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196. (1900) Molière pp. -283

C’est pour les Languedociens qu’il a composé Le Dépit amoureux. […] Vous avez tous lu bien des fois Le Dépit amoureux, et Les Fourberies de Scapin, avec Géronte, la galère et le sac. […] Le Dépit amoureux, Acte IV, sc. […] Le Dépit amoureux, Acte I, sc.  […] Le Dépit amoureux, Acte I, sc. 

197. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Les docteurs des deux sexes qui se réunissaient à l’hôtel de Rambouillet, et surtout Mlle de Scudéry, avaient même fait de cette fatalité de l’amour une théorie que Molière exprime en ces termes dans les Précieuses ridicules : « Premièrement, un amant doit voir au temple ou à la promenade, ou dans quelque cérémonie publique, la personne dont il devient amoureux ; ou bien être conduit fatalement chez elle par un parent ou un ami, et sortir de là tout rêveur et mélancolique. » Quelque mépris qu’il ait pour les précieuses, leurs raffinements et leur jargon, Alceste est trop de son temps pour n’avoir pas éprouvé un effet à peu près semblable. […] Voilà la femme qui convient à un honnête homme ; Elmire ou Henriette, je la présente avec confiance à notre jeune amoureux.

198. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cette Province, par les trois premières Pièces de sa façon qu’il fit paraître ; l’Étourdi, le Dépit amoureux, et les Précieuses ridicules. […] L’Étourdi, la première de ses Pièces, qu’il fit paraître dans ce même mois, et le Dépit amoureux, qu’il donna au mois de décembre suivant, furent reçues avec applaudissement ; et Molière enleva tout à fait l’estime du Public en 1659, par les Précieuses ridicules ; Ouvrage qui fit alors espérer de cet Auteur les bonnes choses qu’il nous a données depuis. […] Et cette Pièce, de même que l’Étourdi, et le Dépit amoureux, quoique jouée dans les Provinces pendant longtemps, eut cependant à Paris tout le mérite de la nouveauté. […] Un Bourgeois de Paris : 39 Mr Boursault : 54 De Brie : 20 Mademoiselle de Brie : 20 Mr de la Bruyère : 306   C Champmeslé : 20 Mr Chapelain : 3 Mr de Chapelle : 10, 12, 145, 151 et suiv., 164, 171, 173, 215, 222, 241, 295 Le Cocu Imaginaire : 38 Comédiens de Monsieur le Dauphin : 88, 90 La Comtesse d’Escarbagnas : 269 Mr le Prince de Conti : 19, 22, 23, 24, 27 Mr de Corneille : 282 La Critique d’Andromaque : 61 La Critique de l’Ecole des Femmes : 52 Du Croisy : 257 Mr de Cyrano : 12   D Défense à la Maison du Roi d’entrer à la Comédie sans payer : 130 et suivantes Le Dépit Amoureux : 23, 34 Descartes : 216 Les Docteurs rivaux : 30 Dom Garcie : 42 Dom Quixote : 140 Domestique de Molière : 253   E L’École des Femmes : 50 et suiv.

199. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

On conçoit qu’elle réplique : Est-ce qu’au simple aveu d’un amoureux transport, Il faut que notre honneur se gendarme si fort ?

200. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Aucune intrigue amoureuse ne sert à l’intrigue, ni au développement des situations.

201. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Elle devint même si amoureuse de lui, qu’inquiete pour sa vie elle le conduisit dans une caverne, & qu’après l’y avoir régalé de fruits délicieux, elle eut soin de le mener boire dans une source d’eau vive.

202. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Aussi, après les deux longues comédies d’intrigue de l’Etourdi et du Dépit amoureux, las d’imiter les autres et de remplacer les personnages les plus charmants de la scène par des fictions sans caractère et sans autre intérêt que la beauté des comédiennes ou l’imprévu des situations, il quitta brusquement les contrées chimériques des romans d’aventures pour entrer sur le terrain de la vie réelle, et il attaqua du premier coup la femme par la juste critique du défaut qui dépréciait alors toutes ses autres qualités.

203. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

fâcheuse nouvelle pour un cœur amoureux ! […] On y est bien diverti, tantôt par ces précieuses, ou Femmes savantes, tantôt par les agréables railleries d’une certaine Henriette, et puis par les ridicules imaginations d’une visionnaire, qui se veut persuader que tout le monde est amoureux d’elle.

204. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Le Burlador, c’est-à-dire le trompeur, le fourbe de Séville, n’est qu’un scélérat vulgaire, sans profondeur et sans éclat, qu’un abusent de femmes, dont le stratagème ordinaire est de surprendre le secret d’un rendez-vous amoureux accordé à un autre, et de l’y remplacer à la faveur de la nuit et d’un déguisement.

205. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Achille parle comme Homère l’aurait fait parler, s’il avait été françai s382. »« L’Iphigénie de Racine, a répondu Schlegel, n’est qu’une tragédie grecque habillée à la moderne, où les mœurs ne sont plus en harmonie avec les traditions mythologiques, où Achille, quelque bouillant qu’on ait voulu le faire, par cela seul qu’on le peint amoureux et galant, ne peut pas se supporter383. » Que M. de Schlegel ait raison, ou que ce soit Voltaire, que cet anachronisme de langage et de mœurs, que l’un blâme et que l’autre paraît louer, soit un défaut ou un mérite, qu’importe ? […] Est-ce parce que le héros de cette tragédie tue son excellente femme, par un point d’honneur qui consiste à vouloir épouser une princesse du sang royal, dont il n’est pas amoureux, afin de devenir le gendre du roi ? […] Aussi ne l’a-t-on jamais soupçonné de l’être de personne, et je suis persuadé que s’il eût été amoureux de quelque dame qui eût eu quelques légers défauts, ou en sa beauté, ou en son esprit, ou en son humeur, toute la violence de sa passion n’eût pu l’obliger à trahir ses sentiments.

206. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Tout doux, vous suivez trop votre amoureuse envie, Et vous ne devez pas vous tant passionner.

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