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111. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [78, p. 118-119] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome II, p. 203 On a longtemps ignoré où Molière avait puisé le nom de Tartuffe, qui a fait un synonyme de plus dans notre langue, aux mots hypocrite, faux dévot, etc.

112. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [70, p. 105] »

C’est celui pour lequel ce poète a fait le troisième Placet qui se voit à la tête de son Tartuffe.

113. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Les vers du Tartufe, du Misanthrope, des Femmes Savantes, sont bien différents de ceux du Cocu imaginaire. […] Faites des vers alexandrins, vous Auteurs comiques qui pourrez en composer d’approchants à ceux du Misanthrope, des Femmes Savantes & du Tartufe.

114. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Le Tartuffe , ou l’Imposteur, comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même théâtre, le 5 août 1667, et depuis, sans interruption, le 5 février 1669. […] Comédie imitée de Plaute et supérieure à son modèle : respecte moins les bienséances que le Tartuffe, et faire rire davantage.

115. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Lui-même nous a conservé la spirituelle réponse faite par le prince à Louis XIV, sur la sévérité des dévots pour Tartuffe et leur indulgence pour une pièce vraiment impie, Scaramouche ermite. […] Sa manière de se défendre dans la Critique, dans l’Impromptu, dans les placets et la préface de Tartuffe, est encore un modèle. […] Bien plus, prélats et moralistes ne se trompaient guère en voyant, je ne dis pas un indifférent, mais un ennemi dans l’homme qui écrivait Don Juan et Tartuffe. […] Avant d’afficher une pièce nouvelle, il allait la lire dans des cercles choisis, comme Tartuffe chez Ninon de Lenclos, les Femmes savantes chez le cardinal de Retz, et la « location  » en profitait. […] Écoutant un jour derrière le théâtre, avec Champmeslé, une scène de Tartuffe, il s’écriait avec une véritable fureur : « Ah !

116. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Il condamna de tout temps la comédie « corrompue, » et voulut faire des spectacles un « .divertissement innocent827. » Il eut même quelquefois l’intention d’instruire, particulièrement dans le Tartuffe et dans les Femmes savantes. […] Préface du Tartuffe. […] Préface du Tartuffe.

117. (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4

D’ailleurs, l’homme de génie, à son entrée dans la carrière, ne donne pas toujours une idée des pas qu’il doit y faire par la suite, et il y a certainement plus loin des strophes sur Port-Royal à Phèdre ou à Athalie, que de La Jalousie du Barbouillé au Tartuffe, ou aux Femmes savantes.

118. (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8

Il parvient ainsi aux plus hautes conceptions de son œuvre, il lance par le monde le douloureux Arnolphe, l’austère Alceste, le révolté don Juan, le noir Tartuffe.

119. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »

Dans ses comédies de caractères, comme le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes savantes, c’est un philosophe et un peintre admirable.

120. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Si bien qu’à mon tour il m’a pris envie de vous raconter cette bataille, une des plus hardies, qu’ait livrées Molière, et de laquelle date cette grande campagne contre les dévots, que, tout mort qu’il est, — pas si mort que ses adversaires le voudraient bien, — il poursuit encore aujourd’hui, grâce à Tartufe. […] Mais la première du Misanthrope ne fut pas une bataille, elle ne fit pas date dans la vie de Molière, comme celle des Précieuses ou celle de Tartufe, ou celle- enfin de l’École des femmes. […] C’est que, comme le Tartufe, elle est toujours en situation. […] Tout cela, n’est-ce pas, est assez odieux en somme ; mais Molière, qui ne veut pas, dans sa comédie, de personnages odieux, parce que le sentiment qu’ils inspirent est pénible et qu’il entend nous faire rire, Molière qui, même de l’effrayant Tartufe a su faire un personnage comique, Molière, donc, a dissimulé habilement tout cet odieux du rôle d’Arnolphe en en faisant avant tout un ridicule. […] N’oublions pas cela, en effet : la femme est éducatrice par mission ; il faut donc la mettre en mesure de remplir cette tâche et de former véritablement des hommes ; il faut la mettre en mesure, surtout, de la remplir sans appeler à l’aide certain personnage que nous avons vu poindre derrière Arnolphe et que nous retrouverons dans Tartufe.

121. (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46

Les plus excellentes pieces de Moliere, sont le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes sçavantes, l’Avare, & le Festin de Pierre.

122. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183

Voilà la dernière règle : quel poète a su s’effacer derrière ses personnages avec autant d’art et de modestie que l’auteur du Tartuffe, d’Harpagon et des Femmes savantes, plus prompt aux métamorphoses que le Protée de la fable antique256 ?

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