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195. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

repartit Nérin : je vous dis qu’il n’y a rien plus vrai, & ne vis oncques plus gracieuse ni plus plaisante Dame qu’elle. […] Un Gentilhomme de Grenade, qu’il plaît à Scarron de nommer Don Pedre, parcequ’il ignore son vrai nom, éprouve mille aventures que nous supprimerons, & qui lui donnent très mauvaise opinion des femmes. […] de la Souche, ne sont-elles pas plus vraies, plus naturelles que celles qui caractérisent les folies de Don Pedre ?

196. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Aussi, son théâtre est-il toujours jeune, toujours vrai. […] Une des singularités, ou plutôt des nécessités de ce système théâtral était aussi de représenter le môme personnage aux diverses époques de sa vie, « enfant au premier acte, et barbon au dernier. » Il est vrai qu’ici les actes étaient des journées et qu’une seule pièce durait quelquefois huit ou dix jours. […] Il y a là certainement, Messieurs, une donnée, un commencement de vrai comique ; mais l’invention est fade et le jeu’ de scène on ne peut plus monotone.

197. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

Trop de complication dans le nœud, et trop peu de vraisemblance dans le dénouement : cependant on y reconnaît dans le jeu des personnages une source du vrai comique ; pères, amants, maîtresses, valets, tous ignorent mutuellement les vues particulières qui les font agir : ils se jettent tour à tour dans un labyrinthe d’erreurs, qu’ils ne peuvent démêler. […] Il est vrai qu’on y remarquait un grand défaut, et ce défaut en un mot est que ces comédiens du Petit-Bourbon ne jouent rien qui vaille, malgré la force de leur brigue. […] Vinot et M. de La Grange ; le premier avait été intime ami de l’auteur, et savait presque tous ses ouvrages par cœur, et l’autre, acteur de la troupe de M. de Molière, était un homme d’un vrai mérite, docile et poli, Molière s’était donné des soins pour le former et pour l’instruire.

198. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198

Pour le rendre parfait, N’est-il pas vrai ?

199.

Il est vrai que le siècle est extrêmement prévenu pour lui. […] Elmire donne l’exemple à tout le monde, et l’ancienne tradition est vraie. […] Encore une fois la tradition est vraie. […] Ce poteau cornier, pour lui donner son vrai nom, partait de la base du premier étage et montait jusqu’au toit. […] Adorer ou seulement vénérer une relique vraie, c’est déjà, pour certains tempéraments, un peu… comment dire ?

200. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385

Cela est vrai, aussi n’y est-on pas forcé.

201. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419

. | Lucile prit la plume en tremblant, & Dorval lui dicta ce qui suit : « Votre absence m’inquiétoit, & cependant j’en ignorois la vraie cause ; maintenant que je la sais, cette inquiétude redouble. . . . » Mais, Monsieur, interrompit Lucile, après toutefois avoir écrit, cela n’est-il pas bien fort ?

202. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

On ne dira, ajoute-t-il, de sa propre personne que ce qu’on a crû vrai & digne d’être rapporté, & on ne hasardera sur ses Ouvrages rien qui soit contraire aux sentimens du Public éclairé.

203. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

Il est vrai qu’il parle à sa femme sur le ton de la colère, quand il apprend à son arrivée qu’Alcmène a passé la nuit dans les bras d’un autre Amphitryon ; mais j’imagine que la marquise de Montespan n’a jamais répondu à son mari comme la femme du général thébain : elle n’a pas essayé de lui persuader qu’elle avait cédé au roi par surprise.

204. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Il est vrai que de nouvelles taxes imposées par la régente et Mazarin furent l’occasion de cette guerre.

205. (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260

Bienheureux Scuderi dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un Volume : Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens ; Mais ils trouvent pourtant, quoi qu’on en puisse dire, Un Marchand pour les vendre, et des Sots pour les lire ; Et quand la rime enfin se trouve au bout des vers, Qu’importe que le reste y soit mis de travers ?

206. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Molière ne se ralentit pas jusqu’au dernier jour ; il n’aurait pu, à dire vrai, écouter les conseils de Boileau, rester dans la haute comédie, sans compromettre la prospérité de son théâtre.

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