Ce n’est pas que je sois mieux qu’un autre : je ne m’en fais pas accroire ; mais c’est un je ne sais quoi, comme dit Moliere, qu’on ne peut expliquer.
Par-là s’explique la fréquence de ses emprunts — sa mémoire étant chargée des œuvres d’autrui, — sa facilité à écrire, et à rimer, et la nature de ses « ficelles ». […] Comment en effet, sans cela, expliquer l’effet produit par l’Ecole des Femmes, et le déchaînement qui s’ensuivit ?
Encore un coup, ce n’était pas le goût des discours et le prurit de la langue qui poussaient Molière à parler en public, mais l’âpre besoin d’expliquer ses idées et son but. […] » Mais Molière savait aussi de quel prix est la voix qui enseigne, commente, explique, persuade. […] » Ô Molière, ô grand ennemi de cette casuistique et de cette hypocrisie, comme on s’explique les haines farouches que tu déchaînas alors contre toi ! […] La similitude complète des deux vers, qui ne sont pas ce qu’on appelle vers de remplissage, et la coïncidence des dates (Sertorius et L’École des femmes parurent la même année) ne paraissent pas pouvoir s’expliquer par le pur hasard.
Sans cesse, nuit & jour, je te caresserai, Je te bouchonnerai, baiserai, mangerai ; Tout comme tu voudras, tu te pourras conduire : Je ne m’explique point, & cela, c’est tout dire.
Elle lui explique la raison qui a fait déguiser Bélise avec sa suivante, & sort en promettant de ne paroître plus aux yeux de son indigne amant.
Elles veulent le faire expliquer pour l’une ou pour l’autre ; il promet tout bas à chacune de lui donner la préférence, & sort.
Crispin presse Nérine de couronner son amour ; elle veut suivre en tout l’exemple de sa maîtresse & ne s’expliquer qu’avec elle.
Griffet, et dans la manière dont il explique ce que c’est que le tour du bâton.
Ce qui reste vrai, incontestable, ce qui explique le déchaînement de haine et d’injures dont le Tartuffe fut l’occasion, l’indignation des jésuites, des jansénistes et du clergé, c’est que Molière, d’un bout à l’autre de la pièce, protestait énergiquement contre la préoccupation égoïste du salut, qui fut l’âme du jansénisme ; contre l’intrusion du directeur dans la famille, dont les jésuites furent toujours les défenseurs intéressés.
Je m’explique.
Cependant, malgré l’envie des troupes, des auteurs et des personnes inquiètes, Le Cocu imaginaire passa avec applaudissement dans le public. » Un particulier nommé Neufvillenaine, qui, en cinq ou six représentations, avait retenu toute cette comédie, la fit imprimer, et la dédia à Molièrea ; les arguments qu’il a mis à la tête de chaque scène sont extrêmement curieux, parce qu’il y explique tous les jeux de théâtre, et surtout ceux de Sganarelle, qui était représenté par Molière.