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Triste faiblesse de l’auteur jaloux ! […] Il a enrichi le répertoire d’un Tartuffe que la direction sera jalouse d’y maintenir, et que les artistes mettront leur gloire à jouer un peu comme on le joue dans la Maison de Molière. […] Boileau, qui l’a bien connu, et qui faisait à peu près seul les frais de leur commune amitié, ne dissimulait pas que Racine était né « railleur, inquiet, jaloux et voluptueux ». […] On sent toutefois dans la correspondance de Racine, autant que le permet une certaine habitude de froideur et une tenue de discrétion jalouse, on sent un attrait de curiosité qui le porte vers Molière comme vers la faveur et la vogue.

149. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

pourquoi se moque-t-on des soins inutiles qu’il se donne pour plaire, de ses transports jaloux, de ses déclarations, de ses soupirs ?

150. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

De sorte que les Auteurs, plus jaloux de la matière, que du style, aiment mieux faire un bon Livre exprimé faiblement, que de risquer de lui donner la grâce et le feu qu’il pourrait avoir par un style choisi.

151. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Ils se débattent contre une force dont ils ne se rendent pas compte ; ils se refusent à un plaisir qui leur devient volontiers une fatigue ; ils sont honteux, au fond de l’âme, de se savoir si peu dignes de tant de soins et d’être servis, mieux qu’ils ne méritent, par ces plumes vaillantes, animées à bien faire, ennemies des barbarismes, jalouses de la forme, en pleine abondance, en pleine énergie, actives à ce point que du jour au lendemain elles ont abordé les questions les plus ardues ; correctes à ce point qu’il serait difficile de rencontrer, dans ce va-et-vient universel de la langue pratique, officielle, intelligente, une faute aux règles les plus difficiles de la grammaire la plus sévère ! […] Il était bien amoureux et bien jaloux, il était au plus fort de sa gloire et de sa passion ; — il rencontre un pauvre, il lui donne un louis d’or. — Monsieur, vous vous trompez, dit le pauvre, et Molière, inquiet de l’aventure : Où diable, a-t-il dit, la vertu va-t-elle se nicher ? […] En voilà un qui est jaloux, qui est triste, qui est gai, qui est pensif, qui est amoureux pour tout dire !

152. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Mais ne vaut-il pas mieux encore tromper le prétendant jaloux et ridicule que le futur mari ?

153. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Il est jaloux…… ; il veut se venger, la haïr…… Il pardonne A l’amour il ne sait qu’obéir !

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

La science du commerce qu’il feint de posséder, lui attire toute la confiance du vieillard, & toute la haine d’Arlequin, qui, étant valet dans la même maison, devient jaloux de son crédit, & n’oublie aucune occasion pour le détruire.

155. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Ce fut dans cette période que la reine, âgée de 50 ans, dépouillée du pouvoir de la régence, brouillée avec le cardinal depuis l’inclination du roi pour Marie de Mancini, subit la destinée ordinaire des femmes galantes, et devint dévoie et jalouse.

156. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux, n’eut point de succès. […] Cet ouvrage de Mr de Chapelle ne serait-il point l’original du Tartuffe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la réputation de Chapelle, se vante de posséder écrit, et raturé de sa main ?

157. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Les grands hommes ne sauraient être jaloux.

158. (1739) Vie de Molière

Don Garcie de Navarre, ou Le Prince jaloux, Comédie héroïque en vers et en cinq actes, représentée pour la première fois le 4 Février 1661.

159. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Oui, ses envieux, ses jaloux, et ce troupeau de Béotiens qui se fatiguent d’entendre appeler Aristide : le juste !

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