Le rôle du Jaloux est admirable ; l’intrigue n’est pas aussi bonne : il y a une naïve Hortense qui rapporte tout ce qu’elle a vu, qui est bien plaisante.
Le dernier mot de madame Scarron fut rapporté au roi.
C’est désormais Eliante qui aura le crédit et qui sera quelque chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il devient le mari de Madame, et c’est chose dont on le voit inconsolable, et c’est un peu parce qu’il est dans ces dispositions chagrines qu’il reçoit mal Alceste et qu’il est irrité quand Alceste le prie de solliciter pour son infortuné inconnu, « Voilà ce que cela rapporte d’être le neveu d’un ministre ! […] Les hommes aiment très fort, d’une lecture ou d’un spectacle, rapporter une leçon morale ; je ne dis pas seulement une leçon ; car ils auraient pleinement raison, et de tout livre il faut qu’on puisse tirer une leçon, leçon de bon sens, leçon de goût, etc. ; mais je dis une leçon morale, une leçon de conduite ; et, à cause de cela, dans toute pièce de théâtre, ils cherchent le personnage interprète de la pensée de l’auteur, qui leur dira ce qu’il faut qu’ils soient. […] Brunetière (ici) a bien raison, qui fait remarquer à quel point Cléante est étranger à la pièce, si bien qu’elle resterait tout entière, si le rôle de Cléante en était retranché, comme si Molière avait voulu indiquer lui-même que ce rôle n’était qu’une pièce rapportée pour les besoins des circonstances. […] Ce vieillard « presque sexagénaire » nous dit très sérieusement : Je sais bien que nos ans ne se rapportent guère, Et je laisse à son choix liberté tout entière. […] Suivons donc la nature, voilà pour Molière la règle des règles, j’entends celle qui règle les autres et à laquelle, donc, il faut qu’on les rapporte toutes… Peut-être est-il hasardeux de supposer que Molière ait choisi Angélique pour être l’interprète la plus fidèle et la plus exacte de sa pensée et pour formuler la règle des règles.
Maître Jacques rapporte à son maître ce qu’on dit de lui & de son avarice dans le quartier.
Nous ne rapporterons pas les nombreuses anecdotes dont se compose la biographie de Scaramouche.
Pendant une première période de cinq années, ils jouèrent exclusivement les pièces qu’ils avaient rapportées d’Italie.
Rien n’est caché, rien n’est secret ; les promenades en triomphe : cet air déplairait encore plus à une femme qui serait un peu jalouse ; mais tout le monde est content. » La suite de cette lettre se rapporte à la situation de mesdames de Montespan et de Maintenon à l’égard l’une de l’autre.
L’anecdote est assez peu vraisemblable, et c’est Grimarest qui la rapporte : double raison pour en douter. […] « Molière, dit encore Voltaire, avait écrit son Avare en prose, pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si bon que les comédiens voulurent le jouer tel qu’il était ; et que personne n’osa depuis y toucher. » J’ignore où Voltaire a pris ce fait qu’il rapporte avec tant d’assurance ; et je ne vois rien dans L’Avare qui le confirme, si ce n’est un certain nombre de phrases plus ou moins éloignées de la simplicité du langage ordinaire, et où l’on pourrait croire que Molière cherchait d’avance à introduire quelques-unes des formes propres à la versification.
Il est aisé de voir que les deux histoires rapportées en abrégé sont fondues dans cette comédie. […] Ces deux Histoires sont rapportées très au long dans le recueil des Causes célebres, avec tous les détails des Procès auxquels elles ont donné lieu.
L’un et l’autre étaient familiers avec le monde qui s’agite sur les planches, et l’on sent un courant de vérité circuler dans tous les renseignements qu’ils nous donnent sur ce milieu et sur les faits généraux qui se rapportent à l’histoire du théâtre dont Molière et sa veuve furent les directeurs. […] Vitu, qui ajoute : « De sorte que Molière, propriétaire pour un tiers (comme héritier de son père pour pareille portion), se trouvait, comme créancier hypothécaire, en possession de la totalité des revenus. » Puisque la maison ne rapportait que 500 livres et qu’elle était chargée d’impôts et de frais d’entretien, son revenu ne suffisait donc pas à assurer le service de la rente de pareille somme qui la grevait. […] Je ne vais pas pourtant jusqu’à croire, avec le regretté auteur des Recherches, que Molière eut l’intention de ne point réclamer de ses cohéritiers les intérêts de sa créance hypothécaire ; si telle eût été sa volonté, il aurait anéanti les grosses des deux constitutions de rente, et sa veuve ne les eût pas trouvées à son décès en même temps que les contre-lettres souscrites par Rohault, contre-lettres rédigées en brevet, et qu’elle s’empressa de rapporter à son notaire, afin qu’il les mit au rang de ses minutes et lui en délivrât des expéditions. […] La maison rapportait alors 540 livres ; elle fut louée 750 livres en 1695 et 900 cinq ans après.
Quelle est amusante sous la robe de ce soi-disant médecin, que son art a maintenu si jeune, lorsqu’elle conseille à Argan de se faire couper un bras pour que l’autre profite mieux, et qu’elle rapporte tous ses prétendus maux au poumon !