II Parlons d’abord d’Alceste, la principale figure de cette grande composition.
Et dans la scène principale, qui est toute la comédie, quand enfin les deux amants de Molière sont en présence, comme cette fois éclatent librement l’esprit et l’amour l’Adraste ne peut se lasser de contempler celle qu’il aime. […] — a pris l’intrigue, l’idée première et les personnages principaux du Sicilien, dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais ! […] Vous savez, et les races futures le sauront, si les principaux acteurs de cette petite comédie ont eu à subir des fortunes bien diverses. […] Ne disons donc pas de cette comédie : Le Philinte de Molière ; ne disons même pas : Le Philinte de Fabre d’Églantine, disons : Le Philinte de Jean Jacques Rousseau ; car Jean-Jacques Rousseau est le véritable père de cette comédie ; il en a tracé lui-même, avec du fiel, le principal caractère.
Peut-être aussi, comme pour Don Juan, mais à plus forte raison aussi, Rousseau n’a point touché à Tartuffe parce que son principal système d’argumentation contre Molière y était réfuté. […] Rousseau, soit à dessein, soit, et bien plutôt, instinctivement, a évité de parler des pièces de Molière sur lesquelles il aurait eu peu de prises, en tant que son principal grief contre Molière se serait à peu près évanoui à y toucher, en tant au moins qu’elles contenaient une réponse assez forte à opposer à ce grief. […] Tel est le principal grief de Rousseau et, du reste, de tous ceux qui ont attaqué Molière. […] » Voilà les trois raisons principales pour lesquelles le savoir des femmes n’est nullement relatif aux hommes. […] L’homme dit ce qu’il sait, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour parler a besoin de connaissances ; l’autre, de goût ; l’un doit avoir pour objet principal les choses utiles, l’autre, les agréables.
Les amateurs de l’antiquité ont beau dire que cette scene, ne se passant qu’entre deux personnages subalternes, est mauvaise, puisqu’elle interrompt l’intrigue des principaux acteurs.
Au reste, c’est une belle qualité, & même assez rare, que de savoir être laconique ; mais aussi ne faut-il rien omettre des principales actions de ma vie.
Quant à Boileau, qui s’était déjà, comme Racine, annoncé sous Mazarin, mais qui ne publia que plus tard ses principaux ouvrages, c’est avant tout un critique, épris d’une double passion, l’horreur des mauvais vers, l’amour des bons, se préoccupant uniquement de la poésie, et surtout des finesses et des secrets du métier.
Si l’on prenait toutes les petites circonstances que j’ai rapportées de la mort de Molière, comme il les a prises, j’avoue que ce ne serait pas le plus bel endroit de mon Livre ; mais tout le monde n’a pas jugé comme lui, et elles ont du moins servi à détromper le Public de ce qu’il pensait sur cette mort : c’était la principale fin que je m’étais proposée.
Monnard, qui joignait à une connaissance raisonnée de sa langue maternelle une connaissance approfondie des langues anciennes et de celles des principaux peuples de l’Europe, avait fait de ses cours une étude comparée des littératures diverses, l’expression des développements divers de la nature humaine.
C’est Eckhof, c’est Ackerman, c’est Schrœder, c’est Iffland qui se disputent à l’envi ses principaux rôles. […] Il faut donc qu’il y ait une vertu, ou, si vous aimez mieux, un sel qui conserve la gaieté de ces pièces, même après que les principales sources du rire ont été taries. […] Le pivot de la pièce On s’est beaucoup extasié sur l’artifice de Molière, qui n’a présenté son principal personnage qu’au troisième acte, alors qu’il était déjà connu, accepté, excusé par le public. […] Les scènes de comédie n’étaient imaginées que pour amener des motifs de chœur ou de danse, et retirer de l’œuvre les chants et les ballets, c’était en enlever le principal, la raison d’être.
Mais il est un point essentiel sur lequel Molière était forcé, par égard pour les opinions, ou, si l’on veut, pour les préjugés modernes, d’abandonner les traces de son original : je veux parler de la physionomie du personnage principal, d’Amphitryon.
Ce frontispice, dont la donnée principale a été de dissimuler un immense pignon, resté à découvert par la démolition successive de plusieurs maisons, se compose d’un soubassement portant une niche décorée à droite et à gauche de colonnes corinthiennes surmontées de leur entablement.
Accordons, si l’on veut, qu’il y eut, dans les églises, à. une époque ancienne, des récitatifs figurés, se rapportant aux principales scènes de l’Office et des Évangiles, telles que l’adoration des mages, les noces de Gana, la Passion.