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152. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

La fine Soubrette sait à propos lui montrer un diamant, & lui en vanter le prix ; ce qui le détermine.

153. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

Je le sais bien ; mais il auroit dû garder la science & l’air de dignité qu’il avoit puisés dans ses négociations pour ses opérations politiques seulement, & se montrer moins digne, moins froid, moins guindé, dans ses pieces ; il n’auroit tenu qu’à lui : il suffit de voir son triple Mariage pour s’en convaincre.

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70

Courons donc le chercher ce pendard qui m’affronte, Montrons notre courage à venger notre honte.

155. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

Oui, je te soutiendrai par vives raisons, je te montrerai par Aristote, le Philosophe des Philosophes, que tu es un ignorant, un ignorantissime, ignorantifiant & ignorantifié par tous les cas & modes imaginables.

156. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

Messieurs, ne soyons pas plus sévères que l’inflexible Boileau, et montrons-nous fiers d’une supériorité que peut-être nous dédaignerions moins si on nous la disputait davantage.

157. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Enfin, Molière supposait les sentimens d’Armande, ou plutôt il lui indiquait, sous le couvert d’une allusion transparente, ceux qu’il désirait qu’elle eût lorsqu’il montrait Léonor excédée de tous « ces jeunes fous » qui « la raillent sottement sur l’amour d’un vieillard, » et déclarant qu’elle préfère de beaucoup cet amour à « tous les beaux transports de leurs jeunes cervelles. » Si une jeune fille peut parler ainsi d’un « vieillard »qui recherche sa main, à plus forte raison peut-elle consentir sans effroi à devenir la femme d’un homme jeune encore, dans la maturité de l’âge. […] Or si, alors comme aujourd’hui, les notaires se montraient fort accommodans et inscrivaient de bonne grâce les noms et titres qu’on voulait ; en revanche, pas plus alors qu’aujourd’hui, un mariage ne pouvait être célébré à l’église sans la production de l’acte de baptême des époux. […] On la vit ensuite dans l’Henriette des Femmes savantes, ce type délicieux de la jeune fille française, dont la grâce facile, le bon sens, aiguisé d’ironie mais tempéré de bonté, montrent, en quelque sorte, l’Elmire du Tartuffe avant le mariage.

158. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Je ne veux pas montrer le rival d’Aristophane et de Ménandre, mais seulement l’élève de Gassendi et les traces de cet enseignement philosophique répandues dans la plupart de ses comédies.

159. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

On appelle cela montrer la comédie.

160. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Ma foi, Monsieur, je montrerai tout ce que je sais faire ; & je vous traiterai du mieux qu’il me sera possible.

161. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Survient un Gentilhomme campagnard qui ne veut pas se marier, parcequ’un limaçon lui a montré ses cornes, & qu’un coucou a chanté auprès de lui.

162. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Un Petit-Maître de quarante ans, très ridicule par conséquent, envoie un billet circulaire à deux femmes qu’il veut mettre au nombre de ses conquêtes, & qui, malheureusement pour lui, se montrent les poulets qu’elles reçoivent.

163. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

Moliere, en choisissant le plus parfait de ces originaux pour l’objet de son imitation, a bien montré quel étoit son discernement.

164. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Avant que de sortir de l’erreur la plus chere, Et de quitter un nom que j’avois usurpé, Vous-même, montrez-moi que je m’étois trompé ; Vous pouvez m’en donner la preuve la plus sure : Je vous ai fait tantôt une assez grande injure : En rival furieux je me suis égaré ; Si vous ne m’êtes rien, je n’ai rien réparé.

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