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156. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90

Alors Doublette appelle un Ouvrier nommé Dire ; mais, comme tout son mérite consiste dans le babil, & qu’il n’effectue rien de ce qu’il promet, elle le renvoie, & en fait venir un autre appellé Faire, qui tient tout ce qu’il a promis, ce qui satisfait fort Doublette.

157. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

C’était un homme de qualité, un homme d’esprit, de belle figure, un homme de cour, mais non un de ces courtisans de profession, qui bornant leur ambition à obtenir une parole ou un regard du prince, se pâmaient de joie en s’entendant nommer pour un voyage de Mari y ou Ce Fontainebleau.

158. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

« Il y avait, à ce qu’on rapporte, sur cette même scène française, un grand comédien nommé Baron, que Molière avait élevé lui-même.

159. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Comment donc, & pourquoi Oses-tu seulement la nommer devant moi ? […] Julie arrive, fait ôter ses coeffes, ordonne à Marton d’appeller Mariane ; elle vient à point nommé.

160. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

« Ils savent, la plupart, de fort belles humanités, savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c’est ce qu’ils ne savent point du tout… » Voyons maintenant quelles sont les opinions scientifiques de ces Diafoirus père et fils en qui Molière semble incarner tous les ridicules de la médecine. […] » s’écrie Ariste, … Vous ne pouvez pas, voyant comme on vous nomme, Vous résoudre une fois à vouloir être un homme, À faire condescendre une femme à vos vœux, Et prendre assez de cœur pour dire un : je le veux ?

161. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

C’est l’histoire d’un nommé Chrétien qui, séduit par Orgueil et Fainéantise, tombe, après diverses aventures, dans le bourbier de Concupiscence, d’où il est tiré par la vierge Pureté, suivie de deux acolytes qui sont le 6e et le 9e commandements ; et depuis cela, un homme sec et blême suivait toujours Chrétien ; c’était le nommé Remords.

162. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Les auteurs dramatiques ne se faisaient point scrupule de se nommer eux-mêmes, et de nommer les autres dans leurs ouvrages. […] Déjà, Molière lui-même, dans L’Impromptu de Versailles, avait nommé injurieusement Boursault, qui, dans Le Portrait du peintre, avait commencé par le désigner outrageusement ; et Louis XIV, arbitre et modèle des bienséances, avait autorisé de sa présence, de son approbation même, cette cruelle représaille.

163. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

« Ce pays se nomme Versailles ; il est à quelques quarante-huit degrés d’élévation du pôle, à plus de onze cents lieues de mer des Iroquois et des Pantagons. » Hélas ! […] Le lendemain du jour où mademoiselle Mars prit congé de son public en deuil, chez un honnête citoyen que je ne veux pas nommer, deux braves comédiens du boulevard, faits pour mieux que cela, racontaient, en souriant, les heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. […] Il y a, dans les livres de Quintilien, un interlocuteur nommé Apollodore, qui disait : « Persuader, c’est s’emparer de l’esprit de celui qui vous écoute, et le conduire en triomphe au but que l’on se propose. » En triomphe !

164. (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873

Il y rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé Chapelle, qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda, & le trouva plus inquiet que de coutume : il lui en demanda plusieurs fois le sujet.

165. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Comme on a parlé de marier la vieille folle à un certain Baron d’Albikrac qu’elle n’a point vu, & qui est absent, on imagine de faire paroître un valet, nommé la Montagne, sous le titre de Baron d’Albikrac, pour engager la vieille à conclure avec lui, & à permettre que sa niece s’unisse avec Oronte ; mais elle n’entend point raison.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Il les entend nommer Mademoiselle & Madame Cléonte.

167. (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243

Tous ceux qui l’ont vue sont demeurés d’accord qu’elle est mal nommée et que c’est plutôt L’École des maris que L’École des femmes.

168. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

À l’entrée de la ville capitale, est une place, nommée Cajolerie, ouverte de trois côtés, et qu’on a rendue spacieuse par la ruine du temple de la pudeur. […] C’est certainement bien elle qu’il a voulu désigner par le nom propre de Madelon, et par le nom usurpé de Polixène ; mademoiselle de Scudéry se nommait Madeleine, et son nom du Parnasse était Sapho.

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