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126. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Au moins je tâterai de l’oie.

127. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Pour notre honneur, si me faut-il pourtant Montrer qu’on peut, nonobstant leur adresse, En attraper au moins une entre cent, Et lui jouer quelque tour de souplesse.

128. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Toute la partie romanesque du Dépit amoureux est imitée de L’Interesse, et dans cette partie la pièce italienne l’emporte souvent sur la pièce française au moins par la gaieté.

129. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

» Les commentateurs n’ont pas manqué de s’autoriser de ce mot, dont l’authenticité semble au moins contestable, pour croire que de Saint-Aignan avait réellement pu servir d’original au rôle d’Oronte.

130. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Si cet examen n’est pas favorable à la vigilance des éditeurs de 1682, au moins n’accuse-t-il nulle part leur fidélité. […] Il était au moins superflu d’appliquer au texte de Molière des règles qui ne furent adoptées que longtemps après lui, et que ses ouvrages n’ont pas servi à établir ; car, s’il est un modèle de style comique, il n’est pas toujours une autorité dans la langue. […] Rousseau se borne à accuser Grimarest d’avoir beaucoup consulté l’homme qui devait le mieux connaître toutes les circonstances de la vie de Molière : ce qui prouve au moins que si ces Mémoires renferment quelques erreurs, ils doivent renfermer beaucoup de vérités. […] Mais Molière, qui s’aperçut de son étonnement, lui dit : « Ne soyez pas surpris de mon emportement ; je viens d’entendre un acteur déclamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma pièce ; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné. » Quelque succès qu’eût le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du roi, cependant la Femme juge et partie de Montfleury fut jouée autant de fois au moins dans l’hôtel de Bourgogne. […] Après avoir gagné votre argent, ils vous dépouilleront comme au coin d’un bois, et vous gagneront votre habit : c’est pourquoi je vous conseille d’acheter au moins une paire de caleçons… J’étais trop amoureux de mon faible pour écouter un conseil si contraire à ma passion dominante, et jour pour jour je me trouvai, au bout du mois, au même état que mon marchand de linge m’avait prédit… Un grand Juif, qui avait le nez long et le visage pâle, me gagna mon argent ; Moïse me gagna ma bague, et Simon le lépreux mou manteau.

131. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Ce livre, sire, a été présenté à votre majesté, etc. » Si l’on compare maintenant les dates, elles offriront une preuve au moins aussi décisive. […] Les étrangers, justement jaloux d’un chef-d’œuvre tel que Le Tartuffe, ont fait de vains efforts pour nous en disputer au moins l’invention.

132. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Il est certain que Houdon, avec sa conscience habituelle, a eu devant les yeux deux au moins des portraits que je viens de signaler ou les gravures qui en avaient été faites ; mais il s’est servi avec une liberté créatrice des élémens qu’ils lui fournissaient. […] Et aussi à la peinture anecdotique : sans parler des estampes, il y a, au moins, trois tableaux sur ce sujet, par Horace Vernet, Bugnet, M.

133. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

En sorte que le Tartuffe est une satire, entremêlée de sermons et terminée comme un drame moral, à laquelle l’auteur a eu soin d’ajouter un personnage superflu, Dorine, pour avoir au moins un rôle gai, et ne pas faire mentir entièrement le titre de comédie qu’il a donné à son œuvre. […] On venait voir la petite comédie, et pour le plaisir de rire de bon cœur pendant quelques instants, on avalait d’un trait l’ennui du grand poème didactico-psychologico-dramatique, que l’on récite encore aujourd’hui tout d’une haleine, sans intermèdes, sans baisser la toile, sans marquer la séparation des actes que par un air d’orchestre interrompu, sans laisser aux spectateurs le temps de sortir pour prendre l’air un peu, acheter L’Entr’acte ou Le Vert-Vert et s’égayer au moins de ces bêtises.

134. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Rousseau, au moins singulier dans le choix de ses maîtresses, et toujours prêt à se brouiller avec ses meilleurs amis ; affectant de contrarier sans cesse l’opinion commune, et quelquefois sa propre opinion ; faisant à tout propos la satire de la société, et menaçant de rompre avec elle en fuyant dans un désert ; s’imaginant que tous les hommes étaient ligués pour lui nuire, et aspirant à des persécutions réelles pour nourrir et justifier sa misanthropie, Rousseau, je suis bien tenté de le croire, se sentit joué personnellement dans le rôle d’Alceste ; et, quand il attaqua Molière, il ne fit, à son insu peut-être, que se défendre et se venger lui-même.

135. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Peut-être se faisait-il un scrupule respectueux d’avoir traité un sujet auquel son oncle, le grand Corneille, avait mis la main, et voulait-il, au moins, que d’autres ne pussent pas lui reprocher cette espèce de témérité.

136. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Arrivé dans la capitale, il sentit ce qui lui manquait, et s’appliqua sérieusement à s’instruire au moins dans la langue française.

137. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

« Corneille, au moins dans les plus beaux morceaux, est purement poète.

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