Lisban se trouve bien bon de venir causer avec sa femme ; il lui demande si elle ne rougit pas de l’aimer si constamment, & de désespérer pour lui tous ses amants : il est vrai qu’il compte moins sur la vertu de sa femme que sur son étoile ; elle ne permet pas qu’on lui fasse des infidélités : il est si sûr de son fait, qu’il offre de sortir, si sa femme a donné rendez-vous à quelqu’un. Madame Lisban rougit, & veut se retirer : son époux offre de l’accompagner dans son appartement : mais avant que d’entrer, il va, dit-il, lui lire un conte intitulé Heureusement, & sort pour le prendre dans sa bibliotheque.
Mais quelques mots ajoutés postérieurement sont sans importance, et n’ont, d’ailleurs, aucun rapport avec le remaniement qui nous occupe et qui, s’il a eu lieu, a dû être fait à Chambord, après que le divertissement de Pourceaugnac avec le rôle italien, joué par Lully, eut été offert en primeur au roi Louis XIV. […] L’offre que Molière fit au roi de lui jouer cette petite comédie autorise à penser qu’elle avait quelque mérite; la musique qui y a été adaptée remonterait au temps des premières relations de Molière et de Lully, antérieurement à l’Amour médecin et aux Fâcheux Nous ne voyons, dans l’œuvre de Molière, que cette pièce du Maître d’école, à laquelle puisse se rattacher l’intermède de Barbacola, dont voici la rédaction : Un maître d’école italien, nommé Barbacola, avec quatre enfants écoliers.
Quand la critique conjecturale va jusque-là, elle n’offre plus aucun danger, et l’on aurait tort de s’en plaindre : c’est un passe-temps comme un autre, et qu’on peut ranger parmi les jeux innocens ; mais parmi les lieux communs historiques auxquels la question des influences littéraires a donné lieu, il en est un dont les conséquences n’échappent à personne : c’est l’influence personnelle qu’aurait eue Louis XIV sur la littérature de son temps. […] En outre, si Louis XIV a daigné offrir une aile de poulet à Molière, nous le voyons aussi faire à Scaramouche l’honneur de lui verser deux fois à boire de sa royale main, et cette anecdote semble plus authentique que la précédente.
Une pièce de lui, jouée par lui-même et par les comédiens qu’il avait formés, devait offrir la perfection de l’art théâtral. […] La Critique ne nous offre pas seulement le croquis de la plupart des personnages qui figurent dans Les Femmes savantes ; elle nous montre aussi le sujet de cette comédie, tracé en peu de mots, mais avec une précision, une justesse qui ne permettent pas de le méconnaître. […] Sans cesse occupé des moyens qui pouvaient faciliter son retour dans sa patrie, Brécourt s’offrit pour cette entreprise dangereuse, et promit d’en rendre bon compte ; il était connu pour un homme de main, et l’on s’en fia à lui.
Le fonds des pièces n’était en aucune sorte intéressant, mais la finesse du dialogue y suppléait : enchâssée avec art, une scène succédait à l’autre, et ces scènes offraient toujours de quoi plaire, ou du moins de quoi amuser. […] Nous profitons de cette occasion pour parler aussi d’un cabinet curieux, surtout en tragédies et en comédies, appartenant à M. le comte de Boulbon, qui nous en a offert la communication d’une manière extrêmement obligeante, nous ferons usage de cette offre dans les volumes suivants.
Or, qu’est-ce que ce Libertin offre de comique ? […] Bucci offrent beaucoup de variantes avec celles que je donne aujourd’hui ; la lecture de l’archéologue de Civita-Vecchia me paraissant souvent fautive. […] Les montagnes voisines offrent aujourd’hui des situations bien préférables. […] Une place s’offrait à la Bibliothèque royale. […] On est fâché de voir Cléante se proposer d’aller chercher en d’autres lieux la fortune que le ciel voudra lui offrir.
L’oncle donne tout son bien à la belle orpheline, qui se fait un plaisir d’offrir son cœur & sa main au bon & généreux Géronte, & sollicite, en faveur de cet hymen, la grace des trois fils.
S’étant trouvé quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à feu Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette Province, et Vice-roi de Catalogne.
Ce livret offre le texte des éditions ordinaires, mais beaucoup plus ample.
Je suis, il est vrai, présentement au service de ce catalogue de la gloire du monde, mais je suis encore plus dévoué aux gentilshommes de mérite et de vaillance comme est votre seigneurie ; aussi je m’offre à elle, à sa maison, à sa table, à son office, à ses fourneaux, si elle daigne m’accepter.
De ce moment, le théâtre italien prend aux yeux de l’histoire un intérêt d’une autre sorte ; mais il perd celui qu’il offrait pour le sujet qui nous occupe principalement ; ou plutôt la thèse se retourne pour ainsi dire : les Italiens nous imitèrent à leur tour.
La comédie des Esprits offre un caractère d’avare, tracé avec beaucoup de conduite, et dont Molière n’aurait pas dédaigné certains traits1. […] Corneille tend plus haut qu’aucun autre poète de son temps ; et s’il n’arrive pas tout d’un coup à la comédie, c’est déjà de l’invention que de se priver, par pudeur de génie ou par dédain, des moyens d’effet les plus à la mode, et d’élever le goût du public, avant de lui offrir les vrais modèles. […] Enfin, à un langage qui n’appartient pas en propre aux personnages, qui vise au trait, et que gâtait un reste de pointes imitées de l’italien, il fallait substituer la conversation de gens exprimant naïvement leurs sentiments et leurs pensées, et n’ayant d’esprit que le leur ; il fallait, en un mot, plus observer qu’imaginer, plus trouver qu’inventer, et recevoir des mains de la société elle-même les originaux qu’elle offrait au pinceau du peintre.