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136. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Il est une limite où le rire s’arrête : un Plaute, un Regnard ne la franchissent point : Molière va au-delà.

137. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Pedrolino, déguisé en mendiant, s’arrête à la porte de l’hôtelier.

138. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Il s’agirait d’un saint, que la dévotion, inspirée par une telle idée et parlant ce langage, passerait pour niaise ; mais on s’étonne, puisqu’il s’agit de Molière, que le souvenir de Thomas Diafoirus et de ses « qualités pour le mariage et la propagation » n’ait pas arrêté la plume qui se complaisait en ces phrases étranges. […] Sur ce point, l’auteur de Zélinde nous renseigne encore : « A peine les personnes dont je vous viens de parler étoient-elles sorties, que j’ai ouï la voix d’un homme qui crioit à son cocher d’arrêter, et le maître, qui paraissoit un homme de robe », a crié à Elomire : « Il faut que vous veniez aujourd’hui dîner avec moi ; il y a bien à profiter : je traite trois ou quatre turlupins, et je suis assuré que vous ne vous en retournerez pas sans remporter des sujets pour deux ou trois comédies. » Elomire est monté en carrosse sans se faire prier. […] D’autres lui rendent indirectement le même témoignage ; ainsi l’auteur de la Fameuse comédienne, dont la haine acharnée contre sa femme s’arrête devant lui.

139. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Comme la comédie a des charmes, je ne pus si tût quitter ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon, parmi les jeux, la comédie et les festins, quoique j’eusse bien mieux fait de ne m’y pas arrêter un jour ; car, au milieu de tant de caresses, je ne laissai pas d’y essuyer de mauvaises rencontres. […] Un autre poète, un voyant du passé, le très regretté Philoxène Boyer, qui aimait le xviie  siècle, et qui se souvenait du xvie , a peint franchement le tableau du Roman comique de Molière : Il a trente ans, et la charrette Où vagit son art, nouveau-né, Par un clair jour d’avril, s’arrête Sur un coteau du Dauphiné. […] Item ladite damoiselle testatrice veut et entend que tous et chacuns lesdits deniers comptants qui se trouveront lui appartenir au jour de son décès, et tons ceux qui proviendront du payement et acquit desdites dettes actives qui lui appartiendront aussi lors, soient mis et baillés entre les mains du sieur Mignard, peintre ordinaire du Roi, dit le Romain, demeurant à présent rue Montmartre, vis-à-vis l’église Saint-Joseph, et qu’à mesure qu’il y en aura, jusqu’à vingt ou trente mille livres au plus, ils soient employés en acquisition d’héritages, comme il sera avisé par ledit sieur Mignard et suivant l’avis d’experts qui seront nommés par lesdits sieurs et damoiselles, frère et sœur de ladite damoiselle testatrice ; les revenus desquels héritages qui seront ainsi acquis de tous lesdits deniers seront reçus par ladite damoiselle Grésinde Béjart et sous les quittances d’elle seule, pour être employés en œuvres pies et ainsi que ladite damoiselle testatrice lui a déclaré, sans être tenue d’en rendre aucun compte à qui que ce soit durant sa vie qu’elle les touchera, ni être obligée de s’expliquer dudit emploi que ladite damoiselle testatrice laisse à sa bonne foi, étant persuadée que ladite demoiselle Grésinde Béjart suivra et exécutera ponctuellement ses volontés ; et après le décès d’icelle damoiselle Grésinde Béjart, ladite damoiselle testatrice veut et entend que Madeleine-Esprit Poquelin, sa nièce, fille dudit sieur de Molière et de ladite damoiselle Grésinde Béjart, possède lesdits héritages, pour en jouir par elle en usufruit pendant sa vie, à compter du jour du décès de ladite damoiselle sa mère ; et après ladite Madeleine-Esprit Poquelin décédée, l’aîné de ses enfant mâles, ou de ses filles si elle n’avait point de mâles, jouira en usufruit, aussi sa vie durant, desdits héritages que ladite damoiselle testatrice substitue audit aîné, et après lui à l’aîné mâle dudit aîné ou de l’aînée, si, comme dit est, ladite Madeleine-Esprit Poquelin n’a point d’enfant mâle ; et si icelle Madeleine-Esprit Poquelin décédait sans enfants nés en légitime mariage, ladite damoiselle testatrice donne et lègue lesdits héritages, qui seront acquis comme il a été devant exprimé, à l’aîné des autres enfants dudit sieur de Molière et de ladite damoiselle Grésinde Béjart, pour en jouir comme ladite Madeleine-Esprit, avec substitution, comme il est susmentionné à son égard, à la charge qu’en chacune famille, depuis ladite Madeleine-Esprit Poquelin décédée, les aînés mâles seront toujours préférés aux femelles ; et en cas que lesdits sieur et damoiselle de Molière décédassent sans enfants nés d’eux, lesdits héritages retourneront aux enfants du sieur Louis Béjart et de ladite damoiselle de la Villaubrun, chacun par moitié ; voulant et entendant ladite damoiselle testatrice qu’à chacun changement d’héritiers ou légataire, suivant ce qui a été sus-expliqué, il soit pris une année du revenu pour être employé en fonds, et les revenus dudit fonds distribués aux pauvres par ledit héritier ou ceux qui administreront ses biens ; et pour exécuter et accomplir le présent testament, icelui augmenter plutôt que diminuer, ladite damoiselle testatrice a nommé et élu M. de Châteaufort, conseiller du Roi, auditeur en sa chambre des Comptes, qu’elle prie d’en prendre la peine ; révoquant par elle tous autres testaments et codicilles qu’elle pourrait avoir faits auparavant le présent auquel elle s’arrête comme étant sa dernière volonté. […] La Fontaine s’arrêta aux bagatelles de la porte ; Corneille se consuma dans le platonisme douloureux, trop préoccupé de sa couronne de cheveux blancs. […] Comme la comédie a des séductions, je ne pus quitter sitôt ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, la comédie et le festin, quoique j’eusse bien mieux fait de n’y pas arrêter un jour ; car au milieu de tant de caresses, je ne laissai pas d’y essuyer de mauvaises rencontres.

140. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Depuis 1664, cette pièce avait été arrêtée par la brigue des faux dévots, et Molière avait éprouvé à son sujet tout ce que la haine et la calomnie ont de plus furieux et de plus noir. […] « La troupe qui représentait ses comédies était si souvent employée pour les divertissements du roi qu’au mois d’août 1665, Sa Majesté trouva à propos de l’arrêter tout à fait à son service, en lui donnant une pension de sept mille livres ; M.  […] Molière revenait d’Auteuil avec ce musicien, il donna l’aumône à un pauvre qui, un instant après, fit arrêter le carrosse et lui dit : Monsieur, vous n’avez pas eu dessein de me donner une pièce d’or ? […] Molière ne s’est point arrêté aux petits égards d’un caractère subalterne ; il ne s’est attaché qu’au caractère principal. […] « Molière quitta donc le Languedoc avec sa troupe ; mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval, après quoi ces comédiens vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de Paris, leur mérite s’y répandît plus aisément.

141. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

Arrête.

142. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222

au contraire, il doit trembler qu’on ne lui permette pas d’achever sa déclaration, & de présenter sous un aspect agréable tout ce qui peut la faire recevoir favorablement ; il ne doit s’arrêter précisément que lorsqu’il demande une réponse positive.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

De tout Paris, son art veut faire la conquête : A regner sur mon cœur votre gloire s’arrête.

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

J’arrête les procès, loin de les soutenir.

145. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

Scapin met adroitement un pistolet à la ceinture du Turc, & veut le faire arrêter comme un perturbateur du repos public.

146. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Mais, Monsieur, qu’on me paie du moins ce que j’ai fourni depuis la derniere campagne ; car les parties n’en sont point arrêtées.

147. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Son trouble ne s’arrête pas à la personne qui en est l’occasion ; ses croyances mal assises, incertaines et tremblantes comme lui, menacent ruine ; la passion, comme la fondre, a passé par là ; comme la foudre éteinte, elle n’est plus visible que par ses ravages ; tout est anéanti derrière elle.

148. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Aussi, sa réponse à une consultation faite sur une résolution arrêtée, fut qu’elle pouvait, sans scrupule, se charger de l’éducation secrète des enfants de l’adultère, parce que c’était jeter un voile charitable sur les fautes du roi et de madame de Montespan ; il ne voyait pas que c’était aussi jeter un voile d’officieuse complicité sur une habitude condamnable et contribuer à l’entretenir.

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