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76. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

Jusque-là nous n’avons encore trouvé rien de trop favorable à ceux qui nous vantent si fort la morale de M. de Molière, et qui publient hautement dans Paris, qu’il a corrigé plus de défauts à la Cour et à la ville lui seul que tous les prédicateurs ensemble.

77. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

Messieurs, les badauds, ayez moins de morale Et plus de mœurs.

78. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17

Alexandre Vinet croit ressaisir dans les idées de la morale et même de la religion les principes absolu ?

79. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Scène qui a cette excellence d’offrir le comble de l’absurdité morale avec la plus grande vérité des caractères. […] Morale de la pièce. À quoi bon la morale ? […] iº la proposition morale que Molière tend à prouver me semble fausse. […] Les femmes savantes ne sont point désappointées dans l’effet qu’elles croient produire dans le monde, au moyen des prétendues connaissances qu’elles ont en littérature, en physique et en morale.

80. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Louis Veuillot commence par examiner l’homme dans Molière, et il le trouve au point de vue de la morale très inférieur à Bourdaloue. […] Il faut très résolument le dire : la comédie n’est point du tout un cours de morale. […] Les sermons sur ce point sont aussi inutiles que les livres de morale ou les comédies. […] Là est la vérité morale ; la ressemblance physique, ce n’est qu’une vérité de fait, une vérité matérielle. […] Mais, encore une fois, mettons qu’à la comédie la morale soit du luxe ; voyons le nécessaire.

81. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

Il n’avoit pas, comme Moliere, cet esprit philosophique qui sait donner à tout une tournure morale.

82. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Caractère moral de la critique D’où vient celle grâce morale répandue sur les traits et sur toute la personne d’Uranie ? […] Pour ceux qui suivent la nature, cette intimité a la plus salutaire influence morale. […] Uranie ne tardera pas à reconnaître, pour la justification du genre humain, qu’un souffle de moralité inspire ce poème qui ruine la morale, et que cet athée faisant honneur aux plus nobles sentiments de la nature humaine, atteste sa divine origine.

83. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Cette note fort curieuse montre quelle sorte d’autorité — toute morale — avait, jusqu’en ces années d’art à la belle étoile, celui qui allait devenir Molière. […] Bref, pour résumer cette physionomie morale de Molière, je doute qu’on rencontre un être meilleur, plus grave, plus ferme et plus doux à la fois. […] Ce misérable Kotzebue, par exemple, qui écrivit Misanthropie et repentir, était un chantre de l’humanité heureuse, parfaite, morale ; il se disait plein de mansuétude pour toute chose, et au fond, on sait trop ce qu’il aimait : l’argent et l’intrigue. […] On pouvait croire qu’il n’était plus rien qu’un type historique appartenant à ce qu’on nommerait volontiers l’archéologie morale, le fantôme d’un temps disparu ; point du tout, il vit encore et toujours. […] Il avait déjà fait alors imprimer, — en Hollande sans doute, — un petit livre en prose et en vers, sous ce titre : Morale galante, ou l’Art de bien aimer, dédié à Mgr le Dauphin (à la Sphère), à Paris, chez Claude Barbin, au Signe-de-la-Croix, 1669 (petit in-12).

84. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397

Son caractere ne contraste donc point avec celui d’Harpagon ; aussi rend-il la piece bien plus morale, aussi sert-il bien mieux à nous inspirer de l’horreur pour l’avarice.

85. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

Dans tout ce que j’ai lu de histoire littéraire et morale du xviie  siècle, je n’ai rencontré d’autres paroles attribuées à madame de Rambouillet que celles-ci : « Les esprits doux, et amateurs des belles lettres, ne trouvent jamais leur compte à la campagne26. » Aucune biographie, même la plus riche eu noms inconnus et dignes de l’être, n’a trouvé de quoi faire un article de qu’être lignes sur cette femme dont la maison fut si célèbre : preuve incontestable qu’elle n’a jamais fait parler d’elle.

86. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Il est aussi peu surprenant que les mêmes choses aient charmé les Italiens, aussi romanesques, aussi superstitieux, aussi amoureux de merveilles que les Espagnols, mais plus bouffons ; aussi ont-ils ajouté un ridicule de plus à l’ouvrage, qui est le mélange de la morale avec la bouffonnerie. […] La Statue accepte, se rend à l’invitation, & file une scene très longue, en y débitant une ennuyeuse morale, Don Juan beaucoup d’impertinences, & Philippin de fades plaisanteries hors de saison.

87. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Cependant, avant de vous déterminer sur le choix, voyez quel est celui de ces sujets qui peut vous fournir plus de richesses, dont vous pouvez tirer des situations plus frappantes ; pesez bien la portion comique & morale que vous pouvez puiser dans chacun d’eux.

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