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78. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Cela veut dire qu’Horace a pour lui la jeunesse, la grâce, la fraîcheur d’impressions, l’abondance de cœur, en un mot toutes les qualités que l’amour exige et qui entraînent l’amour. […] Pour Agnès, ça été bien autre chose ; elle y a passé tout entière ; on a relevé jusqu’à ses moindres mots, sans seulement remarquer la lettre qu’elle écrit à Horace, un modèle inimitable de grâce, d’ingénuité et d’abandon.

79. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Il faut attendre que la grâce agisse. » La rupture du roi avec madame de Montespan fut déclarée définitive et irrévocable par un de ces bienfaits qui acquittent tous les comptes passés : le roi lui donna la charge de surintendante de la maison de la reine, dont madame la comtesse de Soissons eut ordre de se défaire, et ordonna à l’ex-favorite de se retirer de la cour. […] Grâce à madame de Maintenon, le roi couchait avec la reine.

80. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224

» Comme on le voit, Ipocrito reçoit de bonne grâce les présents qu’on lui fait de toutes parts ; comme Tartuffe, il a soin d’ajouter : « Je vous remercie pour le bon exemple que vous donnez.

81. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

Enfin, pour faire admirer ses grâces, on se jeta dans la minauderie.

82. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

Grâce à vous, j’ai pu enfin découvrir — sans y songer — un mot « à préfix ».

83. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

… De Marivaux jamais il n’aura la finesse, La grâce de Dorat, et sa délicatesse ; Surtout ce goût exquis, cette fleur de bon ton… Molière.

84. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

On ne peut disconvenir que les talents mêlés, qui se laissent aller à leur naturelle abondance, n’aient d’ordinaire plus de variété, plus de grâce et de charme ; mais on ne peut douter que les talents distincts ou qui savent se concentrer, ont plus de caractère, de vigueur et d’essor.

85. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Corneille l’aîné1, ajoute :       Sur le théâtre de Molière ; Et que par grâce singulière, Mardi2, l’on y donne au public, De bout en bout, et ric à ric, Son charmant Bourgeois gentilhomme, C’est-à-dire, presque tout comme, À Chambord, et dans Saint-Germain, L’a vu notre grand souverain : Et même avec des entrées De ballet, des mieux préparées, D’harmonieux et grands concerts, Et tous les ornements divers, Qui firent de ce gai régale, La petite oie à la royale. […] Les deux Grâces, Mlles de La Thorillière et Du Croisy. […] Deux Grâces, les petites demoiselles La Thorillière et Du Croisy.

86. (1739) Vie de Molière

On sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs pièces, et qu’ils n’étaient point déshonorés pour parler avec grâce en public devant leurs concitoyens. […] L’Isabelle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce, et mêle quelquefois de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. […] C’est la seule petite pièce en un acte, où il y ait de la grâce et de la galanterie.

87. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Il fit ses Humanités au Collège de Clermont ; et comme il eut l’avantage de suivre feu Monsieur le Prince de Conti dans toutes ces Classes, la vivacité d’esprit qui le distinguait de tous les autres, lui fit acquérir l’estime et les bonnes grâces de ce Prince, qui l’a toujours honoré de sa bienveillance et de sa protection.

88. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Citons l’Arioste, le cardinal Bibbiena, Machiavel, Ruzzante, Pietro Aretino, Francesco d’Ambra, Ludovico Dolce, Annibal Caro et des milliers d’auteurs qui firent admirer surtout la complication et la singularité des intrigues qu’ils inventaient et les grâces souvent trop libres de leur dialogue.

89. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Pardonnez-lui, de grâce, seigneur capitaine, puisqu’il se résout à payer l’étrenne.

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