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100. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

Malheur à l’action qui n’est pas frappante par elle-même, & qui a besoin d’être soutenue par un discours fleuri.

101. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36

D’ailleurs, si l’on donne carriere à son imagination, les acteurs, grands ennemis de la dépense, ne veulent pas se charger de la piece : si l’Auteur, gêné par leurs mesquineries, resserre ses idées, il ne pourra pas soutenir l’admiration du spectateur ; & lorsqu’on cesse, dans ces pieces, de le surprendre, tout est perdu.

102. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44

« On a depuis représenté la Princesse d’Elide à Paris ; mais elle ne put avoir le même succès, dépouillée de tous ses ornements & des circonstances heureuses qui l’avoient soutenue....

103. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385

Dans les Fâcheux, Moliere devoit peindre nécessairement plusieurs importuns, & soutenir l’attention du public par la variété autant que par la vérité de ses images ; il eût manqué son but si l’un de ses portraits eût été assez fort pour dominer sur les autres d’une façon sensible : aussi tous les caracteres qu’il introduit dans cette piece ont-ils à-peu-près la même force, la même valeur ; ce qui devoit être nécessairement, puisque l’Auteur les destine tous à la même chose : l’un ne doit pas faire plus qu’un autre, les coups qu’ils portent doivent donc être également frappés.

104. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

L’Auteur de la Vie de Moliere soutient que la Comédie Latine a fourni tout au plus l’idée de la Françoise.

105. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Le prince de Condé lui-même, après avoir défendu la cause du pouvoir, se trouva glorieux de soutenir celle de mademoiselle de Montpensier contre le pouvoir.

106. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Et moi, je soutiens, moi.... […] Et moi, je soutiens, moi....

107. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Bernier écrivit, pour la défense du système des atomes, de nombreux volumes qui ne le soutinrent pas, et qui tombèrent eux-mêmes dans l’oubli. […] Il n’en conteste point l’authenticité ; mais il soutient qu’ils sont le produit légal d’une fraude convenue entre la maison de Modène et la famille Béjart. […] Les adversaires de M. de Fortia ont à faire et font, en effet, moins d’efforts pour soutenir leur cause. […] Je soutiens qu’il est à nous aussi bien qu’à vous. […] , d’un poème de Moïseenvingt-six chants, et de la comédie des Visionnaires, jouée, quatre ans avant le Menteur, avec un succès qui se soutint fort longtemps.

108. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Molière, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’École des femmes, c’est-à-dire mit en scène et livra au ridicule les censures qui avaient été faites de sa pièce, dont il aggrava les indécences, se targuant de l’approbation de la cour.

109. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Or son point d’honneur consistait non seulement à ne pas déserter cette scène à laquelle il devait sa renommée, et dont il ne voulait pas rougir, mais à soutenir la fortune de sa troupe, c’est-à-dire de cent personnes que sa retraite eût jetées dans la misère. […] C’est pourtant un bourgeois opulent, qui a pignon sur rue, et que les exigences de sa condition connue de tous réduisent à soutenir son rang, au moins en apparence. […] Car il est la clef de voûte qui soutient l’édifice. […] Aussi ceux qui cherchent le plus à reprendre en lui ne l’accusent que de soutenir son opinion avec trop de chaleur, et d’être si difficile que les moindres imperfections le choquent. […] « Malgré l’exemple de Plaute où nous lisons Cedo tertiam, je soutiens contre Molière qu’un avare qui n’est point fou ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la troisième main de l’homme qu’il soupçonne de l’avoir volé. » Lettre à l’Académie.

110. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Il les avait suivis et soutenus dans le commencement à cause de moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la Du Parc, il songea à se servir lui-même. […] Un organiste de Troyes, nommé Raisin, cherchant les moyens de soutenir sa nombreuse famille, fit faire un clavecin plus grand que les clavecins ordinaires, qui paraissait aller tout seul. […] Mais, après ce récit, Molière ne voulut point lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges qu’il venait de recevoir. […] Mais elle ne prit point le change ; et, après avoir entendu la lecture de quelques morceaux, elle soutint à son maître qu’il n’en était pas l’auteur. […] Moi qui sais qu’il les achète, Je soutiens qu’ils sont à lui.

111. (1900) Molière pp. -283

Étienne Arago à son tour intervint plume en main dans la querelle ; il reprit et soutint dans son feuilleton de L’Avenir national la thèse qu’avait déjà plaidée avec son éloquence habituelle M.  […] Plus encore que Dona Elvire et que Dom Louis Tenorio, le Pauvre soutient la cause du ciel de la noblesse de son caractère propre, de l’énergie absolue de sa résistance contre Dom Juan. […] Mais il faut qu’il soit soutenu, en ce cas, par une vocation bien spéciale, bien certaine. […] Cependant, à l’entendre, il se soutient à peine ; Il eut hier encore la fièvre et la migraine. […] Il y a une bonté naturelle qu’il faut recevoir du ciel en naissant, comme un don de la grâce divine, ou de la première éducation, comme un précieux héritage de famille, parce que tous les efforts les plus vifs et les plus soutenus ne sauraient ensuite nous y porter.

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