/ 156
114. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Il faut avouer que ce grand homme a bien perdu sa peine ; il a fait là vraiment deux fameux élèves. » Molière, act.

115. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Après cela, les délicats ont reproché à Molière les mots fameux de la tarte a la crème et des enfants par l’oreille 333 ; les pudibonds se sont indignés de la scène où la pauvre Agnès dit presque, et fait penser une obscénité, à propos du bout de ruban que lui a pris Horace 334.

116. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Ainsi, dans La Lingère du Palais (1682), Arlequin faisait la caricature de Mademoiselle Champmêlé ou Chamelay, comme écrit Gherardi, et jouait avec Pasquariel la fameuse scène du Cid : Rodrigue, qui l’eût cru ?

117. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Un duc, qu’on ne nomme point, passait pour être l’auteur de la fameuse exclamation, tarte à la crème ! […] Le fameux comte de Grammont, le héros des mémoires. dont Hamilton, son beau-frère, est l’auteur, avait, pendant son séjour en Angleterre, fait une cour assidue à la sœur de son futur historiographe, et pris avec elle des engagements plus sérieux qu’il ne convenait à son humeur fort changeante.

118. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

« [*]Jamais dans une seule année l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre, et le fameux Molière ne nous a point trompés dans l’espérance qu’il nous avait donnée il y a tantôt quatre ans, de faire représenter au Palais-Royal une pièce comique de sa façon, qui fût tout à fait achevée. […] Il y a tout lieu de croire que le sieur Chiacheron n’est qu’un nom emprunté, sous lequel le fameux Lully représenta plusieurs fois devant le roi le rôle du Muphti, et même peu de jours devant sa réception à la charge de secrétaire du roi.

119. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

La plus fameuse de ce nombre est L’Avare ; malheureusement les manuscrits de l’Aulularia de Plaute sont tronques à la fin, mais, dans ce que nous en connaissons, il reste encore assez à admirer. […] Il est vrai qu’il faut y voir jouer ce fameux Brunet, dont le visage est presque un masque et qui est aussi inépuisable dans les rôles de niais, que Polichinelle l’est dans le sien.

120. (1802) Études sur Molière pp. -355

Je l’ai vu donner, je l’ai vu recevoir par les comédiens les plus fameux, et aucun n’a le courage de renoncer aux applaudissements qu’il lui procure. […] D’après ce dernier vers, les fameux comédiens que nous venons de citer, ont constamment laissé Jupiter et Alcmène dans la rue ; cependant Molière a imprimé en toutes lettres : la scène est à Thèbes, dans le palais d’Amphitryon . […] L’un des plus fameux comédiens que nous ayons à regretter, eut un jour la complaisance de se joindre aux burlesques médecins qui exhortent Pourceaugnac à prendre des lavements ; le croirait-on ? […] On connaît aussi l’anecdote de ce fameux souper que firent à Auteuil chez Molière, Lulli, La Fontaine, Boileau, Mignard, Chapelle, etc. […] Non, il ne put l’y trouver, j’en conviens ; Mais ce grand juge y retrouva fort bien Le Grec fameux qui sut en personnages Faire jadis changer jusqu’aux nuages, Un chœur d’oiseaux, en peuple révéré, Et Plutus même en Argus éclairé.

121. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

s’est-on dit, voici une fameuse date !

122. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’effet de son caractère, par la façon dont il y est jeté, et par la façon dont il en sort. […] De la sorte, tout sert à la gloire de ce grand homme, jusqu’au travers d’Oronte, qui, lorsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend, parle un français aussi vif et aussi naturel que celui d’Alceste.

123. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Lysidas a formé trois disciples fameux : William Schlegel, Jean-Paul Richter et Hegel. […] Il ne prétendait pas que les fameuses règles pussent être fausses : il soutenait seulement que la connaissance n’en était point utile, si ce n’est pour fermer la bouche aux pédants.

124. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Le pauvre, déchaîné par les violences même de Don Juan, suffisait au châtiment de ce fameux pervers. […] Ce qui va vous étonner, c’est que le jeune homme, exposé à ce coup de feu n’est rien moins que Louis XIV, le grand roi, le maître du pompeux Versailles, l’élégant amoureux de tant de beautés fameuses, dont le nom est arrivé jusqu’à nous, presque chaste, tant il y avait de poésie et de grâce dans ces amoureuses faiblesses ; le voilà, dans un drame vulgaire, qui court sur les toits pour faire l’amour, à peu près, comme l’écolier du Diable boiteux. […] Et que serait-ce donc si nous assistions à ce fameux sermon pour la prise de voile de madame de La Vallière, en présence de cette reine de France qui a pardonné à cette femme, en ce moment couverte de la cendre des morts ! […] il y a pour se consoler quelques spéculations fameuses… dans les journaux !

125. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausier, fameux par sa vertu sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans Le Misanthrope ; le duc de Montausier alla voir la pièce et dit en sortant qu’il aurait bien voulu ressembler au Misanthrope de Molière. » « [*]Le caractère du Misanthrope sera toujours regardé chez les nations polies comme l’ouvrage le plus parfait de la comédie française ; si l’on en considère l’objet, c’est la critique universelle du genre humain ; si l’on examine l’ordonnance, tout se rapporte au Misanthrope ; on ne le perd jamais de vue, il est le centre d’où part le rayon de lumière qui se répand sur les autres personnages, et qui les éclaire. […] « On n’a point inséré dans ces Mémoires les traditions populaires, toujours incertaines et souvent fausses, ni les faits étrangers ou peu intéressants, que l’auteur de la vie de Molière a rassemblés ; celui dont Charpentier, fameux compositeur de musique, a été témoin, et qu’il a raconté à des personnes dignes de foi, est peu connu et mérite d’être rapporté. […] Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon comédien que Bellerose, (c’était un fameux acteur de ce temps-là) ; cette réponse frappa le jeune homme, et sans pourtant qu’il eût d’inclination déterminée, elle lui fit naître du dégoût pour la profession de tapissier ; s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être comédien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de ses pères. […] C’est-à-dire, en un mot, ces fameuses merveilles, Dont je charme aujourd’hui, les yeux et les oreilles.

126. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Appliquons à cette maxime un exemple pris dans Moliere, & choisissons une scene qui, peu fameuse par elle-même, ne laisse pas imaginer qu’un très petit nombre seulement ont les qualités dont je viens de parler.

/ 156