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181. (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-

Un monument s’élèvera donc pour apprendre à la postérité que, blessés de l’oubli de la nation française, de l’indifférence des Parisiens, qui ont déjà pourtant une rue Molière, un passage Molière, deux cents établissemens Molière, les comédiens français ont consacré un monument de 15,000 francs à la mémoire de Molière.

182. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

C’est leur physionomie qui apprend si l’on est clair ou obscur, diffus ou laconique, naturel ou plat, élégant ou grossier.

183. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Notice historique et littéraire sur L’Amour médecin Le roi demande à Molière une comédie ; le sujet proposé et approuvé, la pièce est faite, apprise et représentée : tout cela est l’affaire de cinq jours. […] Si Sganarelle n’est pas proprement un caractère, il est du moins l’image fidèle et plaisante d’une espèce d’hommes assez commune dans les derniers rangs de la société, de ces hommes possédant un fonds naturel d’esprit et de gaieté ; fertiles en quolibets et en reparties grivoises ; fiers de quelques grands mots mal appris et plus mal employés qui les font admirer de leurs égaux ; docteurs au cabaret et sur la voie publique ; aimant leurs femmes et leur donnant des coups ; chérissant leurs enfants et ne leur donnant pas de pain ; travaillant pour boire et buvant pour oublier leurs peines ; n’ayant ni regret du passé, ni soin du présent, ni souci de l’avenir, véritables épicuriens populaires, à qui peut-être l’éducation seule a manqué pour figurer, sur une plus digne scène, parmi les beaux esprits et les hommes aimables.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Apprenons à voir par nos yeux ; lisons nous-mêmes la piece latine ; comparons-la à la françoise que nous allons analyser scene à scene, & jugeons ensuite. […] Sosie craint pour son front le déshonneur qui couvre celui de son maître, & veut apprendre de la bouche de Cléanthis ce qui s’est passé.

185. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Le voilà accablé d’une mortelle douleur, il ne peut souffrir l’effroyable idée de voir tout ce qu’il aime entre les bras d’un autre ; & son amour au désespoir lui fait trouver le moyen de s’introduire dans la maison de sa bergere pour apprendre ses sentiments, & savoir d’elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. […]   Apprenez-moi ma destinée :   Faut-il vivre ?

186. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

apprenez que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille.

187. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252

& si vous m’aimez, vous apprendrez de lui la bourrée ».

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

Mais, encore une fois, apprenez que ma tête Peut seule dans vos mains mettre votre conquête.

189. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Lorsqu’il a raillé les hommes sur leurs défauts, il leur a appris à s’en corriger, et nous verrions peut-être encore aujourd’hui régner les mêmes sottises qu’il a condamnées, si les portraits qu’il a fait d’après nature, n’avaient été autant de miroirs dans lesquels ceux qu’il a joués se sont reconnus.

190. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Magnin rapporte en ces termes : « Des récits contemporains, dit-il, nous apprennent que le gouverneur de cette ville ayant appelé, en 1583, Adriano Valerini avec la troupe qu’il dirigeait, fit suspendre leurs représentations, ému par de soudains scrupules de conscience.

191. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Riccoboni nous apprend, par exemple, que la Emilia, de Luigi Groto, surnommé l’aveugle d’Adria, cette pièce qui a fourni à Molière plusieurs des caractères et des situations de L’Étourdi, servait fréquemment de canevas aux acteurs de la comédie improvisée19.

192. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Aimé Martin, éditeur du Molière variorum, nous apprend ces bévues redoublées, et il arrive que M. 

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