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165. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Mademoiselle rapporte dans ses Mémoires, une lettre du duc d’Orléans son père à mesdames les comtesses maréchales de camp dans l’armée de ma fille contre le Mazarin.

166. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

» C’est en ces termes que Fénelon dans sa Lettre à l’Académie française, — et cinquante ans seulement après la mort de Molière, — croyait devoir déjà s’excuser de ce qu’il allait oser dire de l’auteur de Tartufe et du Misanthrope. […] Le déplacement est coûteux, la guerre civile est partout ; si Molière et ses compagnons cependant n’hésitent pas, ou même s’ils s’empressent, évidemment aussi c’est qu’ils obéissent à l’appel d’un ancien protecteur. — En 1652, une lettre de d’Assouci nous permet d’établir un séjour de Molière à Carcassonne. […] En réalité c’est un fabricant, à peine un homme de lettres, encore moins un poète, qui fait de la littérature comme il aurait auné de la toile, parce que Pierre, son frère, est déjà dans la partie et qu’il en vit honorablement ; qui n’a été de l’Académie que parce que Pierre, son frère, en avait lui-même été, et dont la réputation ne s’est soutenue jusqu’à nous que parce que Pierre, son frère, a fait le Cid et Polyeucte. […] Mais il se donnait trop de liberté d’inventer de nouveaux termes et de nouvelles expressions  : il lui échappait même fort souvent des barbarismes. » Et en 1713 enfin, dans sa Lettre sur les occupations de l’Académie française, Fénelon enchérissait sur La Bruyère et sur Bayle : « En pensant bien, il parle souvent mal ; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. […] Artificiel enfin, parce que rempli de métaphores qui, si on les prend à la lettre, et si on se représente l’image qu’elles peuvent évoquer, choquent par leur incohérent entassement.

167. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419

Robinet appuie cette anecdote dans une lettre en vers, du 23 Novembre, où il fait mention de Pourceaugnac.

168. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Je me bornerai à remarquer dans cet ouvrage quelques sorties contre les précieuses, des mots grossiers qui reproduisent vingt fois une idée grossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au théâtre, Arnolphe (c’est le vieillard), après un entretien avec Agnès dont la simplicité l’enchante, adresse cette apostrophe aux précieuses : Héroïnes du temps, mesdames les savantes, Pousseuses de tendresse et de beaux sentiments, Je défie à la fois tous vos vers, vos romans, Vos lettres, billets doux, toute votre science, De valoir cette honnête et pudique ignorance.

169. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Nous lui devons les premières lettres de madame de Sévigné. […] Notre poète, dans ses Fables, comme madame de Sévigné dans ses Lettres, prend tous les tons et passe de l’un à l’autre avec une aisance qu’on ne peut trop admirer.

170. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Legrelle, a présentée à la Faculté des lettres sur Holberg, un poète danois, qui a été précisément un des plus heureux imitateurs du maître. […] Mme de Sabran nous a gardé une lettre de lui, dont je ne puis malheureusement vous mettre le texte sous les yeux, mais dont le sens m’est présent à l’esprit. […] Et maintenant, mon cher Coquelin, il ne me reste plus qu’à vous remercier de votre charmante lettre. […] Si vous l’avez oublié, la lettre qui suit vous le remettra eu mémoire. […] J’avais promis de donner la lettre que m’a écrite à ce sujet M. 

171. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Nous avons précédemment signalé, dans la pièce d’Il Ritratto des Gelosi, ce trait d’une lettre de Flaminia que le Docteur, son mari, remet tout en colère à Flavio, croyant que c’est ce jeune homme qui l’a écrite, et se faisant ainsi le messager des amants qui le trompent.

172. (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15

Nous pourrions étendre ce parallèle à d’autres que le médecin et l’homme de lettres ; mais tout ce que nous avons tenté de démontrer, c’est que la profession d’avocat n’imprime aucun caractère particulier à ceux qui l’exercent, et laisse à chacun son individualité.

173. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Pour Agnès, ça été bien autre chose ; elle y a passé tout entière ; on a relevé jusqu’à ses moindres mots, sans seulement remarquer la lettre qu’elle écrit à Horace, un modèle inimitable de grâce, d’ingénuité et d’abandon. […] Les dévots s’étaient scandalisés de quelques vers de L’École des femmes ; les hommes de lettres s’allièrent avec les dévots.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Et la lettre de cachet ? […] Si le Petit Seigneur n’érige pas son prétendu Ecuyer en homme de condition, & s’il ne feint pas de faire donner des emplois, expédier des brevets & des lettres de cachet, l’Auteur ne connoîtra pas le monde.

175. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il écrit à madame Franval une assez plate épître, et madame Franval remet cette lettre à madame Adèle. […] Le grison d’Araminte apporte une montre et une lettre à Moncade. L’instant d’après arrive le grison de Cidalise, qui apporte de la part de sa maîtresse, une agrafe en diamants et une lettre. […] Moncade, c’est un bouquet ou une lettre. […] Tout à l’heure encore, peu s’en faut qu’il n’ait été perdu par une lettre… il va en écrire une autre à l’instant, bien plus claire que la première.

176. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Rousseau ne prend-il pas trop à la lettre ce mot imposant de malédiction, et n’abuse-t-il pas du sens terrible qui y est attaché ? […] Pourceaugnac, cette fois, ne donne pas tête baissée dans le panneau : dupe d’un artifice habilement gradué, il passe de l’incrédulité au doute, et du doute à la conviction ; prévenu et en même temps flatté de l’idée qu’on connaît lui, les siens et sa ville, il aide à la lettre, vient au secours des hésitations, redresse les erreurs, achève les discours, répond quand il devrait questionner, et s’émerveille ensuite de voir un homme si bien informé de tout ce qu’il vient de lui apprendre lui-même. […] Heureusement Louis XIV, satisfait de réussir dans son noble métier de roi, ne trouvait pas mauvais que les hommes de lettres fussent plus connaisseurs et plus habiles que lui en littérature.

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