D’après son essence même, l’idée du beau doit se développer dans une série de déterminations successives dont l’ensemble la manifeste dans sa généralité et sa totalité . […] La faiblesse de l’indécision, les irrésolutions qui missent de la réflexion, l’analyse des motifs d’après lesquels la volonté doit se diriger, apparaissent chez les anciens déjà dans Euripide.
Nous avons le Magnifique de la Motte, fait d’après le Conte de la Fontaine ; mais la magnificence n’y est presque point en action.
Mais elle causera moins de surprise, si on la compare aux images les plus authentiques qui nous restent, par exemple, au portrait gravé, d’après Pierre Mignard, par J.
» On se rappelle qu’en 1672 elle écrivait à madame de Saint-Géran : « Le maître vient quelquefois chez moi, malgré moi, et s’en retourne désespéré, jamais rebuté. » Je suis persuadé qu’il n’y a pas une âme délicate, pas une femme qui ne sente une différence entre les deux locutions, et ne se plaise à en discerner le caractère d’après les circonstances.
Voici ce que les habitants du pays racontent à ce sujet, d’après l’autorité de leurs ancêtres : pendant que Molière séjournait à Pézenas, le samedi, jour du marché, il se rendait assidûment, dans l’après-dinée, chez un barbier de cette ville, nommé Gély, dont la boutique très achalandée était le rendez-vous des oisifs, des campagnards et des agréables ; car, avant l’établissement des cafés dans les petites villes, c’était chez les barbiers que se débitaient les nouvelles, que l’historiette du jour prenait du crédit, et que la politique épuisait ses combinaisons. […] Cette ville, d’après les aveux de ce troubadour épicurien, le vit se livrer avec une fureur nouvelle à sa passion pour le jeu, dont les chances lui furent si constamment et si cruellement défavorables, qu’en moins d’un mois il demeura, selon son expression, « vêtu comme notre premier père Adam sortit du paradis terrestre… Mais, ajoute-t-il, comme un homme n’est jamais pauvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimateur et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la fortune, je me vis plus riche et plus content que jamais ; car ces généreuses personnes ne se contentèrent pas de m’assister comme ami, elles me voulurent traiter comme parent. […] Le premier peut-être nous avons imprimé son nom d’après les archives de la mairie de Nantes d’avril 164825. […] Mais cette personnalité, qu’aucun nuage antérieur ne saurait expliquer, serait trop offensante ; les assertions de D’Aubignac, d’après lequel on a répété ce fait, sont trop peu dignes de foi pour qu’on y prêtât le moindre crédit, lors même qu’on n’aurait pas pour preuve de l’union de Molière et du grand Corneille l’opéra de Psyché, fruit de l’heureuse association de leurs veilles. […] Ainsi, d’après une antique tradition, les grands dîners, qui ont aujourd’hui une si haute influence dans les affaires de l’État, seraient des dîners de tartuffes.
Elles ne portent aucune subrogation, ni mention de l’origine des fonds, bien que, d’après les termes du contrat, elles eussent dû être remises au prêteur à titre de garantie. […] Mais la doctrine de l’Église, relativement à l’excommunication des comédiens morts sans avoir témoigné leur repentir, étant bien celle qui vient d’être exposée, il faut reconnaître qu’elle vient à l’appui de certaine hypothèse d’après laquelle le corps de Molière ne serait point resté enseveli en terre sainte et en aurait été arraché pour être reporté dans un lieu non consacré, destiné à la sépulture des enfants mort-nés ou morts sans baptême, des suicidés et des excommuniés. […] Il se pourrait bien, en effet, que ce soit uniquement d’après des signatures, combinées peut-être avec les données fournies’ par l’écriture de cette étrange inscription, que l’approbation mise au bas du devis de la salle des machines ait été fabriquée par quelque habile faussaire.
Mais lorsque vous peignez des hommes, il faut peindre d’après nature. […] Quelle est donc : 1’« École des femmes », d’après Molière, et la leçon qui ressort de sa comédie ?
Ils ont en cela suivi l’exemple de Moliere, qui, pour peindre l’avarice d’un de ses personnages, le nomme Harpagon, mot composé d’après celui de rapax.
Il a peint d’après nature, et toutes les scènes où le joueur paraît sont excellentes.
» Ainsi parle le bon apôtre, et l’instant d’après il arrive sous l’habit de l’eunuque, et chacun de louer sa bonne mine. […] Pourquoi copier ces tableaux sur lesquels, l’instant d’après il vous faudra nécessairement jeter un voile ? […] Derville est un grossier personnage quand il propose à sa femme de la mener à la campagne, et quand il sort tout seul, à cheval, avec son domestique, l’instant d’après. […] L’instant d’après arrive le grison de Cidalise, qui apporte de la part de sa maîtresse, une agrafe en diamants et une lettre. […] L’instant d’après entre un marquis : « de la chandelle !
Le grand d’Aussy, jésuite qui publia d’après les manuscrits, en 1780, un fragment du Jeu de Saint-Nicolas, dénomme aussi cette pièce « une production très longue, encore plus ennuyeuse et d’un genre absurde.
Le piquant c’est que, d’après une tradition qu’a recueillie Voltaire, Molière, qui ignorait le jargon de la chasse, aurait prié de le documenter sur cette affaire M. de Soyecourt lui-même. […] Les tirades de Martine au dernier acte des Femmes savantes ne sont pas du tout une thèse ; elles ne sont que gaietés de fin de pièce et aussi moyen de mettre une fois de plus en vive lumière la faiblesse de Chrysale qui applaudit aux propos de Martine et qui, l’instant d’après, va obéir une fois de plus à sa femme. […] Sa morale D’après ce que nous avons dit des idées générales de Molière, on imagine sans doute que sa morale doit être assez faible. […] Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d’après nature. […] Il devait être assez répandu, d’après ce que nous savons, au temps où les salons étaient si multipliés, la vie de salon si active et où presque toute femme avait pour idéal être la divinité d’un salon fréquenté, brillant, spirituel, et où l’on parle et dont on parle.