Voltaire remarque simplement qu’il fut, « si on ose le dire, un législateur des bienséances du monde, » et il ne corrige l’étrange étroitesse de cet éloge que par ces quatre mots : « On sait assez ses autres mérites814. » Il est inutile de citer autrement que pour mémoire, sauf quelques points où elles se trouvent par hasard d’accord avec le bon sens, les opinions sorties du cerveau malade de J.
Qu’ils reglent ceux qui sont malades, Sans vouloir gouverner les gens qui sont bien sains.
Il en est ainsi de la scene de Clistorel dans le Légataire, qui est tout-à-fait calquée sur celle de Purgon dans le Malade imaginaire ; elle est trop longue pour être rapportée.
La voix touchante d’Armande était bien celle qu’il fallait au rôle, et c’est surtout le souvenir du Malade imaginaire qui inspirait à l’auteur des Entretiens galants son double portrait de La Grange et de Mlle Molière. […] Peu de temps après, Molière tombait malade ; nous le savons par Robinet, qui annonce, le 21 février 1666, sa guérison et sa rentrée au théâtre.
Ne lui demandez pas un conseil pratique ; il sait très bien qu’il ne corrigera pas Le Misanthrope, ni Le Bourgeois gentilhomme, ni Le Malade imaginaire ; ces personnes-là ont existé de tout temps et elles existeront toujours.
Valere a pris la peine de leur dire que sa mere étoit malade ; il a même poussé la politesse plus loin, il leur a exposé la cause de sa maladie.
Qu’ils contemplent dans Le Malade imaginaire la douleur touchante d’Angélique aux pieds de son père qu’elle croit mort, et les transports de sa joie quand il ressuscite pour l’embrasser.
En parlant de l’Avare et de Don Juan, du Bourgeois gentilhomme et du Malade imaginaire, je serais forcé de répéter à peu près les observations que j’ai présentées en parlant de l’École des femmes et du Misanthrope, de Tartuffe et des Femmes savantes.
Elle se continue jusqu’au Malade imaginaire, moment fatal où le grand homme meurt victime de son art .et des déceptions de la vie.
L’auteur étranger fut au contraire l’imitateur de Molière, auquel il a survécu, et dont il a travesti Le Malade imaginaire quelque temps après sa mort sous le titre de Ammalato imaginario sotto la cura del dottor Purgon. […] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules, la corruption excusée et toujours plaisante… « La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez !
si les savants ne sont point écoutés, Si l’on veut que toujours ils ayent bouche close, Il faut donc renverser l’ordre de chaque chose, Que les poules dans peu dévorent les renards, Que les jeunes enfants remontrent aux vieillards, Qu’à poursuivre les loups les agnelets s’ébattent, Qu’un fou fasse les loix, que les femmes combattent, Que par les criminels les juges soient jugés, Et par les écoliers les maîtres fustigés, Que le malade au sain présente le remede, Que le lievre craintif...
Elles alloient tous les jours dans les hôpitaux, y servoient les malades, faisoient leurs lits, blanchissoient leur linge, & leur en faisoient à leurs dépens.