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176. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336

Ils sont plus ingrats, parceque si vous réussissez à peindre si bien la laideur de votre modele, que les originaux disparoissent, votre ouvrage ressemble aux portraits qui n’ont plus de valeur dès que la personne qu’ils représentoient est morte, à moins que le Peintre n’ait réuni au mérite de la ressemblance celui du dessein, du coloris, & des autres parties de son art, & qu’il ne captive par-là le suffrage des connoisseurs : c’est ce qui fait survivre, comme nous venons de le dire, les Précieuses de Moliere aux héroïnes de la piece.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Le Ciel, dont la faveur secondoit mon courage, A voulu conserver son plus parfait ouvrage. […] Il se glorifie d’avoir tué cet animal féroce ; il veut lui couper la tête, comme un garant de sa victoire ; il s’avance du lion, qui remue la patte ; Arlequin fuit en disant : Je ne m’arrête pas deux fois au même ouvrage.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Elle est composée d’après cinq ouvrages différents. […] Comparaison rapide de l’Ecole des Maris avec ces différents ouvrages.

179. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Mais, de même que certaines gens font de fort belle prose sans y songer, certains ouvrages, sans avoir été écrits dans un but moral, ont plus que d’autres une influence sur les mœurs, et peuvent insinuer lentement dans le monde, d’une manière presque invisible, mais irrésistible, des éléments de moralité ou de corruption ; il y a des auteurs qui, sans être des moralistes proprement dits, méritent pourtant d’être étudiés comme tels, à cause de leur puissance observatrice, de leur sens droit, de leur popularité, enfin à cause du caractère universel et supérieur de leur génie. […] Ses œuvres ne se sont pas insinuées, comme la plupart des ouvrages de l’esprit, seulement dans l’aristocratie privilégiée des âmes instruites et raffinées ; mais elles ont pénétré la masse d’un grand peuple.

180. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Tartuffe se dit dévot, toute la popularité de l’ouvrage est là. […] Les grands ouvrages de Molière sont tous postérieurs à la chute de Dom Garcie. […] De ces quatre qualités des sens, les trois premières sont l’ouvrage du Créateur : mais c’est au milieu de cet ouvrage de Dieu que l’attache forcée au plaisir sensible, c’est-à-dire la concupiscence introduite par le péché, établit son siège. […] Les curés de Paris, avertis des beautés de l’ouvrage, s’alarmaient de plus en plus. […] Cette critique s’applique à tous les grands ouvrages du poète.

181. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

N’est-ce pas deux ans seulement avant le Discours de la Méthode que la Mothe-le-Vayer, le coryphée des douteurs du temps, avait publié son grand ouvrage sceptique ? […]  » Il faut oublier que quelques mois avant sa mort, baisant avec respect le De corpore politico de Hobbes, il s’écria : « Ce petit ouvrage est rempli d’un suc précieux : Medulla seatet. […] Il est emprunté à l’ouvrage de M.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198

Loin d’excuser un poëte qui manque à la vraisemblance dans ses avant-scenes, je le crois plus blâmable que celui qui la choque pendant l’action : il est bien plus le maître de ne pas choisir un sujet défectueux par lui-même, que d’en arranger à sa fantaisie les incidents, quand l’ouvrage est une fois en train.

183. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

Une lettre de madame de Sévigné, du 6 novembre, raconte avec sa grâce ordinaire comment le roi, sous le nom d’un certain Langlée, espèce d’aventurier qui tenait un jeu à la cour, lui donna la plus belle robe dont on eut jamais eu l’idée : « M. de Langlée a donné à madame de Montespan une robe d’or sur or, rebrodé d’or, rebordé d’or, et par-dessus un or frisé, rebroché d’un or mêlé avec un certain or qui fait la plus divine étoffe qui ait jamais été imaginée : ce sont les fées qui ont fait cet ouvrage en secret.

184. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Dès la fin de 1665, donc, Molière remaniait son ouvrage. […] Tartuffe est seul avec Elmire, il ne se sent pas d’aise et impatiemment, commence l’attaque et s’accorde sur les félicités qu’il espère, certains à-comptes de la façon de Panurge : « Et cet ouvrage est-il de Flandre ou de Hainaut ?  […] que de ce point l’ouvrage est merveilleux ! […] Je suppose une espèce de jugement dernier des races, où chacune, appelée à la barre, soit invitée, pour se voir adjuger là-haut une place selon ses mérites, à déposer l’ouvrage où son esprit se reflète le mieux — son chef-d’œuvre, et la représentation de sa plus haute action sur le monde.

185. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

Dès qu’il m’avoue sa foiblesse, en mêlant à un fil d’or un fil de laiton, pour finir, tant bien que mal, son ouvrage, je dis, cet homme a tort de présumer de ses forces, & j’exhorte les Auteurs à ne pas l’imiter en cela.

186. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222

Ces deux ouvrages ressemblent beaucoup à celui que je viens d’extraire.

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