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84. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Moliere, qui l’a senti, a nommé, dans son Malade imaginaire, un Médecin, M. […] Graces à la malignité de Moliere, nous avons des noms tirés du grec dans l’Amour Médecin. Les quatre Médecins de la Cour y sont joués sous des noms désignés.

85. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

un vrai cacochyme entre ces deux médecins ! […] Justement le roi de France était malade, et pas un médecin ne répondait de cette guérison. […] Pourquoi donc immoler à ce malade imaginaire tous les médecins d’un grand royaume ? […] Elle prend un parapluie et elle s’en va, au plus fort de ce déluge, jusqu’à la porte du médecin. À la bonne heure, enfin, voilà le médecin réhabilité, et de très haut.

86. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Le Marchand se félicite d’avoir déja vendu un Antiquaire & un Médecin François qui étoient de très mauvaise défaite. Nébi, furieux, se plaint du Marchand : le Médecin qu’il lui a vendu vient d’ordonner l’air natal à son esclave favorite.

87. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Mais, au lieu de les faire expédier en un quart d’heure dans une place publique, je les baille à tuer aux médecins qui les font mourir aussi cruellement que leurs malades. […] Quoi, seigneur, là haut les médecins tuent aussi le monde ?

88. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198

Ses yeux, plus éclairés que ceux du Médecin, Pénetrent que mon mal vient d’un feu clandestin ; Et sa vive amitié tourne si bien mon ame, Qu’il arrache l’aveu de ma secrete flamme.

89. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Il débuta par quelques farces ou bouffonneries dans le genre italien : Le Médecin volant, La Jalousie du Barbouillé. […] C’est à L’Amour médecin que nous devons le mot fameux : « Vous êtes orfèvre, M. […] Le bûcheron Sganarelle, qui a fait ses classes jusqu’en sixième, et qui se souvient encore de quelques lambeaux de rudiment, finit par prendre goût à son métier de médecin. […] Les cérémonies plaisantes par lesquelles Argant est reçu dans l’ordre des médecins en sont l’exemple le plus saillant. […] Jourdain, les turlupinades de Scapin, les ballets fabuleux par lesquels Argant est reçu dans le corps des médecins, et bien d’autres scènes.

90. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Il l’était enfin quand il dégageait la profession de médecin de son avidité sordide et de sa funeste charlatanerie, lui imposait de saines études et un désintéressement sans lequel cette profession honorable est ignoble et pernicieuse à la société.

91.

E. d’Hervilly, ainsi que quelques scènes choisies du Médecin malgré lui. […] C’est un bon impertinent que votre Molière, avec ses comédies ; et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins ! […] Si j’étais que des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. […] L’Amour médecin mentionne la foire Saint-Laurent, et nous montre qu’il s’y vendait des meubles estimés. […] Rien de grave, disaient d’abord les médecins ; cependant, le 9 et le 11 décembre, le Saint-Sacrement fut exposé dans toutes les églises.

92. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Nous avons passé en revue les pièces entières dont, à l’origine, il emprunte la trame : ainsi L’Étourdi, Le Dépit amoureux dans toute sa partie romanesque, Dom Garcie ; probablement Sganarelle pour l’enchaînement des situations ; Le Médecin volant, parmi les essais de jeunesse.

93. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Les Médecins, également attachés à leurs robes, à leur latin et aux principes d’Aristote, méritaient presque tous l’éloge que M.  […] Se plaint-on d’un Médecin qui sépare les maladies compliquées, et les traite l’une après l’autre ?

94. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

dépêché un peu trop vîte par un médecin habile, & sur-tout fort expéditif, il prend congé de la compagnie avant que d’avoir dicté ses dernieres volontés. […] Le Médecin demande à Menechme s’il dort, s’il mange, s’il rêve, & trouve dans toutes ses réponses des preuves de folie. Moliere n’auroit-il pas eu cette scene présente, en composant la scene où Pourceaugnac est entre les mains des Médecins ?

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