Santillane, le mari de L’École des jaloux, déclaré veuf par le Grand-Turc — un faux Grand-Turc — qui lui prend sa femme et lui offre en échange une charge d’eunuque, Santillane s’écrie dans sa fureur : Ah ! […] Ce n’est pas Elmire qui l’aurait contrariée : Elmire écoute la mère de son mari, on le voit bien dans la scène de Molière, et la laisse pérorer sans lui répondre. […] Fechter joue le rôle de Tartuffe, comme l’Odéon a remonté la pièce — de préférence au Misanthrope où à L’École des maris, — en spéculant un peu sur le scandale. […] LA NOURRICE Eh bien, courez de ce pas à la cellule du frère Laurent : un mari vous y attend. […] Dans le costume couleur de musc de L’École des maris, décrit dans l’inventaire après sa mort.
Jonsac fit sentir à la Molière le prix d’un pareil soin de la part d’un mari maltraité. […] La femme commence à crier après ; aussi fait le mari qui leur demande qui ils sont : — Nous sommes gens de justice, disent-ils. […] dit le mari. […] Gaultier fut un bon et honnête mari. […] L’École des Maris lui avait été un premier essai.
Elle ne dira pas à son mari d’un ton despotique : Ce Monsieur Trissotin, dont on nous fait un crime, Et qui n’a pas l’honneur d’être dans votre estime, Est celui que je prends pour l’époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux que vous juger de ce qu’il vaut.
Elle perdit son mari en 1653.
Il avait épousé, le 19 mars 1662, une de Souvré, marquise de Courtenvaux, cousine de Bernard de La Guiche, comte de Saint-Géran, mari de madame de Saint-Géran, née à Warignies.
Ils étaient dépositaires des joies et des chagrins des femmes, de leurs désirs, de leurs jalousies, de leurs haines et de leurs amours ; ils les faisaient rompre avec leurs galants, les brouillaient, les réconciliaient avec leurs maris, et profitaient des interrègnes437. […] Le lendemain, étant sur la terrasse avec la Reine, j’appelai madame de Montespan pour lui dire que j’avais vu son mari, qui était plus fou que jamais, que je lui avais fait une violente correction. […] Je la suivis d’assez près pour m’être trouvée en tiers lorsque celle-ci lui conta que son mari était venu lui dire mille injures, dont elle paraissait si outrée qu’elle tremblait de colère sur son lit. […] On se tromperait grossièrement sur la portée de cette comédie, si l’on croyait y voir une cruelle raillerie à l’adresse du mari d’Alcmène. C’est un tableau froidement ironique, où Jupiter n’est pas plus ménagé qu’Amphitryon, et qui même nous intéresse à l’amant un peu moins encore qu’au mari.
Le second en comprend 4. savoir Les Fâcheux ; L’École des maris ; La Critique de l’École des femmes ; La Princesse d’Élide, ou Les Plaisirs de l’Île enchantée.
Il n’y a pas longtemps que Georges Dandin a été sifflé, L’Avare, l’École des Maris, l’École des femmes, etc., sont joués dans le désert ; le Légataire, les Étourdis, les Héritiers, dédaignés des gens du bon ton ; mais la Coquette corrigée, le Jaloux sans amour, la Feinte par amour, les Jeux de l’Amour, etc., voilà ce qui doit plaire éternellement !
Il y a quelque vingt ans que Manille a perdu son mari Alcidor et son fils Sillare, alors âgé de deux ans, qui lui ont été enlevés en mer par « des écumeurs, des Turcs qui les surprirent ».
Bien qu’on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité ; L’une est moitié suprême, & l’autre subalterne ; L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne ; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son pere, A son supérieur le moindre petit frere, N’approche point encor de la docilité, Et de l’obéissance, & de l’humilité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur & son maître.
En 1661 il donna la Comédie de L’École des Maris et celle des Fâcheux ; en 1662 celle de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputation, que Sa Majesté ayant établi en 1663 des gratifications pour un certain nombre de Gens de Lettres, Elle voulut qu’il y fût compris sur le pied de mille francs.
Ce sont des précieuses modifiées, prises dans la vie bourgeoise, à qui un mari peut dire fort raisonnablement : Qu’on n’aille pas chercher ce qu’on fait dans la lune, Et qu’on se mêle un peu de ce qu’on fait chez soi.