Il est trivial, mais il est sage & il va à mon sujet.
Je ne me mêle point de conseiller personne : Les plus sages conseils, les meilleures leçons, A gens bien amoureux, Monsieur, sont des chansons.
Or, le parterre de ce temps-là, sage et plein de réserve, trouvait très naturelle cette héroïque persévérance ; il applaudissait, de la façon la plus loyale et la plus sincère son unique comédien ; seulement, un jour que ce jeune homme de quatre-vingts ans était aux pieds de sa maîtresse, et comme ses deux laquais tardaient à le venir relever, quelques étourdis du parterre se mirent à rire un peu trop haut.
Pendant qu’ils se livrent à ces sages réflexions, Isabelle, Flaminia descendent et demandent à leurs maris si la comédie est déjà terminée.
Espérons que mon maître deviendra sage, raisonnable, en prenant des années.”
Il fit à la fin cesser tout commerce, et acheva de faire couronner cette grande œuvre par les derniers efforts qui chassèrent pour jamais madame de Montespan de la cour 120. » Les instructions de Bossuet, ses représentations sages, mesurées, faites à propos, ont sans doute pu concourir au renvoi de madame de Montespan en 1680, mais très faiblement.
La sage Léonor prétend suivre sa nature, et ceux qui lui font obstacle tentent de la détourner d’un hymen qui lui plaît, excitent sa colère : … Ô l’étrange martyre ! […] C’est le plus souvent aux hommes, en tant que pères et époux, que Molière prescrit leur devoir (aussi exactement, bien entendu, qu’un auteur comique le peut faire) ; mais, aux hommes en général, il donne quelques sages conseils, sans distinction de caste ni de condition.
N’est-il pas son ami, l’ami peuple, son moraliste, son fou, son sage, son législateur ? […] Toutes ces riantes figures, Toutes ces jeunes filles pures, Cœurs charmants aux fraîches amours : Lucile, Angélique, Henriette, Folle, aimante, sage ou coquette, C’est elle !
J’aime qu’avec douceur nous nous montrions sages, Je veux une vertu qui ne soit point diablesse (53). […] L’un et l’autre excès choque… (Et) je tiens qu’il est mal, sur quoi que l’on se fonde De fuir obstinément ce que suit tout le monde ; Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous Que du sage parti se voir seul contre tous (54).
Tous les excentriques ne. sont pas des sages ; mais tous les sages sont des excentriques et font s’esclaffer les imbéciles. […] Ce pourrait être de très honnêtes personnes ; mais ce peut être aussi d’un pur scélérat ; vous qui aviez « l’air d’homme sage » vous devenez imbécile ; oui ; car toute passion devenant dominatrice rend imbécile. […] Conclusion : être sage pour soi et n’exiger point de sagesse des autres et ne point s’émouvoir si l’on voit une fois de plus qu’ils n’en ont pas : […] Des mœurs du temps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la nature humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts- avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, une vertu traitable ; A force de sagesse, on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriété […] Il faut fléchir au temps sans obstination. […] Il a perdu sa femme et songe à se remarier, peut-être, et nous reviendrons sur ce point, parce qu’il est amoureux, peut-être parce qu’il rentre dans ses calculs mêmes d’économie de mettre dans sa maison une personne sage qui ait intérêt à la surveiller comme il faut.
Un époux si extraordinaire auroit pu lui donner des remords, & la rendre sage : sa bonté fit un effet tout contraire ; & la peur qu’elle eut de ne pas retrouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton fort haut, lui disant qu’elle voyoit bien par qui ces faussetez lui étoient inspirées ; qu’elle étoit rebutée de se voir tous les jours accusée d’une chose dont elle étoit innocente ; qu’il n’avoit qu’à prendre des mesures pour une separation, & qu’elle ne pouvoit plus souffrir un homme, qui avoit toûjours conservé des liaisons particulieres avec la ade Brie, qui demeuroit dans leur maison, & qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage.