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153. (1802) Études sur Molière pp. -355

malheureux que vous êtes, laissez agir, laissez parler votre âme ; elle se peindra sur tous vos traits, elle dirigera tous vos mouvements, elle modulera toutes vos expressions. […] Le genre. — On remarque dans cet ouvrage, dit Voltaire, plus de bouffonnerie que d’art ; et d’après son jugement, toujours peu sûr quand il s’agit de comédie, plusieurs personnes regardent la pièce comme une farce presqu’indigne de Molière. […] Enfin, qu’elle ouvre le livre, elle y trouvera, avant le vers dont il s’agit, cette note digne de quelque considération : Dorine, à part. […] pourquoi, dis-je, avec ces avantages, avec ces ressources, que ne procurent point même les professions les plus utiles, ne pas voir qu’un vieillard, sur le théâtre comme dans le monde, doit céder la place à ses cadets, surtout quand il s’agit de disputer avec eux d’agrément, et de séduire en même temps l’œil, l’oreille et le cœur ? […] Jugez présentement s’il réunit ces deux qualités avec les Armande qui, trop démonstratives, font mille grimaces et secouent longtemps la tête pour nous faire voir qu’elles estiment le secours de la philosophie, bien moins que le ce dont il s’agit.

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Est-ce de moi dont il s’agit ?

155. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

Prince, quand il s’agit de la vie, on ne doit pas suivre son caprice dans le choix d’une défense.

156. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Le Marquis embrasse à plusieurs reprises le traître qui a résolu d’aller au rendez-vous avant lui, & d’agir avec Dona Anna comme avec Isabelle.

157. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Le dépit agit sur leurs cœurs.

158. (1871) Molière

Il devient pour Isabelle un objet de terreur, il devient pour nous autres, qui le voyons agir, un sujet de pitié.

159. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Le dénouement est amené d’une manière très-satisfaisante, et par un aveu de Célie, qui met dans tout son jour la sensibilité de son cœur, sa tendresse pour son mari dont elle n’a pu soutenir l’affliction, et la pureté des motifs qui la faisaient agir.

160. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Or accorder dans la question dont il s’agit la première place à des considérations de cette nature, c’est déjà condamner la femme à une infériorité irréparable ; c’est en faire un être qui ne vaut pas pour lui-même, mais seulement pour l’homme, son maître et seigneur.

161. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Qu’étant des cœurs la douce souveraine, Dessus le vôtre, Amour agisse en roi ! […] S’agit-il d’acheter, de faire un acte quelconque, une ces mille négociations que veut le commerce journalier de la vie, notre philosophe n’est plus un homme, c’est une souche. […] La troupe dont faisaient partie les Beauval était à Mâcon, lorsque, le 1er août 1670, un courrier, parti de Saint-Germain, porta à Jean Pitel et à sa femme l’ordre suivant17 : « De par le Roi, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet prendre les meilleurs des provinces pour son divertissement, et étant informée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mascon, a toutes les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses comédiens qui représentent dans la salle de son palais royal, Sa Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son mary de se rendre incessamment à la suite de sa cour pour y recevoir ses ordres ; veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présentement à Mascon, aient à les laisser sûrement et librement partir, sans leur donner aucun trouble ni empêchement, nonobstant toutes conventions, contracte et traitez avec clauses de desdits qu’ils pourraient avoir tait ensemble, dont, attendu qu’il s’agit de la satisfaction et du service de Sa Majesté, elle les a relevés et dispensés : Enjoint à tous ses officiers et sujets qu’il appartiendra de tenir la main à l’exécution du présent ordre.

162.

Il s’agissait donc de rompre l’ancien espalier du Tartuffe, de disséminer les comédiens dans la profondeur et de les faire participer aux avantages de la comédie assise. […] « L’adroit n’eut que la queue ; il eut beau s’en vanter :           « Allons, cria le sénat imbécile, « Celui qui tient le fruit doit seul nous régenter… On voit qu’il ne s’agit point dans cette fable, assez faible d’ailleurs et que pour cette raison nous avons dû écourter, de singes niches sur un arbre et tenant chacun une pomme, comme dans notre poteau, mais de sauts en rase campagne ; quant au vieux singe campé au pied de l’arbre, dont parle le passage de la même fable reproduit précédemment, il ne s’y voit point. […] Ici, c’est le duc d’Arpajon, lieutenant général, qui écrit successivement deux lettres missives aux consuls d’Albi pour leur recommander de payer le transport des bagages de la troupe de leur ville à Castres, et il est probable qu’on trouverait dans cette dernière ville des lettres semblables, qui enjoignent aux magistrats consulaires d’agir de même pour un autre relai, et ainsi de suite jusqu’à Pézenas où se réunissaient cette année-là les États du Languedoc.

163. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Voilà la note faite ; il ne s’agit plus que de la copier, en y changeant quelques mots, et cette belle découverte passe de commentaire en commentaire, sans que les éditeurs se soient doutés que le nom de Gorgibus est tout simplement celui d’un emploi de l’ancienne comédie, comme les Pasquins, les Turlupins, les Jodelets6, etc. […] Il s’agit d’entendre le texte de l’auteur, de donner un sens à certains vers. […] Ses bons mots amusent la foule, corrigent la société ; mais quand il s’agit d’en pénétrer la profondeur, il ne lui reste plus qu’un petit nombre de juges. […] Ils savent que leur salle est remplie, mais ils parlent et ils agissent comme s’ils ne voyaient que ceux qui ont part à leur action ; ils sont propres et magnifiques sans rien faire paraître d’affecté. […] Il s’agit ici du rôle de Myrtil dans Mélicerte.

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