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123. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Certes, monsieur Tartuffe, à bien prendre la chose, N’est pas un homme, non, qui se mouche du pied… … non ; vous serez, ma foi, tartuffiée.

124. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Hégion désespéré ne songe plus qu’à se venger : il ordonne qu’on lie Tindare, qu’on lui mettre les fers aux pieds & aux mains, & qu’on l’envoie aux carrieres.

125. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Le fils se jette aux pieds de sa belle-mere prétendue qui lui pardonne, & lui donne sa main à baiser.

126. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Vous avez vu, dans le premier tome de ce dépouillement, les premiers essais de cette muse à pied qu’on appelle la muse du feuilleton ! […] » Plus loin, l’évêque de Meaux prend la peine d’expliquer à ce malheureux théatin, qui n’y a jamais mis les pieds, l’espèce de plaisir que l’on trouve au théâtre, et jamais commentaire n’a été mieux fait à l’éloge de ce grand plaisir, le premier de tous, peut-être, quand il est complet. […] L’amoureux Sganarelle, qui la trouve belle, et qui n’a jamais été à pareille fête, s’extasie sur son bonheur, et même en termes assez burlesques ; elle ne daigne ni l’écouter, ni l’interrompre : « Vous allez être à moi de la tête aux pieds, et je serai maître de tout, de vos petits yeux éveillés, de votre petit nez fripon, de vos lèvres appétissantes, de vos oreilles amoureuses, de votre petit menton joli… » Imbécile ! […] » Ce qu’il y a de plus étrange dans la pièce de Beaumarchais, c’est la façon dont Figaro, le valet du comte, ose parler de Rosine à Rosine elle-même : « Figurez-vous la plus jolie petite mignonne, douce, tendre, accorte et fraîche, agaçant l’appétit, pied furtif, etc. » — De bonne foi, est-ce donc ainsi qu’un messager d’amour oserait parler à une honnête fille que son maître veut épouser ? […] Alceste l’honnête homme, perdu au milieu de ces jeunes fats, aux pieds de cette coquette, se sera trompé de porte.

127. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Après avoir dit que Molière fut tellement pressé par les ordres du roi, qu’il ne put mettre en vers qu’un acte de sa comédie, Marigny ajoute spirituellement : « Il semblait que la Comédie n’avait eu le temps que de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donner des marques de son obéissance un pied chaussé et l’autre nu. » 2.

128. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

Il jure de ne plus mettre le pied chez Pantalon.

129. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Cette fable, lui dit-il,          Vient à vos pieds s’offrir Par zèle et par reconnaissance.

130. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Durant la susdite action, On vit par admiration, (Quoiqu’en apparence bien fermes) Mouvoir des figures, des thermes, Et douze fontaines couler, S’élevant de dix pieds en l’air. […] « Il prit pour sujet le palais d’Alcine, qui donna lieu au titre des Plaisirs de l’Île enchantée… On fit donc en peu de jours orner un rond, où quatre grandes allées aboutissent entre de hautes palissades, de quatre portiques de trente-cinq pieds d’élévation, et de vingt-deux en carré d’ouverture, et de plusieurs festons enrichis d’or, et de diverses peintures avec les armes de Sa Majesté. […] « Un organiste de Troyes, nommé Raisin, imagina et exécuta une épinette à deux claviers, longue à peu près de trois pieds, et large de deux et demi, avec un corps dont la capacité était le double plus grande que celle des épinettes ordinaires.

131. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Cela fait trois Philinte ; un Philinte qui est sympathique à Molière comme étant dans le sens de la nature ; un Philinte qui est à contresens de la nature et antipathique à Molière ; un Philinte qui est une partie seulement de la pensée de Molière et qui par conséquent doit avoir un pied dans la nature et un pied dans l’antiphysis. […] Pensez-vous qu’à choisir de deux choses prescrites, Je n’aimasse pas mieux être ce que vous dites, Que de me voir mari de ces femmes de bien, Dont la mauvaise humeur fait un procès sur rien, Ces dragons de vertu, ces honnêtes diablesses Se retranchant toujours sur leurs sages prouesses, Qui, pour un petit tort qu’elles ne nous font pas, Prennent droit de traiter les gens de haut en bas, Et veulent, sur le pied de nous être fidèles, Que nous soyons tenus à tout endurer d’elles ? […] Comme il réduit l’action, le sujet, la chose, comme disaient les anciens, au minimum, il n’est embarrassé ni de la faire tenir en un jour ni de la faire tenir en une salie de douze pieds carrés, et comme l’action est presque nulle il va de soi qu’elle soit unique. […] On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d’une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu’on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l’innocente pudeur d’une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont ‘elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir ; Mais lorsqu’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ni rien à souhaiter ; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d’un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs et présenter à notre cœur les charmes attrayants d’une conquête à faire. […] Elle ne discute pas avec son père, ou à peine, mais elle discute avec Thomas Diafoirus et avec la femme de son père, nettement, précisément, spirituellement, sans lâcher pied, sans perdre la tête et sans que les injures la fassent sortir un instant de son sang-froid.

132. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

C’est de la tête aux pieds un homme tout mystere, Qui vous jette, en passant, un coup d’œil égaré, Et, sans aucune affaire, est toujours affairé.

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Un suc toujours égal est préparé pour eux : Leur pied touche aux enfers, leur cime dans les cieux.

134. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Sur ce pied, on lui passait toutes ses fantaisies, ou le choyait, on ne lui demandait que d’être heureux, et c’est aussi ce qu’il voulait.

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