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153. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

ce serait seulement avilir le cothurne ; ce serait manquer à-la-fois l’objet de la tragédie & de la comédie ; ce serait une espece bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une comédie & une tragédie véritable......

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Je voudrois qu’avant de lire une piece écrite aux Comédiens, on leur en présentât un simple canevas ; les défauts ne seroient pas masqués, les véritables beautés seroient plus frappantes, les corrections plus faciles à indiquer ; les jeunes Acteurs, les Actrices, se familiariseroient avec la charpente d’une piece, & les Auteurs seroient forcés d’en faire.

155. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Molière, qui voulait faire rire, cherchait au contraire ces exagérations, et pensait qu’on ne devait ni les blâmer ni s’en offenser : « Les véritables savants et les vrais braves ne se sont point encore avisés de s’offenser du Docteur de la comédie, et du Capitan, non plus que les juges, les princes et les rois, de voir Trivelin ou quelque autre, sur le théâtre, faire ridiculement le juge, le prince on le roi. » Préface des Précieuses ridicules.

156. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Ce fut une. véritable épidémie, qui envahit tout le siècle, et dura presque autant que lui.

157. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Ce conte toutefois se peut appeller une histoire, car rien ne fut jamais plus véritable. […] Mais les vieillards ont à peine remis l’argent au Parasite, qu’ils apprennent le véritable sort de Phanie : elle est fille de Chrémès.

158. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

On me dit que je repousse en vain dans les nuages le véritable nom de la précieuse que Boileau avait en vue ; qu’il s’agit de madame de Sévigné dans la satire de 1693.

159. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

La fin du xvie  siècle avait vu naître, de la double imitation des anciens et des Italiens modernes, un essai de comédie, où des traits de mœurs véritables et des indications de caractères se rencontrent parmi des scènes de nuit, des travestissements, des reconnaissances, dans un dialogue assaisonné d’obscénités. […] Les mœurs romanesques de la comédie d’intrigue ont fait place aux mœurs véritables de la nation et du temps, qui sont la couleur locale de la comédie.

160. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Elle s’est ainsi formé un sens esthétique (mais ce mot n’est pas de sa langue), un instinct du bon et du mauvais, du beau et du laid, du vrai et du faux, un véritable tact littéraire. […] Mais la véritable propédeutique pour fonder le goût est le développement des idées morales et la culture du sentiment moral.

161. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Ce fut alors un véritable amour pour Madeleine, quoique M. de Modène fût là, mais M. de Modène était alors passé à l’état de mari. […] Édouard Thierry a très bien dit que c’était le livre d’or de la Comédie française tenu par son véritable greffier d’honneur, par un des ancêtres de la compagnie, par l’acteur accompli qui a créé la tradition toujours vivante d’Horace et de Clitandre. […] La Grange en véritable amoureux s’y laissa prendre. […] Cette bonite créature avait remplacé auprès de l’enfant sa mère véritable ; elle l’avait élevée jusqu’à l’âge de dix ans dans la perspective de blanchir la toile de Hollande. » L’historiographe se hasarde à peindre ainsi son héroïne sans l’avoir vue : « La petite Jeanne se faisait remarquer par une vive intelligence, par une taille déjà gracieuse et bien prise, par une physionomie expressive. » Et à ce propos Filandre, le comédien, chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flandres et les provinces de la république de Hollande, vit Jeanne chez sa blanchisseuse, « II proposa à celle-ci de prendre sa fille d’adoption et de lui donner un état plus brillant.

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Centraliser et grouper tous ces efforts individuels ; mettre en rapports périodiques non seulement les travailleurs de tous pays entre eux, mais ceux-ci avec les simples curieux, amateurs, collectionneurs, bibliographes et iconophiles, avec les artistes, éditeurs et libraires ; multiplier et répandre les sources d’informations ; fondre à nouveau et vulgariser les instruments d’étude qui sont pour la plupart très rares ou fort coûteux, et en former pièce à pièce de véritables Archives Moliéresques : tel est notre but. […] Charles de la Rounat, qu’une plaque de marbre serait posée sur la maison natale pour consacrer le véritable lieu de la naissance de Molière. […] Acte de baptême de Molière 15 janvier 1622 — « mariés le 27 avril suivant « Reg. de St Eustache) Inventaire notarié après le décès de Marie Cressé 19-31 janvier 1633 » Ainsi se trouva restitué le lieu véritable où Molière naquit, ce qui n’empêche pas qu’à quatre pas de là, on n’aperçoive dans une niche creusée à l’entresol d’une maison moderne de la rue du Pont-Neuf, nº 31 qui occupe approximativement l’ancien tracé de la rue de la Tonnellerie, un buste de Molière avec cette inscription doublement erronée : J. […] La correction est facile, on le voit ; elle est respectueuse pour le Maître, elle n’altère pas son texte, elle ne change pas son expression, et nous conseillons à tous les Moliéristes de la faire en marge de leur exemplaire, à tous les comédiens de dire désormais le vers tel qu’il a dû être écrit : « La brutale partie alors veut prendre empire « Dessus la sensitive, etc… et à tous les éditeurs futurs d’adopter cette leçon comme la seule véritable et la seule digne du génie de Molière qui, soigneux de la forme, ne se serait jamais permis la faute grossière que l’erreur d’un imprimeur lui fait commettre à toutes les représentations du Dépit amoureux.

163. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Pourquoi les Auteurs qui ont succédé à Moliere s’écartent-ils de la véritable route que les maîtres de l’art leur ont frayée ?

164. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Leur rendre odieux le mensonge et l’hypocrisie, et les accoutumer à ne s’estimer qu’à proportion du bien qu’ils pratiquent, c’est évidemment développer en eux le sens du véritable honneur.

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