/ 124
85. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Trente pages de La Beaumelle contiennent cette histoire presque toute dialoguée, à laquelle il ne manque que l’appui d’un témoignage quelconque, ou au moins de quelque indication conforme dans les correspondances du temps.

86. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Il1, page 44, note 1

87. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

» Et quant au mariage, voici Pasquariel, libraire, qui vend un livre, lequel ressemble de bien près à notre vieux livre des Quinze joyes, ce sont : « Les Agréments et les chagrins du mariage, en trois tomes ; le chapitre des agréments contient la première page du premier feuillet du premier tome et le chapitre des chagrins contient tout le reste. » Bon ou mauvais, vrai ou faux, tout cela ne nous vient pas d’au-delà des monts.

88. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

D’abord page du duc de Guise, il le quitta bientôt pour courir la province avec une troupe de comédiens, et vers 1635 il entra dans celle de l’hôtel de Bourgogne. […] Dans une Lettre sur les affaires du théâtre, que La Harpe, dans son Cours de littérature (tome V, page 421, de l’édition originale), attribue à ce même de Visé, l’auteur s’excuse d’avoir intitulé, La Vengeance des marquis, une pièce qu’il eût peut-être dû nommer La Vengeance des comédiens ; et, dans un autre endroit, il dit : « Ce qui fut cause que je fis ma Zélinde, etc. » L’auteur de la Lettre l’est donc également de la comédie de Zélinde et de celle de La Vengeance des marquis.

89. (1739) Vie de Molière

Le goût de bien des lecteurs pour les choses frivoles, et l’envie de faire un volume de ce qui ne devrait remplir que peu de pages, sont cause que l’histoire des hommes célèbres est presque toujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi faux qu’insipides. […] La vanité, attribut de l’espèce humaine, fait que les princes prennent le titre de rois, que les grands seigneurs veulent être princes ; et, comme dit La Fontaine, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.

90. (1910) Rousseau contre Molière

Philinte dans Molière n’est pas un égoïste, je crois l’avoir démontré ; c’est un homme, et voilà une grande différence, qui dit à un autre : « Soyez donc un peu plus égoïste que vous n’êtes. » Mais, parce que Fabre l’a vu, d’une part, à travers l’Optimiste de Collin d’Harleville, délicieux, mais qu’il est si facile de tourner en caricature, et, d’autre part, à travers la magnifique page de Jean-Jacques Rousseau : « C’est un de ces hommes qui… ». […] Ce qu’il y a de curieux, c’est que, quelques pages plus haut, Rousseau a soutenu cette double théorie : 1° que le théâtre est parfaitement incapable de nous inspirer des sentiments que nous n’aurions pas et ne nous donne, en les confirmant peut-être, en les affaiblissant plutôt, que ceux que nous avons déjà ; — 2° que les sentiments de l’homme sont naturellement bons et dirigés du côté du bien. […] Mais ce qui est remarque très juste dans cette page de Rousseau, c’est que les successeurs de Molière sont bien ses héritiers, c’est qu’ils ont bien gardé son procédé essentiel et presque continuel et qu’ils l’emploient : se servir des fripons pour berner les sots, punir les sots par « l’instrument » des fripons. […] et qui ne peut pas lire une page de Molière sans y trouver son antipode, son antipathie et son antagoniste. — Et telle est l’attitude, bien naturelle, de ce bohème romanesque devant cet épicier de génie. […] Jourdain, puisqu’on reconnaît que cette science est toute neuve, et c’est-à-dire ébranlable au premier choc ; et encore que Philaminte ait la bouche fermée, on en conviendra, non par la force invincible des apophtegmes de Martine, mais par le mépris qu’elle fait d’eux ; je reconnais qu’il y a un grand sens dans cette page et je prie qu’on la marque ici d’une « oreille » pour la retrouver ; car j’y reviendrai plus loin pour en tirer un grand parti.

91. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Ces plaisirs magnifiques, qui durèrent sept jours, et à la description desquels Voltaire n’a pas dédaigné de consacrer plusieurs pages, étaient dans ce goût moitié guerrier et moitié galant qui rappelle les jeux de l’ancienne chevalerie.

92. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Laharpe dans son Cours de Littérature n’a consacré que cent pages à l’examen du théâtre le plus parfait que nous connaissions.

93. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Il faut le remarquer pourtant, si j’avais intitulé cette revue : « le Répertoire tragique à la Comédie-Française, » j’aurais pu me contenter de mettre après ce titre une demi-douzaine de pages blanches.

94. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Voyez la note 1 de la page 79. […] Voyez la note 2 de la page 215.

95. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

I, page 18, note 1. — J.

/ 124