Les hommes de génie dans les lettres peuvent être courtisans des rois, et avoir eux-mêmes des rois pour courtisans. Ils peuvent être considérés comme les notables les plus éminents d’une république souveraine et puissante, dont les rois ont besoin ; la république des lettres, Voltaire fut courtisan de Frédéric, mais Frédéric le fut de Voltaire.
Les lettres ont leur responsabilité : elles peuvent et doivent avoir l’influence excellente de former les esprits au bon sens en ne leur offrant que des œuvres de bon sens ; et les auteurs du temps de Périclès, comme ceux du siècle de Louis XIV, contribuèrent certainement de cette façon à la grandeur de leur patrie. […] Fénelon, Lettre à l’Académie française, VII. […] C’en est assez ce me semble pour rendre Molière inexcusable. » Lettre à d’Alembert surles spectacles. — Voir Laharpe, Cours de littérature, partie II, liv. […] Voir les Lettres de Guy Patin, éd.
Le même rapport de convenance a déterminé le caractere de la comédie sur tous les théatres de l’Europe, depuis la renaissance des Lettres. […] Le roi Charles VI. voulut voir quelques-unes de leurs pieces : elles lui plurent, & ils obtinrent des lettres patentes du 4 Décembre 1402, pour leur établissement à Paris. […] Charles VI. leur accorda par ces lettres patentes, la liberté de continuer publiquement les représentations de leurs comédies pieuses, en y appellant quelques-uns de ses officiers ; il leur permit même d’aller & de venir par la ville habillés suivant le suject & la qualité des mysteres qu’ils devoient représenter. […] François I. qui prenoit grand plaisir à la représentation de ces sortes de comédies saintes, confirma les priviléges des confreres de la passion par lettres patentes du mois de Janvier 1518. […] Le samedi 27 Juillet, li Gelosi, après avoir présenté à la cour les lettres patentes, par eux obtenues du roi, afin qu’il leur fût permis de joüer leurs comédies, nonobstant les défenses de la cour, furent renvoyés par fin de non-recevoir, & défenses à eux faites de plus obtenir & présenter à la cour de telles lettres, sous peine de dix mille livres parisis d’amende, applicables à la boîte des pauvres ; nonobstant lesquelles défenses, au commencement de Septembre suivant, ils recommencerent à joüer leurs comédies en l’hôtel de Bourbon, comme auparavant, par la jussion expresse du roi : la corruption de ce tems étant telle, que les farceurs, bouffons, put......
Damis lui fait sa cour, en lui montrant une lettre qui lui vient, dit-il, du Mogol, & qui lui est adressée par le grand Eunuque noir. […] Quarante mille écus en billets au porteur ; Cette lettre, Que dans le moment même on vient de me remettre, En est un sûr garant. […] Celui-ci donne à Cidalise la lettre qu’on a trouvée chez Carondas, elle est de l’écriture de Valere ; Cidalise la lit : « Je te renvoie, mon cher Frontin, ce recueil d’impertinences que Cidalise appelle son livre : continue de flatter cette folle, à qui ton nom savant en impose.
Violette, sa soubrette, fait le même sacrifice des lettres qu’Arlequin et Scaramouche lui ont écrites. […] Delmire lui permet de lire la lettre entière ; nouvelle confusion, nouvelle promesse de rejeter désormais tout soupçon injurieux. […] cette lettre ordinairement lue, ou plutôt récitée avec trop de volubilité, paraît longue et insignifiante. […] Valère, il faut être bien malheureux pour ignorer que la lettre d’un objet chéri finit toujours trop tôt. […] lorsqu’on la doit toute à la lettre d’Isabelle, à cette lettre, l’âme de la pièce.
L’histoire de la bibliothèque d’un homme de lettres n’est point une chose indifférente. […] Voyez sa lettre à Brossette, du 12 septembre 1731. […] Lettre de Boileau à Brossette, tome IV, page 426 de l’édition de M. […] Lettres de J. […] Lettres sur Baron, par Dallainval.
Cette foule d’Étrangers, que nos Arts attirent parmi nous, en voyant dans ce Sanctuaire des Lettres les portraits de tant d’Écrivains célèbres, a souvent demandé, où est Molière ? […] Cet ordre de connaissances pour lesquelles Molière n’eut point l’aversion que l’agrément des Lettres inspire quelquefois, développa dans lui cette supériorité d’intelligence, qui peut le distinguer même des grands Hommes ses contemporains. […] Elle existait dans la gaieté souvent grossière, mais toujours naïve de Rabelais et de Verville, dans quelques traits piquants de la Satire Ménippée, et surtout dans les Lettres provinciales. […] Homme de Lettres, il connut le monde et la Cour ; ornement de son siècle, il fut protégé ; Philosophe, il fut Comédien.
On a conservé sa lettre. […] Lettre à d’Alembert, sur les spectacles. […] Lettre de Lefranc à Louis Racine. […] Lettre à Mmede Grignan, mars 1671. […] Lettre à Falconet, 14 janvier 1670.
On reconnaît ici les manœuvres de celle qui, dans sa lettre à Oronte, s’est arrangée de telle sorte qu’on peut la croire écrite à une femme66. […] Toutefois, ces vacances ne furent pas perdues pour la cause en péril : témoin la Lettre sur la comédie de l’Imposteur datée du 20 août 1667. […] Chapitre sur la comédie (Lettre à l’Académie). […] Cette lettre, signée Henry Jules de Bourbon, demande à M. de Ricous des nouvelles du quatrième acte ; ce qui ferait croire qu’il n’était pas encore achevé le 29 septembre 1664. […] Régnier, le sociétaire du Théâtre-Français, concilie cette lettre avec l’assertion tirée du Registre de La Grange.
Arnolphe, après avoir lu une lettre qu’Horace lui a remise de la part de son pere. Il faut, pour des amis, des lettres moins civiles ; Et tous ces compliments sont choses inutiles. […] Enfin elle reçut une lettre de son mari, qui lui apprit qu’il la revenoit trouver, & que ses affaires à la Cour étoient faites. […] Oui, lui dit-elle ; mais si beau & si bien fait, que vous serez ravi de le voir : je ne sais pourtant quand nous le verrons, car depuis la derniere lettre que vous m’avez écrite, il n’est pas venu me voir. . . . […] Apollon, graces au Destin, Du Parnasse Prince divin, Et les trois fois trois Sœurs pucelles, Grandes d’esprit & de corps belles, A tous qui ces Lettres verront : Ceux qui sauront lire liront.
Il s’en pare, en disant qu’il en vendra mieux son bois à la ville, quand Trivelin paraît à la tête de quelques soldats, reconnaît l’habit de l’homme qui a blessé Ottavio, fouille dans ses poches, trouve une lettre d’Aurelia, se confirme dans l’idée qu’il arrête Valerio, et emmène Arlequin. […] On lui montre la lettre d’Aurelia, il ne sait pas lire. […] Voyez La Muse historique, lettre de Robinet, du 5 novembre 1667.