Molière a tant de fois et si vivement attaqué les médecins, qu’on a cherché si cette espèce d’acharnement n’avait pas eu quelque cause particulière. […] Les nombreux personnages qui concourent à l’action de la pièce, ou dont les portraits seulement sont encadrés dans le dialogue, offrirent aux yeux des attitudes si naturelles, des formes si bien senties, des traits si bien modelés, qu’on voulut voir des individus peints avec ressemblance, où il n’y avait que des espèces représentées avec vérité, et qu’on chercha partout, à la cour comme à la ville, les originaux dont Molière avait pris les figures à leur insu pour les transporter et les distribuer dans sa composition.
Mais que cherche ici ce visage ? […] Seigneur, j’ai appris que vous cherchiez un nombre de gens pour contribuer par leurs talents aux plaisirs de l’Hiver pendant son séjour en France.
« Alors les auteurs, incertains sur le parti qu’ils devaient prendre, cherchèrent à éblouir le spectateur par des saillies d’esprit et des pensées brillantes. […] Les deux pièces, divisées en sept actes, sans qu’on en connaisse la véritable distribution, y étaient accompagnées d’intermèdes tirés de plusieurs divertissements qui avaient déjà été représentés devant le roi. » Nous croyons devoir finir cet article par un fait qui regarde le Martial, marchand gantier, dont parle la Comtesse d’Escarbagnas ; mais pour épargner au lecteur la peine de chercher ce passage dans la pièce, nous allons le rapporter ici. […] Celui-ci ne s’en vengea que par de nouvelles railleries ; mais Molière acheva de le perdre de réputation en l’immolant sur le théâtre à la risée publique, dans la comédie des Femmes savantes, sous le nom de Tricotin, qu’il changea depuis en celui de Trissotin. » Un passage du Menagiana 1 nous apprend jusqu’à quel point Molière chercha à ridiculiser Cotin.
Si on osait encore chercher dans le cœur humain la raison de cette tiédeur du public aux représentations du Misanthrope, peut-être les trouverait-on dans l’intrigue de la pièce, dont les beautés ingénieuses et fines ne sont pas également vives et intéressantes ; dans ces conversations même, qui sont des morceaux inimitables, mais qui n’étant pas toujours nécessaires à la pièce, peut-être refroidissent un peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’auteur ; enfin dans le dénouement, qui, tout bien amené et tout sage qu’il est, semble être attendu du public sans inquiétude, et qui venant après une intrigue peu attachante, ne peut avoir rien de piquant. […] On n’écrivit point contre Pourceaugnac : on ne cherche à rabaisser les grands hommes, que quand ils veulent s’élever. […] Mais il cherchait par ce divertissement plutôt à réjouir qu’à faire un ouvrage régulier.
Ce changement obligea les compagnons de Monsieur de Molière à chercher un autre lieu, et ils s’établirent avec permission et sur les Ordres de sa Majesté, rue Mazarini, au bout de la rue Guénégaud, toujours sous le même titre de la Troupe du Roi.
L’idéal est celui que chercha à réaliser la commedia dell’arte, en réunissant dans la même personne le poète et celui qui se charge de faire vivre ses fictions.
Par l’amour que je porte à ma pauvre âme, je vous dis en vérité que j’ai cherché dans toute la ville, et n’ai trouvé personne qui pût vous convenir.
Ce sont des précieuses modifiées, prises dans la vie bourgeoise, à qui un mari peut dire fort raisonnablement : Qu’on n’aille pas chercher ce qu’on fait dans la lune, Et qu’on se mêle un peu de ce qu’on fait chez soi.
Pour moi, je ne m’aviserois jamais d’aller chercher là.
Allons, cherchez-lui une place, & je paierai ; je ne veux pas d’un Jardinier tourné comme un Z. » La derniere fois qu’on donna le Festin de Pierre aux Italiens, Madame Baccelli, Actrice sublime lorsqu’elle est en situation, qui a l’art de varier continuellement toutes les scenes jouées à l’inpromptu, & sur-tout de leur donner un caractere, en fit une qui, selon moi, n’auroit pas déparé le dénouement du Bourru bienfaisant.
Mettons donc tout notre soin, toute notre étude à chercher un sujet vrai & fécond par lui-même.
Nous apprenons à la quatrieme scene du cinquieme acte, que le bonheur de Pamphile est décidé, son pere & son beau-pere futur le lui assurent ; & Pamphile, loin d’aller faire éclater sa joie aux pieds de sa future, emploie une cinquieme scene à chercher quelqu’un qu’il puisse instruire de son bonheur, & une sixieme à répéter ce que l’on nous a déja dit.
Elle va le chercher.