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181. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

On vit paraître celles de Petitot (1812), d’Auger (1819-1825), d’Auguis (1823), de Taschereau (1823-1824), d’Aimé Martin (1824-1826). […] Beffara, on a été obligé de recourir au grand-père maternel), ce grand-père, Louis Cressé, aimait dit-on, le spectacle, et il y conduisait son petit-fils. […] Ainsi le jeune Poquelin, transporté d’aise de monter enfin sur un théâtre, aime la comédie et Madeleine Béjart tout ensemble, celle-ci sans doute à cause de celle-là. […] Elle aime à dépenser en habits, linge et nœuds ; Que voulez-vous ? […] Il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir autrefois aimé la mère97.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

Sganarelle aime mieux épouser Dorimene que risquer sa vie. […] Le fameux Comte de Gramont, pendant son séjour à la Cour d’Angleterre, avoit fort aimé Mademoiselle Hamilton.

183. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

. — Tu dis qu’elle t’aime ? […] — Arrête et ne jure plus ; j’aime mieux te croire sur parole. » Arlequin fait encore une infinité de facéties.

184. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Arnolphe, dans la pensée de Molière, est un homme très digne d’estime, très digne d’affection, dont le seul travers est d’oublier son âge et de croire qu’une fille de seize ans peut aimer un homme de quarante ans. […] Ce qui lui donne de la valeur, de l’intérêt, c’est qu’il est ridicule à son insu, c’est qu’il aime sincèrement Agnès et ne s’aperçoit pas que son affection ne peut être payée de retour. […] Je sais très bien qu’Agnès ne m’aimera jamais, qu’elle m’échappera, que ma mésaventure n’affligera personne. — De cette façon, l’amour-propre de l’acteur se trouve sauvegardé ; mais que devient le sens de la pièce ?

185. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Bazin, « se serait avisé de reconnaître dans -Oronte, dans ce faquin de qualité tout au plus, qui prétend que le ni en use honnêtement avec lui, le duc de Saint-Aignan (Beauvillers), mauvais poëte, sans douée, comme tout grand seigneur de l’Académie française, homme d’esprit pourtant et du plus exquis savoir-vivre, le Mécène d’alors, respecté de tous, tendrement aimé du roi, comblé de ses plus hautes faveurs, cité partout pour le modèle du plus parfait courtisan10 ?  […] « J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer...» […] Génin, voulut une fois épancher noblement la douleur qui navrait son âme : de là vient que le Misanthrope, sans action, est si intéressant; c’est le cœur du poëte qui s’ouvre, c’est dans le cœur de Molière que vous lisez sans vous en douter; tout cet esprit si fin, cette délicatesse élevée, cette jalousie vigilante et confuse d’elle-même; cette fière vertu, rebelle à la passion qui la dompte, c’est Molière, c’est lui qui se plaint, qui se débat, qui s’indigne ; c’est lui que vous aimez, que vous admirez, de qui vous riez d’un rire si plein de bienveillance et de respect46. 

186. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Il n’est pas naturel, dit-on, que les personnages les plus voisins du faiseur d’aparté n’entendent pas ce qu’il dit, tandis que les bienheureux nichés au fond du paradis, ou des troisiemes loges, si vous l’aimez mieux, n’en perdent pas une syllabe. […] Baron, quand vous aimez, avez-vous le cœur tendre ?

187. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Henri IV, qui aimait et considérait particulièrement Pisani, l’avait chargé de négociations importantes ; ensuite il lui avait confié la surveillance de l’éducation de Henri, prince de Condé. […] Henri aimait passionnément mademoiselle de Montmorency.

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330

Qu’on place Dorante chez un homme de sa condition, il ne pourra plus être escroc ; chez un homme de rien, il ne lui persuadera pas qu’il est aimé d’une belle Marquise.

189. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »

Aimez-vous le plaisir, dit-il au jeune homme ?

190. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183

Chœur des Français Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable.

191. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Cependant les grands hommes sont les grands hommes : on se pique de les aimer, de les honorer, et de s’honorer soi-même par leur commerce. […] Parmi ses récréations publiques, celle que Louis XIV aimait le plus était le ballet : Molière fit des ballets pour ses yeux, et quelquefois pour ses jambes ; aussi pour ses oreilles, sans doute, car ces ballets avaient des récits : c’est même tout ce qui nous en reste, et c’est la plus grande partie des œuvres de Molière.

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