Il en sentit le foible aussi bien que le public ; aussi ne la fit-il pas imprimer, & on ne l’a ajoutée à ses Ouvrages qu’après sa mort. […] Le même Auteur ajoute que Moliere avoit resolu de faire une Comedie sur le même sujet, & qu’il trouvoit que Desmarets n’avoit pas bien rempli ce dessein dans la Comedie des Visionnaires. […] C’est pourquoi, ajoute cet Auteur, il seroit tres difficile dans une galanterie si confuse de dire qui en étoit le Pere. […] Il ajouta qu’il avoit mis en plusieurs endroits des adoucissemens & retranché avec soin tout ce qui pouvoit fournir l’ombre d’un pretexte aux celebres originaux du portrait qu’il vouloit faire. […] Baron lui avoit fourni les memoires, je dois ajouter ici ce qu’il en dit, sans dissimuler les railleries que lui ont attirées de la part du censeur de son livre le Fromage de Parmesan de Moliere, & les Bouillons de sa Femme, & autres Badineries qu’il pouvoit retrancher d’un recit aussi serieux que celui des dernieres heures d’un homme dont il écrivoit la vie.
« La nation est vraiment comédienne, disait encore le président de Brosses en 1740 ; même parmi les gens du monde, dans la conversation, il y a un feu qui ne se trouve pas chez nous qui passons pour être si vifs. » Ajoutez que dans l’Italie catholique la profession du théâtre fut sans contredit plus considérée qu’en aucun pays du monde ; les princes et les cardinaux témoignaient pour cet art une admiration sans scrupules.
Le titre de Philosophe m’annonce beaucoup ; le mot marié qu’on y ajoute, met tout de suite mon imagination à l’étroit.
« Voyez, ajoute-t-elle, cette grande imbécille qui depuis quelque temps maigrit à vue d’œil !
Il fallait, dit la princesse, que madame de La Sablière fut bonne à quelque intrigue, parce qu’elle était vieille, laide, et avait eu quelque galanterie 65. » Rochefort avait sans doute ajouté ces particularités mensongères pour ne point inquiéter Mademoiselle ; car à cette époque, madame de La Sablière n’avait que 23 ans, était d’une beauté remarquable, pleine d’esprit.
Ajoutons qu’il y a encore dans cette piece dix scenes qui, sans être de la même vigueur, sont cependant extrêmement plaisantes.
J’ai cru voir qu’on pense ajouter beaucoup à l’intérêt d’une piece en la remplissant de reconnoissances : elles seront le sujet de l’article suivant.
Il dit au bon-homme que la maladie de sa fille n’a d’autre principe que le desir d’être mariée : il ajoute que, pour donner plus surement à ses remedes le moyen d’opérer, il a persuadé à Lucinde qu’il n’étoit pas un Médecin, mais un jeune homme amoureux d’elle ; qu’il venoit la demander en mariage ; qu’il faut la confirmer dans cette idée, & lui faire croire que l’homme qui écrit ses ordonnances est un Notaire.
« Mon pere, après avoir eu le malheur de vous déplaire, je n’ose paroître à vos yeux ; mais je crois devoir vous avertir de ne pas ajouter foi à ce que Frontin pourra vous dire...
« Je vois, dit Ulysse dans une tragédie de Sophocle, que nous ne sommes que des images vaines ou des ombres légères. » C’est dans ce sens que disait La Bruyère : « Il n’y a point d’année où les folies des hommes ne puissent fournir un volume de caractères. » Ajoutez : et de Comédies. […] Ajoutez à ces folies de la tête et des sens, un sincère courage, une bienveillance inépuisable, et la profonde conviction parmi, ces rois d’un monde croulant, que leur empire leur échappe, et qu’ils ne seront plus, demain, que des victimes. […] » Il pouvait ajouter qu’une certaine joie aisée, agréable, piquante, vaut cent fois mieux, dans ces dissertations d’art et de goût, que toutes les formules algébriques. — Mais que fais-je, en ce moment, pourquoi donc cette dissertation à propos de mademoiselle Mars ?
Alors Minerve, la vivante Athènes, ajoute dans la balance son vote divin, par lequel Oreste est absous, et les Euménides, ainsi qu’Apollon, reçoivent dans la cité des honneurs avec des autels189. […] 3º À ces deux grandes formes de la comédie, il faut ajouter leur synthèse, qui nous donne une troisième et dernière division. […] Ce sera fini en moins d’une demi-heure ; mais quand tu auras vu celles-là de tes propres yeux, tu pourras juger en conscience pour toutes celles qu’il te plaira d’ajouter, et je t’assure bien que tu n’en diras pas autant que je pense en faire.
Ergaste Comme on m’a tout appris, je vous l’ai rapporté ; Je n’ai rien oublié, je n’ai rien ajouté Que désiriez-vous plus ? […] Tome I, p. 361 Molière, en traitant le sujet bizarre du Festin de Pierre, y avait hasardé quelques traits un peu forts qu’il a retranchés, entre autres celui-ci : Don Juan, dans une Scène avec un pauvre qui lui demandait l’aumône, ayant appris de lui qu’il passait sa vie à prier Dieu71, et qu’il n’avait pas souvent de quoi manger, ajoutait : « Tu passes ta vie à prier Dieu ; il te laisse mourir de faim ! […] Cette Actrice, peu endurante, après lui avoir répondu assez brusquement, ajouta : « Vous nous tourmentez tous ; et vous ne dites mot à mon mari ? […] Tome I, p. 558 C’est la Pastorale de Molière, dont Guérin*, fils du comédien, mit les deux actes en vers lyriques, y en ajouta un troisième et des Intermèdes. […] Tome III, p. 348 1705, Grimarest, p. 85-67 Baron* annonça un jour à Molière, un homme que l’extrême misère empêchait de paraître. « Il se nomme Mondorge156 », ajouta-t-il. « Je le connais, dit Molière ; il a été mon camarade en Languedoc ; c’est un honnête-homme.