein (Amsterdam, 1691), nous a fourni des corrections utiles. […] Œuvres complètes de Molière, publiées avec un commentaire par M. 

63. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Cotin* ne s’en tint pas à sa satire ; il publia un autre ouvrage sous ce titre : La Critique désintéressée sur les satyres du temps 60. […] Aux Pays-Bas, où il fut un temps conseiller du futur Charles Quint, il écrivit pour lui l’Institution du prince chrétien et publia également son Novum Testamentum et la première édition des Colloques. […] Esprit d’une curiosité universelle, il fut reçu à l’Académie en 1639, et comme il avait publié en 1640 un livre intitulé : De l’Instruction de M. le Dauphin, Richelieu le désigna, en mourant, pour être le précepteur de Louis XIV. […] Auteur de lettres et de poèmes galants (les Valentins), il est surtout le romancier des fameuses Lettres portugaises, publiées en 1669, dont la paternité et le statut ont longtemps constitué une énigme. [...] […] Outre sa contribution à des œuvres collectives et à diverses commandes, Boisrobert publie en 1633 à 1657 une quinzaine de pièces inégalement réussies.

64. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

L’épouse crie à la perfidie, au mauvais goût ; l’époux s’enfonce dans sa perruque, & disparoît : Marton va publier l’aventure.

65. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Quand on publiait une pièce jouée à l’impromptu, on écrivait ordinairement le dialogue, comme fit Fabritio di Fornaris pour L’Angelica.

66. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Loin de moi l’intention de révoquer en doute la sincérité des principes de tolérance proclamés par le Gouvernement ; mais que l’on se rappelle les clameurs que la réimpression des œuvres de Voltaire et de Rousseau a excitées il y a quelques mois ; les outrages prodigués aux deux plus beaux génies du dix-huitième siècle, à ces immortels apôtres de la raison et dé l’humanité, et l’on jugera s’il y aurait aujourd’hui de la prudence à publier pour la première fois l’Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations, ou la profession de foi du Vicaire savoyard.

67. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Les lettres étaient la conversation des absents ; on en lit, on en publia d’innombrables recueils14… Mais il ne s’agit ici que de l’origine de la chose.

68. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Somaize a publié cette année môme’ leur grand Dictionnaire. […] Le troisième, acte le laisse en cet état, sur le point d’entrer chez Agnès, pour voir sa contenance après un trait si noir. — Et le bruit reprend de plus belle, du parterre aux galeries ; la division se marque plus fort que jamais, entré le commun publie, ravi des amours d’Agnès et passionnément désireux de savoir comment elle échappera à son bec-cornu, et le beau mondé, mêlé d’auteurs et de dévots, qui crie au scandale et invoque Dieu et les sergents, — d’autant plus altérés.que le succès se prononce et qu’ils.sentent Molière, auteur et acteur, tout près de gagner la partie. […] Cependant Molière avait publié, à l’occasion de sa pension, le Remerciement au Roi qu’on trouve dans ses œuvres, en tête ou en queue de la Critique : un morceau pétillant, d’un entrain de gaieté qui ne respecte rien, et que je regrette bien de n’avoir pu dire encore, à la Comédie-Française, à quelque anniversaire.

69. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

On a d’elle une pastorale, Mirtilla, imprimée à Vérone en 1588 : des recueils de lettres et des fragments en prose furent publiés après sa mort.

70. (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376

Elle fut publiée pour la première fois en 1579, et jouit d’une longue réputation.

71. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

« J’apprends que tu publies tes Traités Acroatiques : quelle supériorité me restera-t-il sur le reste des humains ?

72. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Elle composa et publia à Paris, en 1659, une comédie intitulée : L’Inganno fortunato overo l’Amata aborita (« l’Heureuse tromperie ou l’Amante abhorrée », un titre à l’italienne, s’il en fut jamais).

73. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Elle parut, pour la première fois, dans le recueil de ses œuvres, publié en 1682. […] On lit, dans le Bolœana, publié par Brossette, l’anecdote suivante : « On dit que Lulli, ayant en le malheur de déplaire au roi, voulut essayer de rentrer dans ses bonnes grâces par une plaisanterie.

74. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

De plus, le roi avait publié, en 1641, une déclaration par laquelle il défendait que l’état de comédien pût être désormais imputé à blâme, et préjudiciât à la réputation du comédien dans le commerce public. […] La cabale, cependant, ne cessait pas d’agir: Un Monsieur de Rochemont, tout tremblant de Tartuffe, quoique ne l’osant dire, publia des Observations sur une comédie de Molière, intitulée le Festin de Pierre. […] Ils n’avaient rien à répondre; ils publièrent que l’auteur du Tartuffe était un démon vêtu de chair, habillé en homme, un libertin, un impie digne d’être brûlé publiquement. […] Boileau, sentant le danger, vint à l’appui de Molière; il écrivit au roi sa noble Épître où parlant de ceux Qui tout blancs au dehors sont tout noirs au dedans, il ajoute : Ce sont eux que l’on voit, d’un discours insensé Publier dans Paris que tout est renversé, Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace : Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux ; C’est offenser les lois, c’est s’attaquer aux cieux.

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