Tout le monde s’étant retiré, Berlinguier demeura comme un homme hors du sens, ne sachant s’il avoit songé cela, ou s’il l’avoit fait au pied de la lettre.
Vous devriez donc songer, mon cher, que quand on trouve en son chemin un homme de ma qualité...
Rosalie songe à l’union de d’Orval & de Constance, elle ne peut supporter cette idée, elle veut quitter la maison & empêcher son pere d’y entrer.
Dans toute la suite de la pièce, le ridicule excellent dont est couvert M. de Pourceaugnac fait qu’aux yeux du spectateur Sbrigani a raison, toujours raison, dans toutes les entreprises de son infâme industrie ; et, à la fin, on est si bien pris au charme de cette joyeuse corruption, qu’on entend sans indignation chanter par toute la troupe : Ne songeons qu’à nous réjouir : La grande affaire est le plaisir257 !
Parfois ces noms semblent indiquer aussi une nuance du caractère : parmi les nombreux capitans que Callot a dessinés dans ses Balli di Sfessania, il faut distinguer le capitaine Cerimonia, qui fait songer à l’Alcidas du Mariage forcé 6.
Pourquoi faut-il qu’en moi sans cesse je vous voie Blâmer l’ajustement aussi-bien que la joie : Comme si, condamnée à ne plus rien chérir, La vieillesse devoit ne songer qu’à mourir, Et d’assez de laideur n’est pas accompagnée, Sans se tenir encore malpropre & rechignée ? […] Jeunes Auteurs, vous que la nature a favorisés, en naissant, d’un esprit assez souple, assez adroit pour mettre sans effort toute sorte de sujets sur la scene, songez que vous tenez dans vos mains les armes les plus redoutables ; qu’un Auteur est bien fort quand il a le pouvoir de rassembler plusieurs jours de suite deux mille personnes pour corriger en leur présence & livrer aux traits de leur mépris les enfants du mauvais goût : donnez sur-tout la préférence à ceux qui joindront l’insolence à la bêtise.
Je n’y songe seulement pas.
Lorsque l’honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures ; & si vous répugnez à prêter votre bas à cette action, vous n’avez qu’à vous retirer, & laisser à ma main la gloire d’un tel sacrifice.
Il faut (on nous pardonnera cette remarque) que la critique du xviiie siècle ait été bien indifférente aux gloires du xviie , pour n’avoir pas, dans ses longues années de toute-puissance, réintégré triomphalement sur la scène le texte complet du Festin de Pierre ; mais elle ne paraît pas y avoir seulement songé.
Je deviens la plus intéressée créature du monde, et je ne songe plus qu’à augmenter mon bien.
S’il existe aujourd’hui des misérables qui joignent, à la vivacité d’esprit dont ils font preuve, la perversité d’âme dont ils font parade, quel jeune homme bien né, même pour les plus chers intérêts de son amour, songerait à employer, à salarier leur coupable industrie ? […] Tandis que la scène offrait en spectacle l’union d’une grande princesse de l’antique Thessalie avec un simple officier de fortune, une grande princesse du sang royal de France, Mademoiselle songeait en secret à réaliser cette fable, en donnant sa main et ses riches apanages à un cadet de Gascogne, à Péguillin, comte de Lauzun, qui comptait moins d’exploits guerriers que Sostrate, mais beaucoup plus de bonnes fortunes, et qui était aussi avantageux, que le héros grec se montre modeste.