Pour d’autres pièces, comme l’Avare 16 ou le Festin de Pierre 17, ne faudrait-il pas avouer que le sublime talent déployé par l’auteur était vraiment superflu pour développer le lieu commun que l’avarice est un vice honteux, et que les débauchés font souvent une mauvaise fin ? […] Aussi a-t-il le rare privilège de plaire même aux esprits les moins cultivés, chez qui les autres qualités n’existent qu’à l’état de germe, et qui n’ont point le sens des choses fines ni l’habitude des beautés délicates et convenues31.
À la fin, désolés de votre absence et ne sachant sur quoi se venger, ils font dire sous main qu’ils perdront les deux tiers, si on veut assurer l’autre. […] Il est probable que la verve toujours licencieuse et audacieuse de nos Italiens francisés paraissait de moins en moins tolérable, et qu’elle finit par être tout à fait en désaccord avec les rigueurs et les tristesses de la fin de ce siècle et de ce règne62.
Lorsque le héros est corrigé à la fin de la piece, il doit, en quittant la scene, se rappeler le caractere qu’il avoit, parler du changement qui s’est fait en lui, & donner à tout cela un petit vernis de morale, comme le Comte de Tufiere dans le Glorieux.
Oui ; mais comment seroit-ce ici la fin ? […] (Fin de la Comédie.)
La fin du xvie siècle avait vu naître, de la double imitation des anciens et des Italiens modernes, un essai de comédie, où des traits de mœurs véritables et des indications de caractères se rencontrent parmi des scènes de nuit, des travestissements, des reconnaissances, dans un dialogue assaisonné d’obscénités. […] Contrarié dans toute la pièce, il est violemment secoué à la fin ; c’est mérité. […] Esprits très cultivés, formés par le monde, c’est la raison la plus fine qu’ils emploient pour attaquer ou pour se défendre. […] Il met de la force comique jusque dans des comédies-ballets ; de la grâce mâle jusque dans ses ballets ; du sel le plus fin jusque dans ses bouffonneries, qui sont toujours la charge de quelque vérité profonde.
Ce fut la fin de la farce de ces beaux jeux, mais non de ceux que voulurent jouer, après, les conseillers des aides, commissaires et sergents, lesquels, se prétendant injuriés, se joignirent ensemble et envoyèrent en prison MM. les joueurs ; mais ils furent mis dehors le jour même, par exprès commandement du roi, qui appela les autres sots, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler d’intérêt, il en avait reçu plus qu’eux tous, mais qu’il leur avait pardonné et pardonnerait de bon cœur, d’autant qu’ils l’avaient fait rire jusqu’aux larmes.
Et, de même que dans le premier cas elle rend la morale intelligente et féconde, de même dans le second elle rend la folie intelligente et féconde aussi, plus apte par conséquent à parvenir à ses fins déplorables. […] Rien n’est plus saisissant que la description psychologique du flatteur et du flatté dont Molière a rempli toute la scène 1ère de l’acte II, description qui est un chef-d’œuvre de fine observation et de science du cœur. […] « Mon frère, vous seriez charmé de le (Tartuffe) connaître ; et vos ravissements ne prendraient point de fin. […] On n’a que faire d’avoir peur de trop charger la complaisance, et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours sont de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n’y a rien de si impertinent et de si ridicule qu’on ne fasse avaler lorsqu’on l’assaisonne en louanges. […] Jeannel adresse à Molière. « Dans l’Avare, dit-il, il y a une invraisemblance qui est une faute : c’est que Valère, présenté à la fin sous les plus nobles couleurs, et montré dès le début comme plein de nobles sentiments, puisse allier cette hauteur d’âme avec le misérable rôle auquel il s’est soumis par choix. » M.
Que m’importe, répondait-il, je n’en suis que le locataire. » A la fin, le feu pénétra jusqu’à lui. […] Sans doute pour que le public ne pût pas dire, même par erreur : « Vous nous donnez pour honnête homme un écornifleur », il marie Dorante à Dorimène à la fin de la pièce. […] Je doute que tout homme à qui l’on exposera d’avance les crimes de Médée ne les déteste plus encore au commencement quà la fin de la pièce [extrêmement juste] , et, si ce doute est fondé, que faut-il penser de cet effet si vanté du théâtre ? […] Mais, non point pour être aimé, mais pour avoir une chance de l’être, c’était précisément le contraire — la remarque, très juste et très fine, est de Sarcey — qu’il aurait dû faire ! […] La présence d’esprit, la pénétration, les observations fines sont la science des femmes ; l’habileté de s’en prévaloir est leur talent.
L’un vous dira comment, suppléant à la loi, La Comédie au vice inspire un juste effroi ; L’autre comment les Arts, pour glorieux salaire, Décernent au génie un culte populaire, Et, fiers de partager l’encens de ses autels, En l’immortalisant deviennent immortels. » fin.
Après avoir prouvé que plusieurs intrigants nuisent à une piece lorsque leurs ruses tendent toutes au même but, tâchons présentement de faire voir que deux intrigants rendroient au contraire les pieces plus piquantes, si, loin de travailler pour parvenir à la même fin, ils se croisoient au contraire de dessein prémédité, & agissoient pour se nuire.
Le Pagliaccio n’engendra que vers la fin du siècle dernier le Paillasse de la Foire.
Ils demeurèrent en France jusqu’à la fin du carnaval de 1623.