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141. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

Cependant Lélio, sentant qu’il ne peut éteindre sa passion pour Flaminia, ni éviter les persécutions de Silvia, se résout à mourir plutôt que de trahir son ami & de lui enlever sa maîtresse : il charge son valet de se préparer secrètement à partir de Milan ; mais différents obstacles l’empêchent d’exécuter ce dessein.

142. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Car, qu’un homme s’imagine être Alexandre, & autres caracteres de pareille nature, cela ne peut arriver, que la cervelle ne soit tout-à-fait altérée : mais le dessein du Poëte Comique étoit de dépeindre plusieurs fous de société, qui tous auroient des manies pour lesquelles on ne renferme point, & qui ne laisseroient pas de se faire le procès les uns aux autres, comme s’ils étoient moins fous pour avoir de différentes folies.

143. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

La première scène du premier acte, où Armande et Henriette exposent leurs différents caractères ; la deuxième, où Clitandre avoue à Armande qu’il ne l’aime plus ; la quatrième, où Bélise veut toujours voir une déclaration d’amour dans tout ce que lui dit Clitandre ; au deuxième acte, les scènes cinquième et sixième, où Martine est chassée, parce qu’elle a manqué à la grammaire ; la septième, où Chrisale se plaint aux femmes savantes et leur parle raison ; au troisième acte, les scènes 1, 2, 3, 4, 5, où Trissotin lit ses vers, où il se prend de querelle avec Vadius ; au cinquième acte, la scène première, où Henriette témoigne à Trissotin sa répugnance, et où celui-ci persiste ; la scène troisième, où le notaire ne sait auquel entendre, le père disant que le gendre est Clitandre, la mère disant que c’est Trissotin, Martine philosophant mieux que personne : voilà les scènes de cet ouvrage admirable qui doivent servir de modèles.

144. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

On pourra reparler d’elles à propos de l’amour, qui est toujours l’amour, chez les bergères comme chez les divinités408 ; mais ici, on peut négliger ces créations trop différentes de l’humanité, qui sont vraiment innocentes.

145. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

« Quoique j’aie éprouvé de la pauvreté et passé par des états bien différents de ceux où vous me voyez, j’étais contente et bienheureuse, j’étais libre.

146. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Molière et Bourdaloue ont vécu dans des milieux si différents, ils appartiennent à des ordres d’idées si dissemblables, que tout rapprochement entre eux ne saurait être qu’artificiel. […] l’une ou l’autre de ces deux interprétations, la scène prend une physionomie toute différente, et elle doit être jouée d’autre façon. […] C’était tout différent, comme vous voyez ; c’était tout aussi drôle. […] C’est ce qui fait que Molière et Regnard comportent des interprétations très différentes. […] Le comique de la situation, c’est que les deux frères étant semblables de figure et de voix, sont très différents, au contraire, par tout le reste.

147. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

C’est de là qu’il faut partir pour comprendre l’idée qu’ils se font de l’invention littéraire, très différente de celle que l’on s’en fait communément. […] ou bien  : Le Ciel, dont nous voyons que l’ordre est tout-puissant, Pour différens emplois nous fabrique en naissant. […] Successif, parce que Molière, quand il n’enferme pas sa pensée dans un de ces vers devenus proverbes, Il est de faux dévots ainsi que de faux braves  ; tourne, pour ainsi dire, autour d’elle ; il en exprime, à la façon de Montaigne, par des comparaisons non pas suivies, mais successives, les différents aspects ou encore les divers degrés d’approximation ; il a ainsi, si je puis ainsi parler, des sautes de métaphores.

148. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Des exemples de l’une & de l’autre espece rapprochés, vont nous faire apprécier leur juste mérite, à raison de l’effet différent qu’ils produisent.

149. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Les différentes beautés que nous venons d’indiquer ont beau être accumulées, elles ne font certainement pas longueur : il n’en est pas de même des scenes amoureuses.

150. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Passons à la scene des Mœurs du Temps, & l’on verra que, différente par la marche, le style & le dialogue, elle est tout-à-fait ressemblante par le fond.

151. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Don Pedre se démasque : le Comte admire sa générosité ; ils vont se battre pour vuider leur différent, quand Orcame survient, les sépare, leur assure qu’Arnest ne mourra pas.

152. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

pour ma part, l’impression que j’ai reçue de ce curieux spectacle a été tout-à-fait différente de celle que j’attendais.

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