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134. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Je me suis proposé pour but d’augmenter leur émulation en mesurant devant eux l’intervalle immense qui sépare ces deux Rois de la Scene Françoise, c’est à eux de s’y former un empire s’ils le peuvent.

135. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Puisque le ciel a voulu nous former Avec un cœur qu’Amour peut enflammer641, Quelle rigueur impitoyable Contre des traits si doux nous force à nous armer ?

136. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Mais, pour combien d’actes, cette dernière pièce était-elle comprise dans les sept actes qui formaient l’ensemble du spectacle ? […] La pièce fut reprise, le 4 mai 1674 par la nouvelle troupe, formée des débris de la troupe de Molière et de l’élite de celle du Marais.

137. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

On a fait bien des tableaux de Paris… la plus ressemblante de ces images est, à coup sûr, l’image du dessein le plus formé et le plus net. […] que j’ai formé » disait Baron !

138. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Tentation éternelle des comédiennes, celles qui l’ont abordé s’appellent légion, celles qui ont pu s’en rendre maîtresses forment un groupe d’élite, admiré, envié : telle actrice de génie, comme Rachel, y échoua misérablement, et une vraie Célimène, comme Mlle Mars, est sûre de transmettre son nom à la postérité. […] Une tirade heureuse, une scène bien venue, sont peu de chose au théâtre ; un caractère vrai, une action qui donne l’illusion de la vie, sont tout, et, de quelques élémens empruntés ou repris que soit formée cette création, il n’importe guère.

139. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Il se répandoit avec eux sur ses chagrins domestiques, qui avoient souvent leurs principes dans son humeur naturellement rêveuse et bizare, qu’augmentoit encore sa mauvaise constitution ; mais cette foiblesse de santé avoit d’ailleurs un avantage : c’étoit de le dispenser des excès de ses amis, témoin l’histoire, que rapporte l’auteur de sa vie, de ceux qui, à la fin d’un repas qui avoit duré toute la nuit, formèrent le projet bizare et funeste de s’aller noyer, et que Moliere, qui en fut averti assez à temps, ramena en flattant leur manie, en leur faisant entendre qu’il vouloit être de la partie, qu’ils avoient raison, que le bonheur de la vie, et la vie même, n’étoit rien, qu’elle étoit pleine de traverses, etc. […] Saint-Evremond dit qu’il s’étoit formé sur les anciens à bien dépeindre les gens et les mœurs de son siècle dans la comédie, ce qu’on n’avoit pas vû encore sur nos théâtres.

140. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

« Le roi, dit un commentateur de Molière, avait vingt-trois ans, son règne commençait; Mazarin venait de mourir; le goût du jeune roi pour la magnificence et les plaisirs fâchait l’ancienne cour, et commençait à former la nouvelle. […] rien n’est comparable à mon amour extrême ; Et dans l’ardeur qu’il a de se montrer à tous, Il va jusqu’à former des souhaits contre vous. […] Un littérateur, formé à l’école de Schlegel, choqué de cette longue suite de paroles, sans action apparente, ne verrait dans cette œuvre qu’un plaidoyer dialogué. […] Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. […] Il ne passe les bornes en aucun point; il a assez de finesse de tact pour ne jamais trop appuyer; c’est le sage formé par le monde, le véritable honnête homme, tel qu’on l’entendait au XVIIe siècle, dans les meilleures compagnies.

141. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

En somme, il n’a mis en scène et n’a pu former, par conséquent, que des honnêtes gens indifférents.

142. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Ce n’était pas là la seule attache religieuse qu’il y eût dans la famille de Molière Son frère Jean avait épousé, en 1656, une jeune orpheline, Marie Maillard, que l’évêque de Césarée, Bourlon, protégeait, et qui ne semble pas avoir été, pour cela, plus savante ; elle ne savait pas écrire, mais elle était riche ; elle avait apporté en dot 11,500 livres, qui formeraient aujourd’hui une somme de 57,000 francs environ. […] Tallemant des Réaux, parlant de ces dernières études de Molière, ne fait mention que « des bancs de Sorbonne », où l’on ne se formait, en effet, qu’à la théologie et au droit canon. […] Une troupe de jeunes gens s’était formée en compagnie dramatique, sous ce beau titre : l’Illustre Théâtre, où je retrouve toute la modestie que la jeunesse n’eut jamais. […] Ces extraits formèrent un recueil, qui se trouve aujourd’hui parmi les manuscrits de la Bibliothèque nationale110. […] Molière, sans repousser celle-ci, fit à l’autre sa part, et y fut aidé par Jodelet, ainsi que par les excellents acteurs dont il s’était entouré et qu’il avait formés dans le comique mieux encore que dans le sérieux.

143. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Les Français apparemment considèrent une pièce de théâtre comme une sorte de morale en action ; ils veulent se former l’esprit et le cœur au spectacle ; et, en effet, une comédie de caractère est une chose éminemment instructive. […] Dans la manière dont Schlegel traite le théâtre français, je trouve la recette pour former un pitoyable critique, dénué de toute faculté pour apprécier ce qui est excellent. » (Entretiens de Goethe et d’Eckermann.)

144. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Le vindicatif musicien eut vent de ces propos et déposa entre les mains du lieutenant criminel une plainte où il prétendit qu’au cours du dîner un pacte avait été formé pour l’assassiner. […] Aux raisons qui avaient formé mon opinion, il ajoute même des arguments nouveaux qui la confirment. […] Ce n’est pas non plus un type, celui du Misanthrope, car, prise en elle-même, la misanthropie ne saurait devenir la donnée d’un personnage scénique : elle n’est point comme l’avarice, l’ambition, l’amour du jeu, une passion agissante et susceptible de former le pivot d’une intrigue dramatique.

145. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Le Ballet des Muses, dont La Pastorale comique et Mélicerte formaient deux entrées, la troisième et la quatrième, fut exécuté, à Saint-Germain, le 2 décembre 1666.

146. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Lindor dit à sa belle cousine qu’il a formé deux souhaits, celui d’être utile à sa patrie, & de réduire une belle.

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